Direction l'inconnu

Descret

Description

Je ne sais pas si vous allez comprendre ce que j'ai écrit, mais ce sont mes pensées, mes sentiments, ce que je ressens face à la vie et au système de vie qui nous est imposé, ce n'est peut-être pas la meilleure façon de contrôler l'être humain, peut-être que c'est la meilleure qu'on puisse inventer, je ne sais pas. Tout ce que je sais sur ce qui nous entoure est que ce que l'on vit n'a aucun sens, cela ne nous mène nulle part [...]. "Direction l'inconnu" est le fruit acide du désarroi de Descret; ce texte est le rejeton d'une incompréhension absolue: celle d'un homme, pourtant installé, qui ne saisit pas le sens de la société, de l'humanité et plus largement de l'existence même... De là, en absence de lumière, ces ténèbres qui planent sur un écrit autobiographique où les mots et les constats sont de plomb, où les réflexions sont amères et les voies de secours comme toujours-déjà condamnées. Dérangeant, polémique, fort, un texte qui ne manque pas d'ébranler son lecteur.

Sujets

• Révolte
• Autobiographie

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 27 mars 2014
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9782924312384
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Direction l’inconnu

Descret Direction l’inconnu

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0118947.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2014

Arme suicide Le supposé contrôle des armes à feu coûte des milliards pour ne servir qu’à savoir qui a des armes, mais ne sert pas à autre chose ; ils ne savent pas ce que les détenteurs font vraiment avec. Voici pourquoi je dis cela, je suis un résident rural et, en quatre fins de semaine de suite, il y a eu un problème avec des armes à feu et le contrôle des armes n’a rien changé à tout cela. Une personne a été tuée par une balle perdue en ville et moi, j’ai vécu la même chose chez moi sur la balançoire de notre jardin : une balle nous est passée au-dessus de la tête à ma femme, nos deux enfants et moi. Quand j’ai fait venir la police, j’ai expliqué qu’ils tiraient au fusil depuis 9 heures du matin sans arrêt dans le bois en face de chez nous et ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient rien faire car c’était autorisé jusqu’à 150 mètres. Je lui ai répondu qu’une balle de calibre 22 peut aller jusqu’à 2 km, cela était peut-être même plus gros car je ne sais pas avec quoi ils tirent. Ils ne nous ont pas crus jusqu’au moment où ils ont entendu les coups de feu ; là, ils ont réagi et sont allés les avertir. Le pire dans tout cela, c’est quand ils nous ont dit qu’ils ne pouvaient réagir seulement s’il y avait impact, blessure ou mort d’une personne. Incroyable, n’est-ce pas ? L’autre fin de semaine après, il y a eu des coups de feu tirés entre un policier et une personne, blessée encore une fois. Et encore l’autre fin de semaine après, des saisies d’armes à feu non-enregistrées et illégales ont eu lieu car

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des personnes ont déposé des plaintes depuis le temps que cela durait ! Alors le contrôle d’armes à feu auquel vous tenez abso- lument ne sert pas à grand-chose à part nous coûter des milliards que l’on n’a pas. Aucune utilité à part savoir qui a des armes à feu. Ils peuvent faire du tir de fusil et de carabine où ils le veulent (ou presque) et la police ne peut rien faire à moins d’un impact, une blessure ou la mort. Quelle belle invention, le registre des armes à feu ! Sinon, donner bonne conscience à nos politiciens… Tout comme le suicide, on essaie de vous faire croire que l’on peut vous aider avec une multitude d’organismes vivant aux crochets de l’État. On ne peut aider une per- sonne qui a décidé de le faire, peut-être que l’on peut aider une personne qui pense à le faire, mais pour combien de temps ? Manifestement, je suis rendu à une étape de la vie où la confusion est à son paroxysme. Que vais-je devenir ? Je regarde la nature vivre et elle ne se pose pas de questions, ils ne font que vivre et mourir. Je croyais que j’avais réussi à combattre ma colère mais elle est revenue de plus belle, j’ai réussi à garder un cer- tain contrôle, mais toute la frustration que j’ai en moi est tellement forte que je ne sais pas si je réussirais à la com- battre. Le mot suicide est revenu en moi, même si j’applique « je t’aime », « je suis désolé », « s’il te plaît », « pardonne-moi », « merci », je le redis encore et encore. Un combat contre cette compagnie qui n’en finit plus, peu importe le travail que tu fais car ils te remettent en ques- tion tout le temps. Je suis à bout de forces, que dois-je faire ? On a eu des élections dans notre belle province et le parti politique qui a remporté la victoire (si victoire il y a) l’a fait avec une minorité qui va diriger la majorité, et on appelle cela de la démocratie. Un parti politique péquiste, socialiste, communiste, indépendantiste, maintenant ima-

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