Journet de l'an II

Serge Bouchet De Fareins

Description

Claude Journet fut pour beaucoup l'archétype des officiers de Napoléon : âpre à la douleur, courageux au combat, soucieux de ses hommes, aimé et respecté de ceux-ci, d'une fidélité sans faille à l'Empereur. Sa vie n'a été qu'un long jour de civisme, de probité et d'honneur, telle est l'épitaphe gravée sur le mausolée du chef de bataillon Journet : magnifique hommage qui résume l'homme et pourrait se passer de commentaires. En ces temps où, à tort ou à raison, nombre de Français se prennent à douter de l'avenir de notre vieille nation, il a paru à l'auteur utile et rassurant de pouvoir s'imprégner du bel exemple de Claude Journet.

Sujets

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• Histoire

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 05 septembre 2014
• Nombre de lectures: 9
• EAN13: 9782336357034
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 6 Mo

Extrait

resterait pas moins l’archétype des ofIciers de Napoléon : âpre à

respecté de ceux-ci, d’une Idélité sans faille à l’Empereur. Comme

doute les plus douloureuses, les plus lentes à se refermer.

après le désastre de Waterloo. Pour autant, n’acceptant ni de céder

service de la réconciliation de ses compatriotes. Homme de caractère, administrateur avisé, empreint de modernisme, il a continué à servir son pays, avec désintéressement et dévouement.

telle est l’épitaphe gravée sur le mausolée du chef de bataillon Journet : magniIque hommage qui, à lui seul, résume l’homme et pourrait se passer de commentaires. En ces temps où, à tort ou à raison, nombre de Français se prennent à douter de l’avenir de notre vieille nation, il a paru à l’auteur utile et rassurant de pouvoir s’imprégner du bel exemple de Claude Journet.

exemplaire d’un ofIcier supérieur de la Grande Armée

à cet ofIcier et à ses compagnons d’armes se prolonge

Serge BOUCHET de FAREINS

JOURNET DEL’ANII

La vie mouvementée du chef de bataillon Claude Journet

(17681861)

e 2 édition revue et augmentée

Préface de Franck TESTART

Roman historique

8/09/14 18:20:02

JOURNET DE L’AN II La vie mouvementée du chef de bataillon Claude Journet (1768-1861)

Images intérieures : Dessins originaux, à la plume, d’Agnès du Bellay

Serge BOUCHET de FAREINS

JOURNET DE L’AN II La vie mouvementée du chef de bataillon Claude Journet (1768-1861) Roman historique

e 2 édition revue et augmentée

Préface de Franck TESTART Historien

DU MÊME AUTEUR : Aux Éditions L’Harmattan e - Avis de recherche, comédie en 3 actes, L’Harmattan, Paris,2 édition, mai 2014. e - Le diable dans le grenier, une enfance en Armorique, 1943-1949,2 édition revue et augmentée,L’Harmattan, Paris, janvier2014. - Madagascar, île meurtrie ,impressions de campagne d’un capitaine, 1947-1949,L’Harmattan, Paris,décembre 2013. Préface de C. Vigoureux. - De l’Ain au Danube, témoignages de vétérans de la Première Armée Française,L’Harmattan, Paris,novembre 2012. Préface du général de Corps d’Armée A. Sciard. Autres - Vous ne passerez pas ! La résistance du département de l’Ain à l’invasion austro-prussienne de 1813,essai historique, ÉditionsAu cœur de ma plume, Marboz, 2007.Préface de P. Soubelet, préfet de l’Ain. - Fugues et escapades, nouvelles, contes et poèmes, Le Manuscrit, Paris, 2007, épuisé. re - Le diable dans le grenier, Le Manuscrit, Paris, 2007, 1 édition, épuisé. - Avis de recherche, pièce de théâtre en 3 actes, Le Manuscrit, Paris, 2006,épuisé. - Journet de l’An II ,biographie romancée d’un officier de la Grande Armée de Napoléon Ier. Préface de F. Testart, dessins à la re plume d’Agnès du Bellay. Éditions de La Tour Gile, Péronnas, 1992. 1 édition, épuisé.

À la mémoire de mon père, le colonel Pierre Bouchet de Fareins [1908-2000] quia su affectueusement m’inspirer le goût et le respect de l’Histoire, et de mon oncle, le colonel Yves du Couëdic [1910-1992] qui,frappé d’un cancer, m’a encouragé jusqu’à son dernier souffle à écrire cet ouvrage. À Claude, Geoffroy et Olivier, premiers lecteurs et critiques (parfois un peu contraints), de pages laborieusement rédigées sur un lit d’hôpital. Avec toute mon affection.

PRÉFACE Lorsqu’en avril1992, Serge de Fareins m’a demandé de bien vouloir écrire la préface de son premier livre, paradoxalement à l’usage en vigueur pour ce genre d’exercice, c’est moi qui me suis senti triplement honoré. Honoré tout d’abord de pouvoir témoigner sur la page blanche de l’amitié qui me lie à l’auteur et à ses proches. Ainsi sous ma plume les mots, symboles de nos passions communes, s’étalaient. L’Histoire et d’autres centres d’intérêt nous rapprochaient ; le pays breton nous berçait dans nos rêves les plus lointains ; surtout, notre goût partagé pour la création littéraire trouvait un écho dans la publication de cet ouvrage. J’étais d’autre part honoré de pouvoir faire foi de la qualité des investigations et travaux de l’auteur. J’avais connu le rare privilège d’être associé, dans des discussions, à l’émergence du projet initial : la rédaction de quelques pages biographiques. Dans la ferveur et la passion, l’enquête avait pris corps en des notes, un texte, un ouvrage. Elle avait parfois emprunté les sillages de l’aventure, du hasard où abondent les faits cocasses, la grisaille des pistes qui se perdent et l’éclat des découvertes inattendues. L’ivresse de la recherche faisait son œuvre. Elle poussait même parfois l’auteur à des actes ou attitudes curieux. C’est ainsi qu’un jour, me raconta-t-il, un gardien du Musée des Invalides le remarqua alors qu’il s’animait devant des vêtements militaires, s’approchait, collait son nez à la vitrine, reculait brusquement tout excité et se figeait dans une rectitude qui semblait forcée, l’esprit bourdonnant de pensées. Puis saisissant son petit carnet d’un geste empressé, il s’agenouilla sur le sol glacé et se mit à dessiner certains éléments de l’uniforme qui lui faisait face, l’uniforme de Claude Journet ! Que de fois a-t-il éprouvé bonheur, déceptions, revirement, lassitude, enthousiasme dans le dédale des couloirs d’archives ou de musées comme Thésée dans le labyrinthe guidé par son fil qui se relâche, se tend, manque de rompre et le conduit cependant à la lumière ? J’étais honoré enfin de prouver, par l’exemple de Serge de Fareins, l’impulsion que pouvait transmettre à ses membres la Société d’Émulation de l’Ain à laquelle nous étions tous deux attachés. Sans s’immiscer ou gêner le travail et la liberté de chacun dans ses démarches, elle avait su donner l’envie d’écrire, de communiquer à un homme d’abord peu touché par l’étude historique dans sa formation initiale. Mais par des conseils, des pistes de recherches, des échanges avec des collègues, cet esprit si propre à créer l’émulation, l’auteur avait pu développer ses talents de conteur, les organiser, les façonner comme un sculpteur fait jaillir entre ses doigts les formes les plus évocatrices 9