Le Théâtre allemand
436 pages
Français

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Le Théâtre allemand , livre ebook

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Description

Cet ouvrage évoque les grands représentants du théâtre de langue allemande, tels que Lessing, Goethe, Lenz, Schiller, Kleist, Tieck, Grabbe, Schnitzler, Hofmannsthal, Horvàth, Dürrenmatt, à travers des oeuvres emblématiques allant de la seconde moitié du XVIIIe siècle à la 1re moitié du XXe siècle. A traves la variété des personnages et des intrigues se profilent des conceptions, des questionnements, des critiques et des révoltes qui restent d'actualité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2015
Nombre de lectures 75
EAN13 9782336376974
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Critiques littéraires
Collection fondée par Maguy Albet
Dernières parutions

Alya CHELLY-ZEMNI, Jean Giono. Du mal-être au salut artistique , 2015.
Francis IMBERT, Lire Rosie Carpe de Marie NDiaye , 2015.
TONTONGI, La Parole indomptée / Pawòl an mawonnaj , suivi de Memwa Baboukèt / Mémoire de la muselière , 2015.
Moussa COULIBALY (dir.), Le roman féminin ivoirien , 2015.
Luis NEGRO ACEDO, Ecrivains espagnols exilés à Paris (de 1939 à nos jours), Un chapitre bilingue de la culture française , 2015.
Véronique DUFIEF-SANCHEZ, Musset. La Leçon des proverbes , 2014.
Daniel S. LARANGÉ, Sciences et mystique dans le romantisme social. Discours mystiques et argumentation scientifique au XIX e siècle , 2014.
Saadia Yahia KHABOU, Évocation de la peinture figurative classique dans quelques œuvres de Butor, Quignard et Bonnefoy , 2014.
Amadou OUÉDRAOGO, L’Univers mythique d’Ahmadou Kourouma. Entre vision et subversion , 2014.
Mohamed KEÏTA, Tierno Monénembo. Une approche psychocritique de l’œuvre romanesque , 2014.
Françoise NICOLADZE, Relire Jorge Semprun sur le sentier Giraudoux pour rencontrer Judith, 2014.
Shahla NOSRAT, Tristan et Iseut et Wîs et Râmîn. Origines indo-européennes de deux romans médiévaux , 2014.
Akiko UEDA, Relectures du Ravissement de Lol V. Stein autour de la différence sexuelle , 2014.
Neila MANAI, Poétique du regard chez Alain Robbe-Grillet , 2014.
Denisa-Adriana OPREA, Nouveaux discours chez les romancières québécoises , 2014.
Titre
Aline Le Berre






Le Théâtre allemand

Société, mythes et démythification




Préface de Maurice Abiteboul
Du même auteur
Criminalité et Justice dans les Contes nocturnes d’E.T.A. Hoffmann. Une image noire de l’homme , Bern, Berlin, Paris, Wien, Peter Lang, 1996.
Prémices et avènement du théâtre classique en Allemagne 1750-1805. Influence et évolution de Lessing, Goethe et Schiller , Avignon, Editions de l’ARIAS, 1996.
Les déboires du juste ou les « malheurs de la vertu » dans les nouvelles de Kleist , Limoges, PULIM, 1999.
De Prométhée à la machine à vapeur. Cosmogonies et mythes fondateurs à travers le temps et l’espace , (dir.), Limoges, PULIM, 2004.
Grotesque et spatialité au théâtre , (co-dir. Florent Gabaude, Philippe Wellnitz), Bern, Berlin, Paris, Wien, Peter Lang, 2011.
Pouvoir de l’illusion. « Moi lyrique » et theatrum mundi dans la poésie baroque allemande et chez J.C. Günther , Limoges, PULIM, Collection Espaces Humains, vol. 14, 2012.
Le pouvoir au féminin. Identités, représentations et stéréotypes dans l’espace germanique , (en co-dir. avec Florent Gabaude, Angelika Schober), Limoges, PULIM, Col. Espaces Humains, vol. 19, 2013.




