Le Château des Plaisirs - La Chevauchée fantastique
20 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Le Château des Plaisirs - La Chevauchée fantastique , livre ebook

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20 pages
Français

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Description

Florence a dix-neuf ans. Elle est rousse, innocente, passionnée. Au Château des Plaisirs, la marquise, sa femme de chambre et son professeur d'équitation vont l'initier à l'orgasme. Chaud devant et... derrière !





Informations

Publié par
Date de parution 26 juillet 2012
Nombre de lectures 59
EAN13 9782823803280
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

couverture
Vonnick de Rosmadec

Le Château des Plaisirs

La Chevauchée fantastique

12-21

Mimi entra dans le bureau de la Marquise et en referma la porte avec précaution en prenant des airs d’agent secret.

Ghislaine collait des photos de ses hôtes dans un de ses fameux catalogues. Elle releva la tête et fut intriguée par l’attitude de sa jeune et jolie femme de chambre.

— Que t’arrive-t-il, ma Mimi ? Te voilà bien chiffonnée. Qu’est-ce que c’est que cette mine de conspiratrice ?

— Il y a que je ne sais pas ce qui m’arrive. Je crois bien que je suis amoureuse. C’est la première fois. Enfin, je ne sais pas trop. Ce que je sais, c’est que je ne comprends pas comment fonctionne cette nouvelle recrue. Elle m’impressionne.

Ghislaine n’eut pas le temps de demander s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, d’un pensionnaire du Château : Mimi s’était assise sur un pouf, plongeait son visage dans ses mains et éclatait en sanglots.

La maîtresse du Château des Plaisirs se sentit blessée dans sa chair. Qui, à part elle, pouvait mettre sa petite domestique et compagne dans un tel état ? Qu’elle donnât son corps au premier venu, peu importait, cela faisait même partie de son contrat, mais qu’elle se dise amoureuse et qu’elle en souffre, ça, c’était un peu fort, voire défendu !

Et de la voir ainsi toute nue dans son petit tablier en dentelle blanche pleurer toutes les larmes de son corps était pour sa patronne pathétique et insupportable. Il fallait que ce coup de blues cesse. Et elle connaissait la puissance et l’efficacité de sa méthode pour contrer le chagrin.

Elle vint s’agenouiller devant Mimi, la prit dans ses bras, la câlina et la couvrit de petits baisers qui se rapprochaient peu à peu de ses lèvres.

— Allons, allons, ma petite fille, calme-toi et raconte-moi.

Bientôt les bouches des deux femmes se trouvèrent et se reconnurent avec bonheur. La quadragénaire couvrait désormais sa protégée de caresses et bientôt sa main droite descendit vers le sexe si familier de la jeune fille et s’y immobilisa.

— Tu veux ?

— Oh, oui, c’est si bon, vous faites ça si bien !

Ghislaine sourit, fière de son pouvoir. Avec délicatesse, son médius et son index écartèrent les poils qui défendaient l’entrée de la grotte et s’introduisirent en elle tandis que son pouce allait chatouiller puis presser son clitoris, qu’elles avaient surnommé « notre partenaire de jeu » ou, plus récemment, « le diablotin d’amour ».

Dans le même temps, Mimi se pencha vers son aînée, libéra ses seins lourds et fermes et se mit à en embrasser les bouts avant de les mordiller de plus en plus fort.

Désormais, Mimi ronronnait, les jambes bien écartées. Ghislaine gémissait sous les gentilles morsures.

— Tu me fais mouiller, ma chérie, mon con pleure sa sève…

— Vous ne me mentez pas ? Laissez-moi vérifier si c’est vrai, dit la petite en plongeant la main dans l’entrecuisse de la Marquise qui ne portait jamais de slip.

Elle se saisit de sa motte. Elle ruisselait.

— Tu vois bien que je ne t’ai pas menti.

Elles se turent un instant, se sourirent avec tendresse avant de reprendre leurs attouchements de plus en plus vite.

Elles vinrent en même temps et crièrent leur joie.

La Marquise se releva et attira Mimi contre elle. Elle lui caressa les cheveux et toutes deux recouvrèrent vite une respiration régulière. Elles étaient heureuses d’avoir réussi, une fois de plus, l’une de ces courtes séances de jouissance qu’elles s’accordaient parfois plusieurs fois dans la journée, selon leurs besoins du moment.

Mimi avait séché ses larmes et s’occupait déjà, le postérieur bien cambré, à se remaquiller face à la psyché dressée près du bureau de la présidente.

Celle-ci avait regagné son fauteuil directorial.

— Alors, tu me racontes, chérie… Qui te veut du mal ?

— Mais personne, je crois ! Seulement, c’est la première fois que je perds mes moyens devant une inconnue…

— De qui s’agit-il ?

— Eh bien, de cette grande rousse que j’ai laissée dans le petit salon d’attente. Ou plutôt à laquelle j’ai conseillé d’aller faire un tour dans la propriété pendant que j’allais voir quand vous pourriez la recevoir…

— Une nouvelle ? Qui l’envoie ?

— Justement, je n’en sais rien. Elle est quasiment muette. Elle est arrivée avec un sac à dos qu’elle a laissé dans l’entrée. Elle était en sueur.

— Tu lui as proposé un rafraîchissement ?

— Sûrement pas. Il faudrait qu’elle le mérite. Je suis sûre qu’elle me méprise.

« Bon, voilà que notre Mimi nous fait une petite crise de parano sous prétexte que cette nouvelle ne s’est pas pliée en deux à ses pitreries. »

— Quel âge ?

— Dix-neuf, vingt peut-être…

— Jolie ?

— Mieux : belle. Super belle. Une grande rousse bien foutue. Mais muette, je vous dis, muette… À chaque fois que je lui posais une question, elle me regardait avec ses grands yeux verts, elle ne disait rien et finalement elle m’a dit : « Je veux voir la directrice du centre équestre. » C’est tout. Et puis, elle s’est approprié un magazine, s’est assise dans le fauteuil à bascule et n’a plus rien dit. J’ai essayé de la faire rire en lui montrant mon cul, et en lui demandant ce qu’elle en pensait, mais ça n’a pas marché. Elle a haussé les épaules, a regardé le plafond et s’est replongée dans sa revue.

— Et tu en es amoureuse ? Tu as tourné maso, Mimi ? En fait, tu as peur d’elle, peur qu’elle prenne trop de place dans notre phalanstère.

— Notre quoi ?

— Rien. Va me chercher ta muette, on va lui tirer les vers du nez, crois-moi. Et ne lui montre pas tes fesses sans que je t’y invite. On va voir si on peut la garder ou si on la fout dehors.

— Ah non, pas dehors tout de même, elle est si belle, si belle…

— Calme-toi, Mimi et présente-moi ton mannequin.

 

« C’est vrai qu’elle est belle ! » reconnut Ghislaine en voyant la muette déposer son sac calmement près de la porte et s’avancer vers elle.

Elle hésita à se lever pour l’accueillir mais préféra se plonger dans la lecture d’une lettre de remerciement d’un de ses hôtes du mois précédent.

Finalement, elle tendit une main distraite à la jeune fille.

— Mademoiselle ?

Elle ne lui répondit pas, se contentant de remuer les lèvres sans proférer aucun son.

Mimi avait raison : ce silence était pesant.

— Avez-vous un nom ?

— Oui.

— Lequel ?

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