Histoire de Léa - L'appartement

Léa Michel

Description

L'histoire de Léa commence ici.
Avec un nouvel appartement, des colocataires et des surprises.

Sujets

• Érotisme
• Charme
• Nouvelle

Informations

• Publié par: Epicuria
• Publié le: 13 juillet 2012
• Nombre de lectures: 6 641
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• Langue: Français

Extrait

Léa Michel

(Histoire de Léa) L'appartement - Pierre

- Collection Romans / Nouvelles -

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Table des matières

(Histoire de Léa) L'appartement - Pierre.................................................1 Avertissement......................................................................................2 Léa.......................................................................................................3 Léa se fait surprendre..........................................................................6 Pierre montre qu'il n'est pas égoïste.....................................................9 Le lendemain.....................................................................................13 Préparation.........................................................................................16 Caresses.............................................................................................20 Miel....................................................................................................24 Face....................................................................................................27 Hydromel...........................................................................................29 Lavons nous.......................................................................................31 Petit déjeuner.....................................................................................36 Aqualand............................................................................................38 Epilogue............................................................................................41

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(Histoire de Léa) L'appartement - Pierre

Auteur :Léa Michel Catégorie :Romans / Nouvelles

L'histoire de Léa commence ici.

Avec un nouvel appartement, des colocataires et des surprises.

Ce texte est le premier du cycle de Léa, il est suivi par les textes suivants.

le Brunch des célibataires du jour de l'An - http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre27676.html Le goût de Léa - http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre28896.html Les cuissardes de Léa - http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre29257.html Elle (qui devait être dans la série des textes privés) - http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre29864.html  

Licence: Licence Creative Commons (by-nc-nd) http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/

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Avertissement

Le texte qui suit est à destination des adultes avertis.     L'histoire présentée dans ce texte se déroule entre des personnes majeures et consentantes. Elle fait partie d'un ensemble d'histoires qui peuvent êtres lues indépendamment les unes des autres.  – 1.2d – ~ – – ~

Avertissement

Picture by courtesy of Stefan Grosjean www.foto.stgr.ch

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Léa

 Cet été, après avoir réalisé que le garçon avec qui j'avais passé les deux dernières années n'était pas celui avec lequel j'allais passer ma vie, je l'ai viré de celle–ci, pour se venger, il a voulu garder l'appartement. Je crois que c'est le plus beau cadeau qu'il ait pu me faire.     Une de mes amies partait à l'étranger. Elle m'a proposé de me sous–louer son appartement. Une autre fille, Laure, avait déjà retenu la première chambre. Son compagnon devait la rejoindre par la suite.  Je me suis donc retrouvée fin septembre, célibataire, dans un nouvel appartement avec des envies plein les yeux.  L'appartement était « super ». Il possédait deux chambres séparées par un très grand living, un plasma mural ainsi qu'un immense canapé en L. Une cuisine du dernier cri l'équipait. Sa salle de bain était d'enfer. Je récupérais la chambre de mon amie et son lit « king size », parfait pour moi toute seule.  Je n'ai même pas rencontré Laure car le cabinet de Kiné ou elle devait s'associer sur Paris à fermé et elle est retournée travailler sur Tours, mais, je ne suis pas restée toute seule bien longtemps, Pierre, son compagnon, s'est retrouvé muté sur Paris avec trois mois d'avance.  Pierre est un garçon très ouvert, assez mignon, il m'a expliqué comment Laure s'est fait berner, mais que son ancien associé lui avait proposé de travailler à Tours le temps de trouver une nouvelle opportunité sur Paris. Dans l'intervalle elle viendrait le week–end et à mi–temps à partir du début d'année où elle ferait un remplacement dans une clinique.  Lui, travaillant dans l'informatique, a pu négocier de prendre toutes les astreintes qu'il pouvait sur son projet afin de passer le plus de temps avec sa compagne.  Mon colocataire était charmant, mais je n'avais pas de velléités de le draguer ou de le provoquer, j'ai troqué les petites tenues que je porte d'habitude à la maison par des tenues sages, allant même porter un tee–shirt sous mon peignoir quand je sors de la salle de bains et d'enfiler

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(Histoire de Léa) L'appartement - Pierre une petite culotte pour aller au toilettes la nuit.  Alors que j'avais passé mes vacances dans un village naturiste, je me retrouvais devenue une vrai mère la pudeur. Pierre avait adopté un comportement analogue, même au petit déjeuner il portait un grand tee–shirt descendant plus bas que son boxer. Le partage de la salle de bains, qui ne fermait pas à clef, se passait sans problèmes, nous avions pris l'habitude de faire toc–toc avant d'entrer.  Profitant du beau temps tardif, j'allais à tous les week–ends à thèmes organisés par le club de célibataires. J'avais choisi l'option "mâle", mais ayant des exigences sur la qualité, je n'avais pas trouvé systématiquement de version correspondant à mes attentes. Même si mon objectif était le plaisir, après deux expériences passables et une des plus nulles, j'avais considéré qu'il valait mieux faire confiance à mes mains plutôt qu'au dernier garçon qui trainait. Je n'étais pas non plus tentée par les câlineries entre filles.  J'avais quand même eu la chance de passer deux week–ends avec un garçon très charmant et très doué au lit, qui m'avait fait découvrir de nouvelles déclinaisons latines. Mais lui comme moi nous n'étions pas à la recherche de l'âme sœur.  Du fait de ses astreintes, Pierre était peu souvent le soir à l'appartement, mais quand il était présent c'est lui qui cuisinait. Je disposais pour moi toute seule de l'appartement deux soirs par semaine. Quand Pierre était présent je restais dans ma chambre ou je sortais avec les amies de mon club. Il était relativement discret, mais je reconnaissais les génériques des émissions coquines de la nuit, les regardant moi aussi.  Pour ma part je passais de plus en plus de temps sur les sites proposant des histoires spécialisées, laissant mon esprit sublimer les fantasmes les plus fous que vivent les héroïnes de ce genre. Mes mains connaissant chaque partie de mon corps, je pouvais en jouer comme d'un instrument, tout en m'imaginant dans les situations les plus fortes ou les plus perverses décrites dans ces histoires.  J'imaginais que Pierre faisait de même de son coté, bien qu'un soir ou deux j'aie entendu des effusions venant de sa chambre, je supposais alors que Laure était peut être venue pour la nuit.

