Fragance passionnelle

Fernand Moll

Description

Comment affronter la mort lorsqu'on a toute la vie devant soi? À vingt-deux ans, Paul mène une vie saine. Sportif, il ne boit pas, ne fume pas. Pourtant, une douleur dorsale va lui apprendre la terrible vérité: une tumeur maligne s'apprête à abréger ses rêves. L'amour parviendra-t-il à le sauver? En hommage à son neveu décédé, Fernand Moll nous invite à partager quatre mois de la vie d'un jeune malade, sondant avec justesse ses peurs, ses doutes, ses pensées les plus intimes. Un récit douloureux mais aussi une belle leçon d'espoir, lorsqu'à la chronique réaliste du combat contre le cancer se greffe une romance salvatrice.

Sujets

• Guérison
• Maladie
• Mort
• Tumeur

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 23 décembre 2014
• Nombre de lectures: 33
• EAN13: 9782342032604
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Fragrance passionnelle

Fernand Moll Fragrance passionnelle

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0120082.000.R.P.2014.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2014

Quatre mois de la vie d’un jeune malade. Une simple histoire née de mon imagina- tion, inspirée par l’état de santé de mon neveu, qui avant de disparaître a vécu une doulou- reuse épreuve. J’ai écrit cette histoire comme j’aurais sou- haité qu’elle se termine.

Aujourd’hui, j’ai longuement pensé à une situation ex- trêmement délicate. Celle d’une personne anonyme confrontée à une fatalité difficilement admissible. Mon personnage : un jeune homme que je nommerai Paul. Âgé de vingt-deux ans, taille 1,70 m, cheveux châ- tain clair frisés, yeux bleu vert. Célibataire, fonctionnaire à la préfecture de son département, l’Ain. Il partage le bureau de l’imprimerie avec une jeune fille du même âge. Après le décès de son père, il a quitté le nid maternel pour vivre dans un petit studio du centre-ville. Il adore faire un jogging d’une heure le samedi matin sur une piste aménagée faisant le tour du lac de la base plein air de Bouvent à Bourg-en-Bresse. Ainsi qu’une heure et demie de gymnastique en salle le dimanche matin. Un seul ami et confident : Alexandre, son voisin guère plus âgé que lui, avec qui il partage de temps à autre une sortie ou une bière en regardant un film ou du sport à la télé. Depuis deux mois environ il souffre de douleurs dorsa- les, ce qui l’oblige un jour à consulter son médecin de famille. Celui-ci, après examen, lui ordonne de prendre des mé- dicaments qui devraient le soulager assez rapidement. Deux semaines plus tard, ses douleurs persistent. Le médecin a alors recours aux antibiotiques. Plusieurs jours après, aucune amélioration.

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Le docteur lui conseille alors de prendre rendez-vous chez un spécialiste en lui remettant une lettre d’introduction. Ce spécialiste entreprend une auscultation minutieuse, constate au toucher une grosseur anormale dans le dos. Il lui demande d’effectuer dans un premier temps plu- sieurs analyses de sang et une radio de son dos. Les résultats s’avèrent légèrement inquiétants, ce qui l’entraîne à lui faire faire un scanner. Les réponses lui parviennent assez rapidement et pa- raissent délicates. Il doit l’informer qu’il est atteint d’une grave maladie. À partir de cet instant, je vais prendre la place de mon personnage. Supposons que je sois seulement âgé d’une vingtaine années. Je n’ai vécu que le quart de mon existence. Je me trouve dans le cabinet du spécialiste, qui doit m’informer sur la maladie qui me fait souffrir davantage chaque jour. Les médecins, nous le savons, se sont forgé une solide carapace, ils ont côtoyé tellement de malades qu’ils ne peuvent s’apitoyer sur un cas particulier, au risque de se perdre eux-mêmes. Alors, pour lui, la franchise reste la plus évidente des solutions, bien qu’elle ne soit pas toujours facile à dire. Il s’est renseigné auparavant auprès du médecin de fa- mille, lequel connaît parfaitement ses patients. Sur ses conseils il sait de quelle façon il devra s’adresser à moi, il choisira donc la solution la plus adap- tée.

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