Flics de mon cœur 1
74 pages
Français

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Flics de mon cœur 1 , livre ebook

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Description

Gabriel doit servir de garde du corps à Adaline, l’une des connaissances de la commissaire Joy Franchet. Mais tandis que la menace envers Adaline devient plus précise, l’attirance que Gabriel ressent pour la jeune femme prend de l’ampleur et mais la maladresse légendaire de cette dernière pourrait être un frein à leur amour, surtout lorsque Joy s’en mêle... quoique...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 93
EAN13 9782819100362
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

cover.jpg

 

 

Flics de mon cœur 1 : Gabriel

 

De Pierrette Lavallée

 

 

 

 

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« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

 

©2016 Les Editions Sharon Kena

www.leseditionssharonkena.com

ISBN : 978-2-8191-0036-2

PROLOGUE

 

 

 

La jeune femme retenait son souffle tout en se maudissant. Quelle idée elle avait eu de vouloir travailler plus tard ce soir-là et assister au trépas de son patron ? Et pourquoi ne pas cumuler la poisse en faisant tomber la lampe qui avait averti l’assassin de sa présence ? Ce n’était pas possible, elle avait une guigne pas croyable ! Non seulement le meurtrier avait eu le temps de la voir, mais comme elle était là, au mauvais endroit, au mauvais moment, il avait fallu qu’en plus elle le reconnaisse. Elle avait suivi assez de séries policières à la télé pour savoir que ça ne servait à rien de crier « au secours » ou « au viol », que ça ferait plutôt fuir d’éventuels secours et c’est ainsi qu’elle s’était mise à hurler « au feu » tout en déclenchant l’alarme incendie qui, par chance, se trouvait juste à côté de son nez.

Une cavalcade dans les couloirs avait fait réagir son ancien collègue qui s’était précipité vers la sortie, mais avant de quitter les lieux, il avait tracé, de son index, une ligne de son oreille droite à son oreille gauche avant de le poser sur sa bouche. Elle s’était tétanisée, se demandant un moment s’il voulait lui montrer que son décolleté était trop échancré et qu’il voulait qu’elle mette un ras du cou, lorsqu’enfin elle avait percuté… Il venait de la menacer de mort. Si elle le dénonçait auprès de la police, ce serait son cadavre qu’on retrouverait. Elle s’était alors pelotonnée dans un coin de la pièce, derrière l’énorme fontaine à eau. Elle avait entouré ses genoux de ses bras et posé sa tête, attendant qu’un beau pompier en uniforme débarque pour la mettre en sûreté.

Là non plus, la chance n’avait pas été de son côté, le soldat du feu qui s’était présenté devant elle était vieux avec un embonpoint certain sur les hanches et sur le ventre, mais en plus, il postillonnait en parlant. À lui tout seul, il aurait pu éteindre un incendie, avait-elle pensé juste avant de revoir à la baisse son fantasme sexuel sur les hommes en uniforme… Non seulement celui-ci l’avait sermonnée comme si elle n’avait que six ans sur les risques encourus d’utiliser l’alarme à mauvais escient mais, en plus, il l’avait saisie violemment par le bras pour la relever d’un geste brusque. C’est alors qu’elle avait tendu l’index vers le bureau de feu son patron, appréciant l’ironie que ce soit justement un pompier qui vienne constater son décès…

Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées et se raidit brusquement. Il y avait du bruit au rez-de-chaussée et elle savait que quelqu’un rôdait dans les pièces, elle en mettrait sa main à couper… Bon peut-être pas finalement, parce qu’avec sa poisse, il s’agirait certainement d’un rongeur qui déambulait dans la cuisine à la recherche d’un morceau de fromage et elle se retrouverait manchot pour rien !

Un bruit de verre brisé la fit sursauter et, à moins que les rats et les souris ne boivent à présent dans du cristal, nul doute qu’un intrus s’était glissé chez elle. Elle réfléchit à une stratégie. Plan numéro un : prendre la batte de base-ball glissée derrière la porte et affronter l’individu… Le problème était qu’elle n’avait pas la moindre batte, pas même une simple raquette de tennis. Scénario numéro deux : se saisir de son portable et appeler les secours. Ça, en effet, c’était un bon plan, il y avait simplement un autre souci : son portable rechargeait sur la sellette dans l’entrée. Ne restait plus que le stratagème ultime, la tactique de la dernière chance : FUIR !

Elle se dirigea vers la fenêtre à guillotine et, là où toute personne sensée serait passée les pieds devant, elle sortit le haut de son corps. Elle réalisa bien vite que le vitrier n’avait pas encore procédé aux réparations de ladite fenêtre et qu’à présent, elle était coincée de la tête à la taille à l’extérieur de sa chambre alors que ses hanches et tout ce qui suivait étaient toujours à l’intérieur. 

Elle poussa un juron à voix basse, posa ses mains sur le treillis et, se dandinant comme un canard allant à la foire, tenta d’extraire le reste de son corps de sa prison. Et elle descendit ainsi… sur quelques centimètres avant de perdre l’équilibre et de chuter, cul par-dessus tête, sa nuisette vaporeuse formant une corolle autour de sa poitrine. Elle pria le petit Jésus et tous les anges que personne ne l’ait vue en si fâcheuse posture !

img2.pngVous allez bien, mademoiselle ? Vous avez fait une chute spectaculaire !

img2.pngOh misère, avez-vous un téléphone ? marmonna-t-elle en se levant précipitamment et en l’entraînant tout aussi rapidement à sa suite.

img2.pngBien sûr, vous avez besoin d’une ambulance ? lui demanda son serviable voisin, ne loupant rien de ses formes épanouies.

img2.pngNon, il faut que j’appelle le poste de police, murmura-t-elle en regardant de gauche à droite avec fébrilité, je crois qu’on cherche à m’éliminer !

img2.pngD’accord, vous êtes sûre de ne pas être tombée sur la tête ? s’enquit-il, à la fois soucieux et moqueur.

