Affranchis-moi
207 pages
Français

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Affranchis-moi , livre ebook

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207 pages
Français

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Description


La trilogie qui a fait chavirer les coeurs de milliers de femmes.


Emma, la trentaine, mariée, trois enfants, habite un confortable appartement parisien. Elle exerce son métier de psychologue au cœur de la capitale et Carl, son époux a récemment été promu associé au sein du cabinet d’avocats pour lequel il travaille.


Mais depuis un certain temps, elle sent sa vie lui échapper : son mari l’ignore et ne la touche plus, son activité professionnelle stagne et la routine l’enlise.


Jusqu’à cette soirée où elle rencontre le bel Esteban qui réveille en elle ses rêves enfouis, ses désirs cachés, ses fantasmes trop longtemps ignorés.


Incapable de résister au charme et au pouvoir qu’exerce sur elle cet homme, elle se laisse emporter dans un monde inconnu, fait de passion, de plaisir et de soumission où le sexe s’invite à chaque rencontre et la rapproche un peu plus de la véritable Emma !


***


Extrait :


« ...


– Vous savez que je peux vous plaquer contre ce mur tout de suite ?!


– Vous n’oseriez pas, on est dans un restaurant.


– Mon restaurant !


– Ne me touchez pas ou je me mets à crier.


Il se rapproche de moi dangereusement, pose ses deux mains sur mes genoux, je brûle d’impatience mais essaie de contrôler la situation et de croiser les jambes. Il m’en empêche, plante son regard dans le mien et s’approche un peu plus, remonte ses mains tout doucement jusqu’à l’ourlet de ma jupe. Comme je ne proteste pas il continue son ascension et se positionne entre mes deux cuisses, juste à l’entrée de mon sexe. Ma culotte fait barrage, pour le moment. Puis il retire ses mains et me relève, colle son corps au mien, je fonds littéralement et n’arrive plus à me contrôler, pourtant je veux résister, enfin une petite partie de moi essaie. Il me pousse dans l’angle et me colle contre le mur, referme le paravent, son odeur est merveilleuse, je me sens excitée et apeurée comme une bête prise au piège. Il insère son genou entre mes cuisses et me les écarte violemment, un cri s’échappe alors de ma bouche qui s’entrouvre. Il pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse avec empressement, sa cuisse gauche appuie sur mon sexe, je me sens liquide, je mouille comme jamais et il doit le sentir. Toute ma circulation sanguine est au niveau de ma chatte, je sens mon cœur battre et les afflux de sang gorger mon vagin. Mon ventre l’appelle, n’a qu’une envie c’est sentir sa bite, là, maintenant... »


***



L'auteure :


Eva Adams est la reine inconstestée de la littérature érotique et BDSM. Chargé de ses expériences et de ceux qui l'entourent, elle nous livre des textes poignants, puissants. Cette trilogie est inconstestablement la plus chaude qu'il soit.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 316
EAN13 9791034803743
Langue Français

Extrait

Affranchis-moi
Trilogie Panama

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Eva Adams
 
 
Affranchis-moi
Trilogie Panama
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions 2020

