La malédiction Tsigane 5
168 pages
Français

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La malédiction Tsigane 5 , livre ebook

168 pages
Français

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Description

Tala n’en peut plus de l’attitude trop protectrice de ses frères qui craignent qu’elle ne soit la prochaine cible du « Chasseur ».


De plus, Tala a fort à faire avec sa vie sentimentale qui n’est pas de tout repos. Georges, le pensionnaire du foyer où elle est bénévole se révèle être son âme-sœur, mais Ivan est également de retour... Ivan qui, sous la coupe de sa mère a tenté à de nombreuses reprises d’empêcher les frères Luxna de briser la malédiction qui pesait sur eux... Ivan, qui a joué avec les sentiments de sa meilleure amie... Ivan qui est lui aussi ... son âme-sœur.


Mais alors que le danger approche, Tala devra faire un choix. L’amour sera-t-il plus fort que la haine ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 63
EAN13 9782819100522
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Tala La malédiction Tsigane 5
Du même auteur aux Editions Sharon Kena Au cœur de la volupté Cow-boys lovers La malédiction Tsigane 1 à 4 JAWD Sous le masque des apparences
Pierrette Lavallée Tala La malédiction Tsigane 5
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2016 Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com
Il est toujours plus facile, enfin, pour ma part, d’écrire un roman que des remerciements mais je ne peux ignorer les personnes qui ont été à mes côtés dans cette aventure. Donc merci tout d’abord aux Éditions Sharon Kena, à Cyrielle qui est une femme admirable et une éditrice proche de ses auteurs, aux membres du comité de lecture qui ont validé mon bébé, aux correctrices, à Feather Wenlock pour la réalisation de cette sublime couverture et à Emma, notre directrice du service Presse qui dépense son temps et son énergie sans compter afin de nous satisfaire. Merci à ma famille qui est là pour me soutenir, me motiver, me râler dessus aussi lorsque je me déconcentre… Merci à mes bêtas lectrices, Tiya, Bibi, Mimi, Nath, vous savez que je vous aime, les filles. Merci à mes amies qui m’ont toujours soutenue : Ana P. Jacqueline S. Vanessa L.G. Hakita, Rinka, Tinie Julia le Vampilou, Nathalie R. Christelle K, Sylvie B. Je n’oublie pas non plus les blogs ou les pages Facebook, qui, par leur avis, leurs chroniques me permettent d’avoir un lectorat de plus en plus large : Les livres en Folies, Elo-Dit, Sariah-lit, La bibliothèque de Mi ange, Mi Démon, Les livres érotiques de Marie et Samantha... j’en ai oublié je le sais et je m’en excuse… Et merci à vous, lecteurs, qui avez acheté ce roman et qui le tenez aujourd’hui entre vos mains. Sans vous je n’en serais pas là.
CHAPITRE 1 CHAPITRE 2 CHAPITRE 3 CHAPITRE 4 CHAPITRE 5 CHAPITRE 6 CHAPITRE 7 CHAPITRE 8 CHAPITRE 9 CHAPITRE 10 CHAPITRE 11 CHAPITRE 12 CHAPITRE 13 CHAPITRE 14 CHAPITRE 15 CHAPITRE 16 CHAPITRE 17 CHAPITRE 18 CHAPITRE 19 CHAPITRE 20 CHAPITRE 21 ÉPILOGUE
Table des matières
CHAPITRE 1 Tala nettoyait à grand renfort d’eau et de savon l’immense table de la salle à manger du Centre Saint-Charles lorsque la sensation d’être surveillée s’insinua en elle. Doucement, elle se pencha et posa la main sur le manche du couteau que Tyee l’obligeait à porter dans un étui collé à sa cuisse.  Tala, te serait-il possible de venir un instant, s’il te plaît ? Nous avons un nouveau pensionnaire. Tala laissa échapper un soupir de soulagement en reconnaissant la voix de Charles, le responsable de la structure. Bien sûr, répondit-elle dans un sourire en se retournant, j’arrive tout de suite et… Tala demeura stupéfaite en prenant conscience de l’identité du nouveau membre. Il s’agissait du sans domicile fixe qui l’avait consolée quelques semaines plus tôt alors qu’elle craquait suite à l’enlèvement de son petit neveu. Elle n’oublierait jamais ce regard d’un bleu lumineux, sa gentillesse, son odeur… Euh, oui, pas de problème, murmura Tala en se morigénant. Je vous laisse entre de bonnes mains, assura Charles en serrant celle de l’individu. Tala est l’une de nos bénévoles les plus dévouées. Je n’en doute pas, approuva-t-il d’une voix grave et basse. J’ai comme l’impression qu’elle ressent beaucoup d’empathie pour les résidents.  Vous l’avez parfaitement cernée ! s’exclama Charles. Ah, si j’avais une fille, je voudrais qu’elle soit comme elle. Tala piqua un fard devant tant d’éloges. Elle-même appréciait beaucoup Charles, et surtout son engagement envers les sans domicile fixe. Charles était un sexagénaire dynamique, qui avait, lui aussi, vécu dans la rue alors qu’il n’était qu’un adolescent, jusqu’à ce que la chance tourne pour lui. Il avait trouvé un emploi, gravi les échelons, fait des placements qui lui avaient rapporté beaucoup d’argent, et à présent il était à la tête d’une multinationale qui générait plusieurs centaines de millions de bénéfices annuels. Mais Charles n’avait jamais oublié d’où il venait et quelques années plus tôt, il avait ouvert ce centre. Tala… Tala… La voix insistante de Charles la sortit de ses pensées. Elle rougit à nouveau lorsque les yeux légèrement moqueurs du nouveau