Elle se redressa et le fixa froidement, légèrement hautaine.

img2.pngJ’ai des relations, moi, môssieur, qui prêteront foi à mes paroles.

Il secoua la tête et lui tendit son portable. Elle composa le numéro de ses doigts tremblants.

img2.pngPoste de Police du centre-ville, j’écoute !

img2.pngPassez-moi le commissaire Joy Franchet, c’est une question de vie ou de mort !

CHAPITRE 1

 

 

 

L’inspecteur Gabriel Stamos poussa la porte du commissariat et ne put retenir un sourire en pénétrant dans le hall d’accueil. Il aimait l’ambiance de cet endroit depuis qu’il y avait mis les pieds pour la première fois quelques mois plus tôt. Ses collègues l’avaient reçu avec sympathie et il pouvait même dire qu’il s’y était fait quelques amis, mais c’est surtout son ancienne partenaire et à présent la commissaire de ce poste qui lui avait fait apprécier les joies de la maison. Dommage qu’elle ait été aussi amoureuse de son ex et qu’ils aient redonné une chance à leur histoire, parce que lui aussi était tombé sous le charme de cette sublime bombe sexy.

img2.pngAh, Stamos ! l’interpella une jolie brune un peu typée, la chef te demande !

img2.pngMerci beaucoup, Malika ! Tu es très jolie aujourd’hui ! la complimenta-t-il.

img2.pngGarde ton baratin pour les blanches, mon joli, on sait parfaitement que ta queue ne se dresse que lorsque la chef te donne des ordres !

img2.pngPas besoin d’être aussi vulgaire, Zainoun, la colère ne sied pas à ton teint ! rétorqua-t-il en fronçant les sourcils. Et sache pour info que ton petit cul aussi est… bandant !

La jeune maghrébine poussa un juron et se dirigea vers son bureau. Gabriel ne put retenir un sourire. Malika Zainoun était agent de police depuis près de trois ans et avait la particularité de toujours tout ramener à ses origines maghrébines, pourtant Gabriel savait qu’elle était plus blanche que beur et s’amusait à la fois de sa complexité et de sa jalousie.

Gabriel n’était pas installé à son poste depuis une semaine que Malika avait tenté sa chance, le coinçant dans les vestiaires et lui offrant un striptease qui aurait affolé plus d’un homme. Ce qu’elle ignorait, c’était que le jeune inspecteur venait de faire connaissance avec Joy et qu’il espérait secrètement que quelque chose se passe entre eux, mais il était arrivé à un moment particulièrement difficile dans la vie de la jeune femme qui venait de rompre avec Dorian Omerry, un ancien de la maison reconverti en détective privé. Gabriel avait alors soutenu sa nouvelle coéquipière et lui avait même sauvé la vie lors d’une opération délicate, devenant ainsi plus proche d’elle. Malheureusement pour lui, Joy était fidèle en amour et il avait vite compris qu’il n’aurait jamais aucune chance avec la jolie brune qui ne les empêchait pas d’être de bons amis.

Il jeta un coup d’œil vers le bureau de la jeune femme et vit que la porte était ouverte, indiquant ainsi qu’elle était disponible pour ses hommes. Il se dirigea vers le distributeur, se servit un soda pour lui et un sans sucre pour Joy, et la rejoignit dans son sanctuaire.

Elle était assise dans son fauteuil, les yeux fermés, s’appliquant à respirer doucement, lorsqu’il entra dans la pièce.

img2.pngFerme la porte, Gab’, s’il te plaît ! lui demanda-t-elle sans même soulever les paupières.

Gabriel la dévisagea longuement. Elle paraissait fatiguée. Ses traits étaient tirés, de larges cernes sombres se dessinaient sur ses joues et elle ne parvenait pas à garder les yeux ouverts.

img2.pngTu ferais mieux de rentrer, lui proposa-t-il en posant la boisson devant elle. Si ça continue, tu vas t’endormir sur ton bureau.

img2.pngC’est ce que j’envisage de faire mais avant il fallait que je te parle.

Elle se redressa sur son siège, tandis que Gabriel prenait place face à elle, et sembla être soudain beaucoup plus alerte. Elle remercia Gabriel d’un signe de tête, retira l’opercule de la boisson et en avala une longue rasade d’un trait. Elle laissa échapper un soupir de contentement et Gabriel ne put empêcher son corps de réagir.

img2.pngBon sang, marmonna-t-il en remuant pour trouver une position un peu plus confortable, j’espère qu’Omerry réalise la chance qu’il a !

img2.pngCrois-moi, je lui fais payer sa rupture tous les jours que Dieu fait ! s’esclaffa-t-elle.

img2.pngEt tes nausées ?

Elle rit de plus belle en voyant que Gabriel était un peu gêné de lui parler de choses aussi intimes.

img2.pngC’est la catastrophe au matin, ce n’est pas la joie au midi, et le soir, je suis vannée, surtout avec des journées aussi longues que celles-ci ! reconnut-elle. Et il y a le travail de terrain qui me manque !

img2.pngEh, ça va aller ? s’inquiéta-t-il alors que les larmes s’agglutinaient sous ses paupières.

img2.pngFichues hormones, marmonna-t-elle. Je passe mon temps à geindre sur mon sort, à pleurer comme une fontaine, avant de rire aux éclats et d’avoir une libido totalement hors de contrôle.

img2.pngJ’en viendrais à plaindre Omerry, si ça ne me faisait pas...

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