Mes fantasmes d étudiante
9 pages
Français

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Mes fantasmes d'étudiante , livre ebook

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Description



Mes fantasmes d'étudiante


Un universitaire - professeur d'histoire médiévale enflamme l'imagination d'une de ses étudiantes.





Informations

Publié par
Date de parution 31 octobre 2012
Nombre de lectures 156
EAN13 9782823804744
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

couverture
Yasmina Demaa

Mes fantasmes d’étudiante

12-21

À la fac, je m’étais entichée de mon prof d’initiation à l’histoire médiévale.

Avec ses chemises improbables boutonnées jusqu’au cou, ses cheveux en pétard, son jean trop long étranglé à la taille par un ceinturon trop court, je le trouvais vraiment vraiment craquant. Mon attirance dépassait les bornes. Prenait des proportions ingérables. Confinait à l’ensorcellement. Tournait à l’obsession et virait au délire !

Ça devenait une tentation de tous les instants… Assise au premier rang, je me trouvais assaillie de pulsions. Bourrelée de désirs. Travaillée par une envie furieuse de sauter sur l’enseignant pour le violer sur place !

Crispée sur mon stylo, je me mordais la lippe à m’en faire mal, les yeux fixés, en guise de subterfuge, sur la craie blanche qui sillonnait le tableau en le martelant à coups secs et nerveux.

Nonobstant le truc de la craie, impossible de me détourner complètement du spectacle. Trop accaparée par la contemplation du postérieur professoral, j’en oubliais de noter les cours. Moi si assidue, si sérieuse d’ordinaire !

Et pendant que de sa voix la plus langoureuse le jeune intellectuel nous parlait de la vie au Moyen Âge, je flashais à mort sur ses appas.

Dans le secret de mes pensées, je m’attachais à imaginer les formes de son corps…

En avait-il une grosse, une moyenne, une petite ? Bandait-il toujours bien raide et bien droit comme le sceptre de Charlemagne ? Ou bien son sexe s’arquait-il à l’instar du fameux olifant de Roland ?

Marchant sur l’estrade, l’homme continuait son exposé, sans prendre garde le moins du monde à mes regards concupiscents et fort peu discrets.

Nous expliquait-il les origines de la célèbre abbaye de Cluny ?

« Dès sa fondation par le comte de Mâcon, en 909, l’abbaye de Cluny va jouir du privilège de l’exemption… »

« Jouir » ! Le mot magique agissait sur mes sens à la manière d’une torche lancée dans une citerne de kérosène. L’embrasement, l’incendie se propageait en moi… Dans ma culotte, mon clito surgissait hors de son capuchon comme le diable sortant de sa boîte. Et les têtes d’arrosage automatique nichées dans mes nymphes se déclenchaient pour m’inonder le minou. Du joli !

Était-il question des us et coutumes de la chevalerie ?

« À la belle saison, le seigneur et ses hommes s’absentaient plusieurs mois pour accomplir le service de l’ost, avant de revenir… »

Fantasmant à fond, j’imaginais aussitôt le prof en preux chevalier ! Je l’avais ‒ princesse recluse en son château ‒ attendu des mois durant. Ayant fait vœu en son absence de ne me point toucher. Et voilà qu’il était de retour ! Montant quatre à quatre les degrés du donjon, il faisait irruption dans la chambre nuptiale. J’étais nue sur le lit couvert d’hermine… Je laissais croire que je dormais. Haletant de désir, l’homme ôtait son grand manteau de fourrure pour dévoiler un superbe pourpoint de satin brodé. Il me réveillait en me mangeant de baisers. Il déchirait ses vêtements plutôt que de les retirer un à un ! Je participais rageusement à cette mise en pièces… Arrachant les restes du pourpoint, éventrant la chemise, dilacérant les chausses et déchiquetant la culotte ! Après avoir eu raison du cache-sexe, mes petites dents attaquaient le membre masculin. Puissant comme une masse d’arme. Érigeant son imposante structure entre les créneaux des abdominaux ! Embouchant le vit, je palpais le torse musculeux, les bras nerveux, les cuisses épaisses, les bourses pleines et rebondies. Ma langue affamée effectuait des allers-retours. Remontait de la racine au gland. Se plaisant à étaler sa salive sur toute la longueur de la queue. Déversant sur elle un coulis bulleux. Lequel cascadait sur les testicules et les inondait comme des boules de sorbet !

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