Initiations érotiques
13 pages
Français

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Initiations érotiques , livre ebook

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Description


De l'ardeur des vierges

Les retouvailles d'une jeune fille et de son ami d'enfance.



Initiation au libertinage

Leçon d'anatomie libertine pour une jeune vierge.



L'amour au XVIIè siècle

Les plaisirs du sexe expliqués par une jeune fille à sa cousine.





Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mai 2012
Nombre de lectures 187
EAN13 9782823801552
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

couverture

Initiations érotiques

12-21

De l’ardeur des vierges
 In Le rideau levé ou l’éducation de Laure, 1786
 Mirabeau

Arrivée chez ma mère, je mis à profit tout ce que j’avais appris du hasard et d’Isabelle : comme elle, je me procurais tous les jours les sensations les plus délicieuses du plaisir ; souvent même j’en redoublais la dose. Mon imagination échauffée n’était emplie que des idées qui y avaient rapport. Je ne pensais qu’aux hommes, je fixais mes regards et mes désirs sur tous ceux que je voyais : les yeux, attachés sur l’endroit où je savais que reposait l’idole que j’aurais encensée, animaient mes désirs dont le feu se répandait jusqu’aux extrémités de mon corps.

Ce fut dans cet instant que Vernol revint passer ses vacances chez ma mère ; il avait un an et demi de plus que moi. Ah ! que je le trouvai beau ; j’en fus surprise ; jusque-là ses charmes m’avaient échappé. Il est vrai que l’âge à peu près égal de l’enfance nous avait toujours donné beaucoup d’amitié l’un pour l’autre ; mais dans ce moment ce fut tout autre chose : il réunit tous mes désirs, une ardeur dévorante s’empara de tous mes sens, je ne vis plus que lui, toutes mes idées s’y concentrèrent. Depuis longtemps je souhaitais d’examiner de près, et de toucher, ce que je n’avais fait qu’entrevoir à Courbelon. Je sentais que j’étais trop jeune pour me flatter de devenir l’objet des desseins d’un homme plus âgé, et, me persuadant que leur instrument grossissait à la mesure de leurs années, les douleurs d’Isabelle m’effrayaient.

D’ailleurs je ne voyais personne qui pût jeter les yeux sur moi ni arrêter les miens ; cependant, j’étais dans une vive impatience et je fis de Vernol le but où je désirais atteindre.

Sa chambre était derrière celle de ma mère où je couchais.

Quand cette bonne dévote allait à l’église, où elle passait deux ou trois heures tous les matins, je fermais exactement la porte après elle. On croyait que nous dormions et l’on nous laissait en paix. Mais, continuellement éveillée par mes désirs, j’allais en chemise près de lui et je lui faisais mille agaceries pendant qu’il était dans son lit. Tantôt je l’embrassais, je le chatouillais, tantôt je tirais ses couvertures, ses draps ; je le mettais presque nu ; je lui donnais de petits coups sur ses fesses d’ivoire ; il sautait après moi, me poussait sur son lit, me baisait et rendait sur mon cul les coups légers que je lui avais donnés. Nous avions répété deux matinées ce badinage lorsque, la troisième, en me jetant à la renverse sur son lit, ma chemise, à qui j’avais prêté un peu de secours, se trouva toute relevée et mes jambes en l’air ; il aperçut aussitôt mon petit conin, il m’écarta les cuisses, il y porta la main, et ne pouvait se lasser de le regarder et d’y toucher ; je le laissai faire.

— Ah ! Rose, me dit-il, que nous sommes bien différents l’un de l’autre.

— Comment ! lui répondis-je, quelle différence y a-t-il donc ?

Je lui fis cette question avec l’air de la plus innocente simplicité.

— Tiens, vois, me dit-il en troussant sa chemise et me montrant son petit outil qui était devenu gros et raide, et que je n’avais qu’entrevu jusque-là.

Je pris cette lance en main, je la considérai, je la caressai, j’en découvris, j’en aiguisai la pointe, et j’eus enfin la satisfaction d’en faire l’examen le plus attentif. Vernol, impatient d’en faire un pareil, me dit :

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