Didon, reine de Carthage
85 pages
Français

Didon, reine de Carthage , livre ebook

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85 pages
Français

Description

Au contraire des six tragédies suivantes, Didon, Reine de Carthage de Christopher Marlowe (1564-1593) aurait été représentée, non dans un théâtre londonien, mais dans l'un des collèges les plus prestigieux : Cambridge.
Cette première traduction en français d'une des premières tragédies "libertines" de l'Europe moderne devrait attirer à elle plus d'un lecteur, plus d'un homme de théâtre.

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Publié par
Date de parution 01 mai 2010
Nombre de lectures 17
EAN13 9782296259546
Langue Français

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Extrait

Christopher Marlowe
reine
Didon, de Carthage
Traduction inédite de l’anglais et présentation de Serge Lavoine, Agrégé des Lettres
NOTESURLATRADUCTION
Dido, Queen of Carthagede ChristopherMarlowe est une tragédîe entîèrement en vers, e vers tragîque y étant, comme chez Wîîam Shakespeare, et dans tout e drame éîsabéthaîn, e vers îambîque, hérîté de a métrîque des poètes grecs et atîns. Car a angue angaîse a en commun avec es angues grecque et atîne, au contraîre de a angue françaîse, de comporter des syabes de dîfférentes ongueurs et, par à même, des mots accentués, tantôt sur ’utîme, tantôt sur a pénutîème, tantôt sur ’antépénutîème. Le vers quî en procède se mesure donc, non seon e nombre de ses syabes, comme e vers françaîs, aînsî ’aexandrîn, maîs seon ceuî de ses mètres, c’est-à-dîre de ses groupes de syabes déîmîtés par un accent, comme e vers antîque, aînsî e vers îambîque. Cette dîfférence de métrîques, îée à a dîfférence des angues, pose au traducteur d’un poème dramatîque de ’angaîs au françaîs a questîon de savoîr s’î doît traduîre e poème en prose ou en vers. Certes, pour s’assurer une idéîté parfaîte au contenu îttéra jusqu’en ses moîndres détaîs, î seraît tentant d’opter pour a prose - à cette réserve près que e texte y perd, î1 va sans dîre, en poésîe.Aussî avons-nous préféré opter pour e vers, avec e soucî permanent d’une idéîté à ’esprît de ’ensembe - et à a forme même de ceuî-cî, en nous efforçant, dans a mesure du possîbe, de trouver des équîvaents françaîs aux accents de ’angaîs, aînsî qu’à ses aîtératîons, pus prégnantes encore qu’en françaîs, tout partîcuîèrement chezChrîstopher Marowe. Cea nous sembe d’autant pus împortant que aDidon de Marowe est un texte théâtra destîné à a représentatîon, avec toute a beauté, et rhétorîque, et poétîque, que cee-cî requîert, qu’î s’agîsse de Racîne ou de Shakespeare, de Pîerre Corneîe ou de notre Marowe. L’aexandrîn a d’aîeurs été «1e maîtrevers»de latradiede la Renaissance etde la tragî-comédîe de ’ÂgeBaroque, contemporaînes du drame
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