Atandele ! Demain dans tes mains
180 pages
Français

Atandele ! Demain dans tes mains , livre ebook

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180 pages
Français

Description

Atandele est un universitaire qui rêve d'une carrière fructueuse et d'une progéniture digne de lui mais qui, à la place, va subir la précarité et l'humilitation. Il décide alors de se lever et entraîne dans son combat la jeunesse consciente. Ce roman renouvelle la remise en cause d'une Afrique résignée face à l'inacceptable et réveille la conscience des jeunes appelés à gérer la société de demain. Ainsi sonne l'hymne à Atandele : Nous sommes, nous sommes tous Atandele, qui engage chacun de nous.

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Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2014
Nombre de lectures 17
EAN13 9782336362601
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Willy Kangulumba Munzenza
 ATANDELE ! DEMAIN DANS TES MAINS
Roman
Atandele ! Demain dans tes mains
Encres Noires Collection fondée par Maguy Albet et Emmanuelle Moysan La littérature africaine est fortement vivante. Cette collection se veut le reflet de cette créativité des Africains et diasporas. Dernières parutions N°377, Faustin KEOUA-LETURMY,Coupe le lien !, 2014. N°376, Joseph Bakhita SANOU,Il était une fois aux Feuillantines, 2014. N°375, Marie-Ange EVINDISSI,Les exilés de Douma. Tempête sur la forêt. Tome III,2014. N°374, Aurore COSTA,Folie blanche et magie noire. Nika l’Africaine,tome IV, 2014. N°373, Kouka A. OUEDRAOGO,La tragédie de Guesyaoba, 2014. N°372, Kanga Martin KOUASSI,La signature suicide, 2014. N°371, Ayi HILLAH,L’Exotique, 2014. N°370, Salif KOALA,Le cheval égaré, 2013. N°369, Albert KAMBI-BITCHENE,Demain s’appelle Liberté, 2013 N°368, Diagne FALL,Mass et Saly. Chronique d’une relation difficile, 2013. N°367, Marcel NOUAGO NJEUKAM,La vierge de New-Bell, 2012. N°366, Justine MINTSA,Larmes de Cendre, 2012. N°365, Ralphanie MWANA KONGO,La boue de Saint-Pierre, 2013 N°364, Usmaan PARAYAA BALDE,Baasammba maa Nibe nder koydol, 2012. N°363, Stéphanie DONGMO DJUKA,Aujourd’hui, je suis mort, 2012. N°362, Néto de AGOSTINI,Immortels souvenirs, 2012. N°361, Epi Lupi ALHINVI,Pays Crépuscule, 2012. N°360, Elie MAVOUNGOU,Les Safous, 2012.N°359, Cosmos EGLO,Du sang sur le miroir, 2012. N°358, AYAYI GBLONVADJI Ayi Hillah,Mirage, Quand les lueurs s’estompent, 2012. N°357, Léonard Wantchékon,Rêver à contre-courant,2012. N°356, Lottin Wekape,J’appartiens au monde, 2012. N°355, Kolyang Dina Taïwé,rupture ou les déboires d’une La conversion,2011. N°354, Blaise APLOGAN,Gbêkon, je journal du prince Ouanilo, 2011. N°353, Sa’ah François GUIMATSIA,Des graines et des chaînes, 2011.
Willy Kangulumba Munzenza
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© L’Harmattan, 2014 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-343-04733-1 EAN : 9782343047331
Aux abeilles,
pour ce sens de solidarité qui amène au miel.
Aux jeunes,
parce quedemainest dans leurs mains.
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Cocorico!Cocorico !Grand Coq semblait très décidé Le à réveiller tous les habitants du village. Son cri aigu retentissait avec beaucoup plus d’entrain ce jour-là. D’ordinaire, il chantait à intervalle plus ou moins régulier et même avec un peu de nonchalance. Parfois, les habitants surpris par le lever du soleil se demandaient même si le Grand Coq avait chanté. Ils se lamentaient de ne l’avoir pas entendu et justifiaient ainsi leur réveil tardif. Mais ça, c’était pour les autres jours, donc du passé. Aujourd’hui, l’activité du Grand Coq avait quelque chose d’affolant. Jamais ses cocoricos ne s’étaient succédé à une allure aussi saccadée. Beaucoup y voyaient le signe d’un malheur à venir ; d’autres ne s’en émouvaient même pas outre mesure. Tout au plus mettaient-ils l’insolite prestation du gallinacé sur le compte du beau temps qui s’annonçait au sortir de la saison des pluies.
De quelque camp que l’on fût, personne n’eut pourtant la certitude de ce qu’il pensait. Le village de Kisenga se réveilla donc dans une sorte de lourdeur inquiète qui laissait libre cours à toutes les hypothèses. Le chef Senga fut curieusement l’un des rares habitants à n’avoir exprimé aucune opinion sur la situation. C’était de sa part beaucoup moins un choix stratégique qu’une question de sincérité : la veille, il avait bu un peu de vin de masendi, espèce de palmiers de forêt, et avait eu un sommeil divin. Il n’avait pas du tout entendu les cocoricos qui affolaient ses protégés. Son silence, qui en d’autres circonstances précédait une grande démonstration de sagesse, était cette fois honnête. Le chef Senga ne pouvait parler de ce qu’il n’avait entendu. Ce fut tant mieux d’ailleurs, car jusqu’à la
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