Le Prince du désert
58 pages
Français

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Le Prince du désert , livre ebook

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Description

Riche héritière, amatrice de shopping et de folles soirées, Wendy a l’habitude du luxe. Pourtant, rien ne l’a préparée à sa rencontre avec Sumayah, au milieu du désert. Un prince moderne qui la trouble étrangement et éveille en elle une sensualité nouvelle.
Impossible de céder à son charme. Le père de Wendy risquerait de la déshériter, et cela, c’est hors de question.
Une romance aux parfums de mille et une nuits, aux saveurs épicées, aux étreintes passionnées.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 87
EAN13 9782374534671
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Présentation
Riche héritière, amatrice de shopping et de folles soirées, Wendy a l’habitude du luxe. Pourtant, rien ne l’a préparée à sa rencontre avec Sumayah, au milieu du désert. Un prince moderne qui la trouble étrangement et éveille en elle une sensualité nouvelle.
Impossible de céder à son charme. Le père de Wendy risquerait de la déshériter, et cela, c’est hors de question.
Une romance aux parfums de mille et une nuits, aux saveurs épicées, aux étreintes passionnées.

***

Joy Maguène vit entourée de jolies montagnes, de livres et aussi d’un peu de civilisation. Pour elle, les mots sont comme des graines que l’on sème, autant en faire des pousses de joie, d’amour et de sensations enivrantes.
Le Prince du désert
Joy Maguène
Chapitre 1 : La rencontre
Mon père a décidé de m’emmener avec lui négocier un contrat important . Tous ses contrats sont importants, je ne vois pas pourquoi je devrais l’accompagner spécialement pour celui-ci, je n’en ai absolument pas envie. Mais alors pas du tout. J’ai refusé de manière irrévocable bien entendu jusqu’à ce qu’il use d’arguments on ne peut plus efficaces : soit j’accepte, soit il me coupe les vivres. Étant donné que ma vie entière dépend de son argent, je n’ai pas d’autre choix que d’accepter. Oh, je pourrais travailler pour avoir un salaire, mais à quoi bon ? Je suis sa fille unique, sa fortune colossale pourrait me faire vivre aisément pendant 100 ans, ainsi qu’au moins 15 générations après moi. Et sans se priver, cela va de soi. J’ai donc accepté, à contrecœur, de le suivre au fin fond d’un désert au nom imprononçable pendant un temps indéterminé. Privée de mes amis, de mes soirées arrosées, de shopping et de sex-friend, je vais devoir me coltiner toutes ses conversations avec un vieux sultan à la réputation de coureur de jupons, bedonnant, forcément entouré de créatures magnifiques. Bordel, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? C’est la pire punition qu’il pouvait m’infliger, me couper de ma vie trépidante pour aller m’isoler dans un endroit habité par des eunuques et des esclaves sexuelles.
Je vais vomir, j’ai mal aux fesses et envie de faire pipi. Si le prince a autant d’argent, pourquoi nous faire venir dans un 4x4 plutôt que par hélicoptère ? Ce machin est une vraie torture, mes doigts n’en peuvent plus de se cramponner à la portière et j’ai l’impression d’être un petit pois dans un ballon de foot appartenant à un enfant. Lorsque le chauffeur se retourne vers moi avec un grand sourire et me montre d’un signe le pare-brise, je comprends que je dois regarder, nous arrivons. Et ce que j’aperçois me laisse sans voix.

Un palais digne d’un conte de fées se dresse devant moi, avec ses tours pointues, d’innombrables fenêtres, des palmiers gigantesques et verdoyants. Tout près, des chevaux fougueux courent, ruent, font voler leur crinière et hennissent de joie (ou de dépit), encadrés par des hommes tout droit sortis d’un film. Un type qui ne laisse voir que ses yeux, habillé d’un ensemble noir de la tête aux pieds, nous accueille aimablement et nous prie de le suivre jusqu’au salon. Nous traversons un patio et arrivons dans un salon. J’imaginais la décoration beaucoup plus clinquante, mais la pièce est toute douce, de bois et de verdure. Presque intime. Les murs sont couleur pêche, les meubles en teck et en rotin, les fleurs fraîches côtoient des plantes de toute taille et la température est agréable, presque fraîche.

Bienvenue, amis de Son Altesse Sumayah Del Aymân. Le prince va vous recevoir dans une minute, veuillez accepter ces rafraîchissements en attendant sa venue.
Je rêve ou quoi ? Nous sommes passés dans un trou spatio-temporel pour nous retrouver 10 000 ans en arrière, c’est ça ? Son Altesse le prince Sumachin de je sais plus quoi. Sérieux ? Au moins, elles vont bien rire mes copines lorsque je leur raconterai à mon retour. J’ai même failli éclater de rire toute seule, mais vu l’air coincé de mon père, je me suis retenue. Difficilement.
Une fois nos verres posés sur la table, un homme à la stature imposante, vêtu d’un pantalon léger, blanc, aux coutures dorées, d’une chemise et d’un turban assorti, fait son apparition. Mon père se lève respectueusement, j’en profite pour me saisir rapidement de mon verre, je suis assoiffée. À peine ai-je bu une gorgée de la citronnade fraîche qu’apparaît devant moi une main à la peau hâlée. