…JE SIGNE.
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Description

Et à 4 on recommence.
Attention à la gamelle !

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Publié le 17 janvier 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e|1 …JE SIGNE.Comme partout dans les foyers où l’on pouvait se le permettre, j’avais ma tirelire en forme de cochon rose bien dodu et bien ventru. Mais c’était mes parents qui m’autorisaient de m’en servir qu’à de grandes occasions. Je leurs ai toujoursreproché de ne pas avoir d’argent de poche qui m’aurait permise d’acheter des bonbons toute seule comme une grande.Ce qui est à l’origine d’une autre histoire que je vous raconterais plus tard.er Dans la salle de séjour, ma grand-mère qui était une bricoleuse de tout 1 ordre, avait transformé un petit placard en une jolie vitrine. Première difficulté, son ouverture qui pour une gamine même plus grande que son âge, mais ayant de la guimauve à la plage des muscles et très peu de force dans les doigts. Laseconde et non des moindre sa disposition près de l’entrée sans porte de la chambre de ma grand-mère. Elle avait le sommeil très léger. La tête de son lit était mitoyenne au mur de la salle à manger. La troisième était de me réveiller bien plutôt que bonne maman. De m’habiller en silence.De récupérer mon cochon avec une extrême minutie, délicatesse sans faire un geste malencontreux. D’éviter le moindre petit bruit qui aurait pu lui donner des soupçons sur ce qui se tramait dans son dos. Tant et tant les écueils étaient nombreux, à l’ouverture, la re-fermeture de la vitrine. Tenir ma tirelire dans la main, en ayant toujours à l’esprit de ne pas la faire bouger pour éviter que les pièces en bougeant ne me trahissent et pleins d’autres petits détails valant chacun son pesant d’or.J’avais même prévu de partir avec un panier dans lequel j’avais entreposé bien maintenu mon petit cochon dans des habits, le recouvrant même. Avec toutes les précautions d’usages comme si je devais transporter un flacon de nitroglycérine. Mais le plus dur restait à faire. L’été ma grand-mère travaillait dans sa chambre et l’hiver dans la salle à manger le chauffage s‘y trouvant.Pour voir ses clients à leur arrivée elle avait imaginé un astucieux jeu de glaces qui lui permettait sans se déplacer de savoir qui c’était.Par contre au cas ou elle occupée dans ma chambre ou la cuisine et qu’elle n’entendait pas la sonnette, il y avait un système sonore qui avertissait si quelqu’un entrait ou sortait dans le cas qui nous intéresse. C’était imparable jusqu’à ce que j’y mette mon grain de sel.L’astuce était d’ouvrir la porte très doucement, en se positionnant de manière à faire presque face au système, puis à un moment donner de bloquer la sortie intempestive, plus que bruyante du petit bout de ferraille se trouvant dans une fente de la porte. Je ne lui en ai jamais parlé même à l’époque, ce qui m’a autorisée de sortir plus tard en toute discrétion à ma guise.
P a g e|2 L’inconvénient de cette astuce, c’est qu’elle ne marchait que de l’intérieur.Combien de fois j’ai du ruser, improviser pour lui expliquer pourquoi j’entrais alors qu’elle ne m’avait entendue sortir.Lorsque j’ai eu mes clés c’était plus cool.Pour comprendre ce qui m’a coulée faisons le tour du propriétaire. En deux, trois mouvements le tour en est fait. Lorsqu’on rentre petit couloir se terminant dans la chambre de bonne maman.Au milieu sur la gauche un porte donnant sur la cuisine. Dans le prolongement de cette dernière, ma chambre avec une fenêtre à gauche er donnant sur la cour intérieure de nos voisins du 1 étage à 8 mètre de distance, mesuré grâce à du fil à plomb par ma grand-mère exactement le 21 décembre 1983. Juste à l’entrée de celle-ci à droite, une porte qui s’ouvre sur la salle à manger.Au dessus de celle-ci une petite porte à double battant ouvrant sur le grenier assez important. On y accède par une échelle en bois que l’on récupère ou que l’on range c’est selon derrière le canapé se situant le long du mur de ma chambre. A l’origine, il devait devenir une chambre supplémentaire qu’il a été impossible de réaliser par manque de place. En face grande fenêtre donnant sur la rue, idem pour la chambre de bonne maman avec vue plongeante sur le toit d’en face.L’orientationsur les balconnets des 2 pièces était Sud-ouest. Pour les deux autres pièces, le contraire. Le soleil de l’est, me rendait visite dans la matinée.ème Nos W.C. étaient au 4étage, hors de l’appartement, et chaque matin on y montait le pot de chambre familial de la nuit. Dès que je fus en âge de le faire, c’est moi qui me le coltinais.Pour se doucher on descendait le baquet qui était sur le vaisselier qu’il fallait vider une fois terminé dans un petit évier. Dingue car le commis d’office, c’était toujours Bibi.Combien d’inondations avons-nous eu par manque de précision lors du vidage ou parce que l’évier était trop petit par rapport au débit d’eau qui s’écoulait du bac ou qu’il était simplement bouché. Pour sortir j’avais 2 solutions :La plus compliquée passerpar la chambre de bonne maman, et l’option choisie par toutes 2, la plus simple par la cuisine. prise la main dans le sac, je n’ai pu que m’expliquer, en lui demandant surtout de ne pas parler à ma mère de cet acte répréhensible. Maman vivait avec monbeau père 6 rue de l’Université, donc était absente aux moments des faits. Ce qui a été tenu. Depuis lors, finies mes envies de partir de chez ma Grand-Mère. Par contre la toutedernière fugue, je j’ai faite en pension, quand j’étais à St Génis-Terrenoire, dans le département de la Loire (42) Je ne me sentais plus acceptée autant par les pensionnaires et surtout par les éducateurs. Donc contre envers et contre tous, n’en faisant qu’à ma tête, j’ai décidé de prendre
P a g e|3 la poudre d’escampette et de jouer lafille de l’air.Le résultat ne s’est pas fait attendre.Je me suis retrouvée directement sans passer par la case départ, qui pour moi était Montpellier, dans un autre pensionnat à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales (66).
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