 
Mot de l’éditeur
 
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Avertissement
 

 
Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
Assise à la table de la cuisine devant mon petit-déjeuner, je profite du calme avant la longue journée qui m’attend. Mon mari sort de la salle de bains. Sans même un regard, il passe devant moi, il sent bon, ses cheveux bruns sont plaqués en arrière, son costume impeccablement coupé laisse apparaître sa carrure, il enfile ses chaussures, la pièce manquante venant compléter l’armure du parfait avocat.
— T’as fait chauffer du café ?
— Oui, ta tasse est à côté de la cafetière, dis-je ayant déjà tout prévu.
— Tu peux me le servir ? Je vais être en retard.
Je lui verse son café et me rassieds lourdement, qu’est-ce que mon corps pèse ce matin ! Je n’ai pas très bien dormi, je sens que quelque chose se trame, quelque chose dans l’air rôde autour de moi, m’enveloppe comme une brume épaisse. J’ai du mal à avancer. Mais qu’est-ce qui t’arrive Emma ? Je suis en vigilance orange ! Le mode laser est enclenché, à l’affût de tout ce qui se passe autour de moi. Carl s’assied à la table, boit son café d’une traite, me pose un bisou rapide sur la tête et me jette :
— J’y vais, ne m’attends pas pour déjeuner, ce soir non plus je rentre tard, j’ai une grosse réunion qui va durer. Pense aux enfants !
« Pense aux enfants ? Mais ça veut dire quoi ? J’y pense tous les soirs aux enfants, d’ailleurs il n’y a que moi qui y pense ! » Ses pas précipités s’enchaînent, la porte claque et je me retrouve là, seule devant ma tasse de thé, avec ce poids posé sur le dos, toute la face arrière de mon corps aiguisée et affûtée. Eléonie est déjà partie au collège, j’ai juste le temps de prendre ma douche avant de réveiller Mathieu et Marie.
 
L’eau qui coule sur mon corps, qui devrait me faire du bien, me brûle la peau. J’étale mon shampooing sur mes longs cheveux châtains, mon après-shampooing, mon gel douche… Ces senteurs que j’aime d’ordinaire m’écœurent aujourd’hui, comme si tous mes sens étaient exacerbés. J’enfile un pantalon et un chemisier, comme d’habitude des vêtements simples et confortables dans lesquels je passe inaperçue. Un jour peut-être, j’aimerai ce corps. Coiffure, maquillage, quelques gouttes de parfum, mon préféré, aux notes d’amande, de vétiver, une petite pointe de musc et de myrtille. Ça, c’est un parfum à tomber par terre, ce n’est pas anodin, il s’appelle « Épouse-moi », au moins j’aurai une touche de gaieté dans ma journée. Mes chaussures, mon sac à main, mon téléphone dans lequel tient toute ma vie de femme, je remercie d’ailleurs l’homme qui est arrivé à accomplir cet exploit.
Les enfants sont prêts, si je me dépêche de les déposer à l’école, j’aurai le temps de prendre un thé avant ma première consultation. J’insère la clé dans la serrure, ferme la porte de l’appartement, nous descendons les quatre étages qui nous mènent au rez-de-chaussée quand j’entends derrière moi :
— Madame Vidarli, madame, attendez, j’ai quelque chosse à vous dire !
Je me retourne et… oh non ! Encore elle, c’est une plaie cette gardienne. Tous les propriétaires de l’immeuble s’en plaignent, elle fouille dans notre courrier, connaît toutes nos habitudes et ne manque pas de nous faire des remarques déplacées. Elle fait très bien son travail au demeurant, mais cause tellement de soucis et est si désagréable que tout le monde l’évite. Que me veut-elle cette fois-ci ? A-t-elle trouvé un nouveau moyen de m’importuner de bon matin ?
— Je n’ai pas le temps, madame Ramirez.
— Ça se dit Ramiress, madame Ramiress, mais vous le faites esprès ? Vous ne savez pas parler le franssais ? Pourtant, vous avez fait de grandes études, vous avez un bon métier, vous ! dit-elle d’un ton où se mêlent critique et envie.
— Effectivement ! Vous comprendrez donc que je sois pressée. Quoi que vous ayez à me dire, il faudra attendre ce soir.
— Non, non, non, y’a quelque chosse pour votre mari, mais il m’a pas entendue, il a filé comme une fussée, il est passé devant moi sans me dire bonssour, comme d’habitude ! Vous pouvez lui donner son enveloppe, le courssier me l’a remisse en main propre en disant que c’était très ursent et qu’il devait répondre absolument dans la journée.
— C’est malheureusement impossible. Je ne verrai mon mari que tard ce soir, comme vous devez le savoir puisque vous êtes au courant de toutes nos allées et venues.
— Vous faites vraiment rien pour m’aider vous alors, vous êtes méssante !
— Je ne vous permets pas, madame Ramiress. N’oubliez pas que techniquement vous êtes mon employée, alors vous pouvez ne pas m’apprécier, c’est votre droit, mais vous me devez le respect !
— S’aimerais vous y voir vous, faire le ménasse toute la journée pour des gens comme vous, qui n’ont aucune compassion pour une femme comme moi ! Vous êtes tous pareils dans cet immeuble… déclare-t-elle, en faisant la moue.
Et c’est reparti pour les complaintes, le rituel habituel. Revenant au sujet principal pour ne pas perdre plus de temps :
— Il y a sûrement moyen de s’arranger ? Je vais l’ouvrir et…
— Non, c’est pas possible ça, madame, me dit-elle en mettant sa main sur la mienne. Que monsieur, c’est impératif, on m’a dit, je veux pas d’ennui, moi. En plus le coursier l’a dit, c’est professionnel et confidenssiel.
À ces mots, je suppose qu’elle a dû longuement palper et soupeser l’enveloppe pour deviner ce qui s’y cache. Je ne compte plus les fois où elle m’a monté mon courrier en me précisant son contenu.
— Comment voulez-vous avoir des ennuis, l’enveloppe ne vous trahira pas ! lui dis-je sur le ton de la conspiration, pour détendre l’atmosphère.
— Vous me prenez pour une demeurée, c’est ça, madame Vidarli ?
Apparemment, la communication reste difficile. Il faut absolument que je trouve un moyen rapide pour me sortir de cette impasse, sinon je vais finir par perdre le peu de calme qu’il me reste.
— Voilà ce que je vais faire : je vais l’appeler et lui dire qu’il a reçu un pli, en précisant bien que c’est urgent, professionnel et confidentiel. Ainsi, il mandatera un coursier pour venir le chercher au plus vite. Ça vous convient comme ça, madame Ramiress ? En appuyant sur le ss.
Sans attendre sa réponse, je saisis l’enveloppe, la fourre dans mon sac et sors dans la rue. Je suis d’une humeur odieuse ce matin, j’ai toujours cette tension dans le dos et mon ventre se contracte comme si c’était la mauvaise période du mois. Heureusement que la bouche de métro est au pied de mon immeuble et que nous n’avons que deux stations à faire pour atteindre l’école maternelle où j’accompagne Marie, c’est sa première année, et l’école primaire où je dépose Mathieu. Les doux rayons du soleil de septembre me feraient presque oublier que je dois me dépêcher d’attraper le métro suivant pour me rendre à mon cabinet.
 