venu se plantèrent dans les siens. Je m’appelle Georges, chuchota-t-il. Tala le fixa, incrédule. «Georges ! » Elle ne pouvait pas admettre qu’il porte un nom aussi commun, aussi banal. Lorsqu’elle le voyait, elle s’imaginait devant un Hank, un Drake, même un Conrad ou un Ulrich… Il faut dire qu’il avait tout d’un guerrier : une stature impressionnante, sa carrure également et des muscles… wouah ! Tala n’en revenait pas. Elle en avait vu des sans-abris mais avec une telle musculature, jamais ! Elle se secoua violemment et réalisa seulement à ce moment-là que Charles les avait laissés. Vous allez mieux, mademoiselle ? L’autre jour, à l’hôpital…  Disons que ma famille a subi beaucoup de désagréments, le coupa-t-elle, et que nous survivons ! N’est-ce pas ce que nous faisons tous ? Tala haussa les épaules devant tant de pragmatisme. Venez, je vais vous indiquer votre chambre et… Une chambre ? Ce n’est pas un dortoir ?  Non, chaque être humain a le droit à son intimité et, ici, dans ce centre, chaque pensionnaire a son propre endroit avec salle de bains et toilettes. Combien y a-t-il d’occupants actuellement ?
 Vingt-deux avec vous, le renseigna-t-elle, mais nous avons une capacité d’accueil de quarante personnes. Nous avons des chambres simples, doubles et même deux studios pour les familles. Les repas sont pris en commun à sept heures trente, midi et dix-neuf heures. On se croirait plus dans un hôtel que dans un foyer, remarqua-t-il tandis qu’elle s’approchait de l’accueil pour lui tendre une clé qu’elle avait prise sur le mur derrière elle. Charles estime que si on rend à un individu sa dignité, il comprendra qu’il n’est pas un poids pour la société et que ça lui permettra de chercher à s’en sortir. Les chambres sont toutes agencées de la même manière que celles des hôpitaux, enfin, en retirant tout le matériel médical. Les lits sont de bonne qualité, les matelas fermes… Charles a fait un travail phénoménal pour accueillir les personnes en difficulté. Ils traversèrent la pièce et longèrent un couloir immense. Sur les murs, un nombre impressionnant de photos représentaient les résidents.  Je suis étonné, déclara-t-il. Dans les autres foyers, il y a des règlements, des obligations et…  Ici aussi, je vous rassure, le détrompa-t-elle. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires concernant l’organisation du Saint-Charles dans votre chambre. Nous y voici ! Tala attendit patiemment que Georges déverrouille la porte. Si elle fut étonnée qu’il s’efface pour la laisser entrer, elle n’en montra rien et avança dans la pièce. Tout en elle indiquait un calme absolu alors qu’intérieurement elle tremblait. Elle ne pouvait s’empêcher de humer discrètement Georges et son cœur battait à tout rompre devant l’attaque olfactive qu’elle subissait. Les odeurs qui émanaient de l’homme étaient un mélange de terre, de puissance, avec une légère touche un peu piquante et le tout formait une association détonante qui agissait de façon inattendue sur la jeune femme. Elle réalisa soudain qu’un silence profond s’était abattu sur la pièce et qu’elle était toujours le nez en l’air, comme un chien remuant la truffe. Elle rougit subitement et, pour se donner une contenance, se plaça devant la fenêtre qui donnait sur le parc municipal. Elle ne fut même pas étonnée de le sentir s’approcher et se placer derrière elle. Vous trouverez dans l’armoire des draps neufs, ainsi qu’une couette et…  Je n’ai pas facilement froid, murmura-t-il presque à son oreille, la faisant violemment frissonner, un drap sera suffisant. Mais pourquoi du neuf ? Parce que malheureusement, certains résidents refusent de se laver et il est plus simple de proposer du nouveau linge de maison que d’essayer d’ôter des effluves qui persisteraient, et ce, même après plusieurs lavages. Moi, j’aime me sentir propre, énonça-t-il, son haleine légèrement mentholée s’insinuant dans les narines de Tala. J’en suis ravie, chuchota-t-elle, incapable de se reprendre. Elle poursuivit toutefois Il y a du gel douche, du shampoing et des produits de rasage dans les sanitaires. S’il vous manque quoi que ce soit… Ne vous inquiétez pas, je suis parfaitement capable de veiller sur moi. Mais qui s’occupe de vous, jolie rouquine ? Tala s’esclaffa et se retourna pour se retrouver nez à nez avec le jeune homme. Son rire s’étrangla et elle ne put s’empêcher d’admirer le bleu intense de ses yeux qui, sous l’effet de l’amusement ? Du désir ? virait au violet soutenu. Pourtant, elle ne parvenait pas à distinguer la ligne de ses sourcils, protégés par un bonnet enfoncé profondément sur son crâne. Un léger voile de chaume s’étalait sur ses joues, aussi l’imagina-t-elle avec des cheveux de la même teinte, celle d’un champ de blé mûr. Elle tendit la main malgré elle comme pour le caresser mais se reprit juste à temps, sans que son geste n’ait échappé à l’attention de Georges dont les prunelles s’enflammèrent de plus belle. Le cœur de Tala battait à tout rompre. Elle n’avait jamais ressenti cette attirance auparavant, cette force animale qui la poussait à le toucher, à lui offrir baisers, caresses… son âme…
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