Ouvrage publié avec le soutien du centre de recherches EHIC
(E.A. 1087) « Espaces Humains et Interactions Culturelles »
de l’Université de Limoges.
Copyright

© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-72708-0
REMERCIEMENTS DE L’AUTEUR
Les divers chapitres de cet ouvrage correspondent, pour la plupart, à des articles déjà publiés dans la revue Théâtres du monde , dont l’éclectisme et la grande richesse constituent une stimulation incomparable à la recherche sur le sujet passionnant du théâtre. Toute ma reconnaissance va à Maurice Abiteboul, son directeur et fondateur, non seulement parce qu’il m’a autorisée à reproduire des contributions parues au fil des ans dans sa revue, mais surtout parce qu’il m’a inspiré l’idée de la présente publication. Qu’il soit très sincèrement remercié de son chaleureux soutien !
PRÉFACE
Aine Le Berre, professeur de langue et littérature germaniques et spécialiste reconnue du théâtre du Sturm und Drang , a réuni en un volume, sous le titre Le Théâtre allemand – Société, mythes et démythification , une sélection d’études parues initialement, au cours des vingt-cinq années écoulées, dans la revue Théâtres du Monde , publiée par l’Association de Recherches Internationales sur les Arts du Spectacle de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Elle est une de nos collaboratrices de la première heure et sa fidélité à notre revue ne nous a jamais fait défaut. Pour le plaisir et le bénéfice de nos lecteurs.
Sa recherche dans le domaine des théâtres de langue allemande est d’une telle variété, d’une telle richesse et d’une telle profondeur, et a abouti à la publication d’articles d’un tel intérêt, qu’il m’a paru hautement souhaitable que leur soit accordée une plus large audience et qu’ils soient proposés, au-delà du cercle restreint des spécialistes, à tous les amateurs éclairés de la chose théâtrale.
C’est aujourd’hui chose faite et je m’en réjouis.

Je me souviens encore du premier article qu’elle me proposa en 1992, « Dame ou grisette ? l’impossible apprentissage de la légèreté dans Liebelei d’Arthur Schnitzler ». Spécialiste moi-même de Shakespeare et du théâtre élisabéthain, j’étais assez peu familier des auteurs d’outre-Rhin. Je connaissais, certes, un peu Schnitzler, essentiellement pour ses admirables nouvelles. J’avais aussi une connaissance approximative des « grands » dramaturges allemands, Goethe et Schiller, mais je découvris avec Aline Le Berre, au fil des années, ce continent du théâtre allemand (ou de langue allemande, pour être plus précis) qui était alors pour moi jusqu’alors une véritable terra incognita .
Le présent ouvrage comporte vingt et un chapitres répartis en trois grandes parties. Il s’ouvre sur deux chapitres consacrés, l’un à Goethe et l’autre à Schiller. Il se clôt – comme en un chiasme dramatique – sur deux chapitres consacrés, l’un à Schiller et l’autre à Goethe. La boucle est bouclée. Mais entre ces deux moments d’ouverture et de clôture, au cours desquels ces deux étoiles de première grandeur, ces « phares » qui illuminent la scène, se détachent eux-mêmes avec une si grande netteté, nous partons à la découverte de ces dramaturges de moindre notoriété qui, sans avoir en aucune façon démérité, brillent d’une lumière plus pâle et sont restés pour la plupart, pour le grand public non initié, des figures aux contours parfois incertains. Ils cherchent – et trouvent, grâce à Aline Le Berre, – un éclairage dont les a privés, pendant si longtemps, l’ombre portée par les deux grands maîtres du théâtre allemand.
Outre Arthur Schnitzler, évoqué plus haut, et sur lequel nous trouvons ici une autre étude sur Liebelei – étude qui nous introduit dans « la Vienne des années 1900 » –, nous avons plaisir à découvrir un Napoléon que nous pensions pourtant bien connaître, avec Grabbe, qui nous révèle « la folie du monde dans Napoléon ou les Cent-Jours », à participer à « la fête dans La Visite de la vieille dame », en compagnie de Dürrenmatt, ou à pénétrer dans le monde de Kasimir und Karoline , avec Horváth, qui nous entraîne ici hors des sentiers battus, entre « culture ouvrière et relations amoureuses ». Nous naviguons entre « rêve et réalité » par la grâce de Kleist qui nous plonge dans l’univers de La petite Catherine de Heilbronn mais nous sommes soumis aussi à une réflexion sur les rapports entre amour et morale, tels que les expose Lessing, dans Minna Von Barnhelm , où sont scrutées les étapes qui mènent de « la faute à l’expiation », ou encore sommes conduits à une interrogation sur les problèmes quasiment insolubles que soulève, sans coup férir, la confrontation entre « esthétisme et mariage » dans L’Irrésolu de Hofmannsthal. Avec d’autres dramaturges, nous voyons, par exemple, ce qui peut advenir du « théâtre dans le théâtre », du moins d’après l’utilisation qu’en fait Ludwig Tieck dans Le Chat botté , et nous assistons au processus de « la démythification de la virilité » dans Le Précepteur et les soldats de Lenz ; et puis, au cœur d’une étude sur les mythes et croyances, nous revenons vers Lessing qui sait mettre en

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