''. ^,' : - ' LES JEUX DU CIRQ_UE ET LA VIE FORAINE HUGUES LE ROUX ILLUSTRATIONS DE JULES GARNIER PARIS E. LIBRAIRIE PLON PLON, NOURRIT et C". IMPRIMEURS-ÉDITEURS RUE GARANCIERE, 10 ^^^çftRY X. L4 LES JEUX DU CIRQUE ET LA VIE FORAINE ... Enfin, de son vil échafaud Le clown sauta si haut, si haut, Qu'il creva le plafond de toiles son du cor et du tambour, Et, le cœur dévoré d'amour. Alla rouler dans les étoiles. Au Théodore de B.\nville. m NW » ^ L'auteur et les éditeurs se réservent le droit de traduction et de reproduction à l'étranger. Cet ouvrage a été déposé au ministère de l'intérieur (section de la librairie) en novembre 1889. // a été tiré de cet ouvrage 50 exemplaires sitr papier de la Manufacture impériale du Japon. PARIS. TYPOGRAPHIE DE E. PLON, NOURRIT ET C", RUE GARANCIÈRE, S. PRÉFACE Le premier titre de ce livre a été : Les Banquistes; on excellentes : l'a effacé le pour deux raisons qui à l'examen paraissent public l'eût grand mal entendu, et il eût certainement blessé les intéressés qui l'auraient compris. Aussi trouvera cette bien, si l'on consulte les (??/;/;o/ dictionnaires d'étymologie, on saltimbanque, ////5 répandu que celui de banquiste, : racine certaine Saltimbanque, ^. ;//., de l'italien saltimbanco, proprement : qui saute ...
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LES
JEUX
DU CIRQ_UE
ET
LA VIE FORAINE
HUGUES
LE
ROUX
ILLUSTRATIONS DE JULES GARNIER
PARIS
E.
LIBRAIRIE PLON PLON, NOURRIT et C". IMPRIMEURS-ÉDITEURS
RUE GARANCIERE, 10
^^^çftRY
X.
L4
LES
JEUX
DU CIRQUE
ET
LA VIE FORAINE
... Enfin, de son vil échafaud Le clown sauta si haut, si haut,
Qu'il creva
le plafond de toiles son du cor et du tambour, Et, le cœur dévoré d'amour. Alla rouler dans les étoiles.
Au
Théodore de B.\nville.
m NW
»
^
L'auteur
et
les
éditeurs se réservent le droit de traduction et de reproduction à l'étranger.
Cet ouvrage a été déposé au ministère de l'intérieur (section de
la librairie)
en novembre 1889.
// a été tiré de cet ouvrage
50 exemplaires
sitr papier
de la Manufacture impériale du Japon.
PARIS.
TYPOGRAPHIE DE
E.
PLON, NOURRIT ET
C",
RUE GARANCIÈRE,
S.
PRÉFACE
Le premier
titre
de ce livre a
été
:
Les Banquistes; on
excellentes
:
l'a effacé
le
pour deux raisons qui à l'examen paraissent
public l'eût
grand
mal
entendu, et
il
eût certainement blessé les intéressés
qui l'auraient compris.
Aussi
trouvera
cette
bien, si l'on consulte les
(??/;/;o/
dictionnaires d'étymologie, on
saltimbanque, ////5 répandu que celui de banquiste,
:
racine certaine
Saltimbanque,
^.
;//.,
de l'italien
saltimbanco, proprement
:
qui saute sur un banc
[latin, saltare in
banco).
De même
l'italien
a aussi cantimbanco, chanteur de tréteaux.
J'ajoute que
si,
après être remonté aux étymologies des mots
celle
saltimbanque, banquiste, on vient à chercher
du mot banquier,
on s'apercevra qu'un
dérivés.
même
radical « banco » est commun à ces trois
Dans
les
foires d'autre/ois, deux personnages élevaient un
ij
Préface.
petit tréteau,
ce «
un
«
banc
»
/
le
c/iaiigcur d'or et l'acrobate. Peut-être
banc
» servait-il
déjà de tremplin
pour mieux sauter au ban-
quier
comme au
hanç\[iïslQ,
peut-être faudrait-il remoîitcrjusque-là
pour retrouver
l'origine exacte de cette locution dont l'usage est
:
aufourd'hui si répandu
lever
le
pied.
la lecture de cet
Quoi
qu'il en soit, on
comprendra mieux après
ouvrage que l'acrobate contemporain, assagi, enrichi, embourgeoisé,
repousse avec indignation un terme argotique qui semble lui assigner
une communauté d'origine avec nos modernes financiers.
Cette intolérance n'est certainement pas l'unique
la lecture de ces
ctonncment que
la prétention
pages reserve au
lecteur.
Nous avons
de
le
conduire au seuil d'un monde inconnu.
de 7ious donner à ce travail qui ne nous a pas absorbes
trois
Avant
pendant moisis de
graphiques
qiiiste.
années, j'ai fait des recherches bibliocomplètes sur
la
et
iconographiques
question
ban-
La
conclusion a été que nul auteur français ou étranger
s'était occupé
méritant attention ou emprunt ne
original.
jusqu
'ici
de ce peuple
Le
directeur de l'LLippodrome, AL. LLoucke, avait bien
voulu mettre à notre disposition une série de lithographies publiées
en Allemagne.
Le
texte et la vérité d'observation
'ont
faisaient ici si
fort défaut, que ces dessins n
pu nous
être
d'aucun secours.
la
De même pour
les
Saltimbanques que
M.
Escudier a publiés, à
fin de l'Empire, chez
Michel Lévy. Le seul mérite de M. Escudier
le tort
fut de découvrir un sujet inconnu. Ll eut
d'écrire sans renseile
gnement, sans pittoresque, sans philosophie, avec
et
ton de légèreté
les
d'insupportable badinage qui est
commun
à presque toutes
publications de cette époque.
Plus récemmentun écrivain consciencieux et qui aime les acrobates,
M.Dalsème^ a publié sous
ce titre
:
Le Cirque
à pied et à cheval,
un