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 Voila qu'un de ces mercredi où j'avais l'appartement tout à moi, quand se terminèrent les niaiseries, arriva la série rose.  Malheureusement, j'ai déjà vue celle–ci : elle n'a aucune saveur. Il ne me reste plus qu'a aller dans mon lit, lire et relire une histoire plus excitante.  Aussitôt la télévision coupée je remarque un DVD à moitié engagé dans la fente. Je vais naturellement pour le ranger, quand je remarque le titre. Visiblement mon colocataire a aussi besoin d'un peu d'excitation à la petite semaine.  Je ne me demande pas si son oubli est volontaire.  Mes envies se font plus fortes et je mets le lecteur en route en pensant profiter d'un petit plaisir solitaire vite fait. Ce film étant d'un tout autre niveau que les histoires roses je vire tee–shirt et culotte sous mon peignoir et m'enfonce dans le canapé. C'est un vieux film, avec une jolie fille jouant le rôle d'une ingénue qui surpasse en perversion ceux qui veulent la réduire au pire. Les paroles sans intérêt me font couper le son, et je fouille avec ma télécommande parmi les passages les plus stimulants.  L'ingénue est vraiment mignonne, et je me laisse prendre aux jeux proposés. Mes mains connaissent très bien mon corps : l'une s'occupe de mes seins et de mes mamelons, pendant que l'autre s'enfouit au fond de moi, les cuisses à l'équerre pour essayer de loger le plus de doigts possible.  C'est entre deux râles que je vois Pierre, debout, dans la pénombre, son manteau toujours sur le dos, son regard hésitant entre moi et son film.  J'arrête net de me masturber mais il me faut un certain temps pour réaliser que ma position laisse à mon colocataire tout le loisir de me détailler avec plaisir, cuisses écartées, lèvres luisantes et mamelons saillants. Bouche ouverte.  Je n'arrive pas à bouger, Pierre non plus. Pourtant il n'y a aucune   lubricité dans son regard. Il est juste pétrifié.  Je ne sais combien de temps cela a duré. Peut être une bonne minute. C'est finalement son sac qui en tombant nous a fait reprendre nos esprits.

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(Histoire de Léa) L'appartement - Pierre  Je referme mes cuisses, mon peignoir, et me lève –M'excuser... m'excuser... m'excuser ! . Je commence à pleurer. Je ne sais pas pourquoi – mais, je me suis mise à pleurer en disant que j'étais gênée d'avoir regardé son film. Je ne le ferais plus.  Lui, il me prend dans ses bras pour me consoler. Le voilà qui réalise que je ne suis pas sa compagne. Il recule, puis, explose de rire. Moi, je me rends compte du ridicule de la situation. Je me comporte comme une gamine. Je le rejoins dans son rire avant de partir dans un hoquet qui s'épuise dans un étouffement.  Pierre part vers la cuisine. Il revient et me donne un verre d'eau. Je le bois lentement. J'ai enfin repris ma respiration. Je m'aperçois que mon colocataire s'est changé. Il est à l'aise dans un tee–shirt de boxe sans manches, avec pantalon de jogging, et, très certainement un boxer en dessous. Ou alors, je ne lui fais aucun effet. Je lui dis merci, je me lève et, en petite conne, je demande : « on fait quoi maintenant ? ».  Lui se retrouve gêné – autant pour moi. Je m'aperçois que mon peignoir s'est ouvert de nouveau. Si mes seins sont cachés, mon sexe glabre s'est offert à son regard et luit de nectar féminin sur les lèvres toujours gonflées. Je décide de ne pas refermer mon vêtement.  Pierre, qui a du mal à détacher son regard de ma fente, répond « on se    finit le film ? »  On l'avait oublié celui–là. Comme une bonne idée il avait continué sans nous.  En as–tu un autre, pour que nous puissions nous finir ensemble ? Du — moins... le film et moi !  Cette fois ma remarque était préméditée, sa proposition insinuante.  Pierre me propose un Best–Off des scènes hard de Draghixa, « c'est vieux mais très hot », me dit il.  Il m'indiquera par la suite qu'il flashe sur cette "hardeuse" car elle lui rappelle Laure et il fantasme dessus quand elle n'est pas là.  Il me dira aussi qu'il avait hésité à proposer ce film car ce n'était que des extraits où l'on voyait plusieurs hommes profiter d'une seule fille. Je n'ai pas eu à ce moment là, le réflexe de lui demander si le pluralisme était "juste un fantasme" par rapport à sa compagne.

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(Histoire de Léa) L'appartement - Pierre

 Il charge le disque et prend la télécommande. Nous nous asseyons chacun à un bout du canapé. Je lui fais remarquer qu'il n'est pas dans la tenue adéquate pour se détendre. Il me dit qu'il est gêné pour se mettre à l'aise, et je lui suggère de faire comme si je n'étais pas là.

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