Il y a tout le temps foule dans le 7 ème arrondissement de Paris, mais ce matin la bouche de métro est bondée, mon trajet va durer plus longtemps que prévu. Qu’est-ce qui se passe bon sang ? Tout ce monde ! J’espère que ma journée va bien se dérouler parce que la tension qui grandit en moi devient palpable et très gênante. J’envoie un SMS à Carl : « J’ai réceptionné un pli pour toi livré ce matin, a priori c’est urgent, professionnel et confidentiel, dis-moi si tu veux que je l’ouvre ? Il faut que tu répondes dans la journée. »
À côté de moi, deux femmes discutent avec emportement, elles sont obligées de prendre le métro aujourd’hui à cause d’un énième accident sur le périphérique. Ah ! C’est donc ça… Une décharge électrique me parcourt le dos, mon alerte orange vient de passer au rouge. Une fois une place assise trouvée, je décide d’allumer la station des infos pour en savoir plus. Je mets mes écouteurs et glisse mon téléphone dans mon sac. « Une berline noire de marque Peugeot, vitres teintées à l’arrière, toit ouvrant, immatriculée en Île-de-France, a été percutée par un chauffard… Le conducteur de la berline est décédé sur le coup. »
— Oh mon Dieu, Carl, c’est sa voiture !!!
Les mains tremblantes, je sors mon téléphone pour vérifier s’il a répondu à mon message. Toujours rien. Des images toutes plus horribles les unes que les autres me passent par la tête, dont une qui reste bien présente, celle de Carl

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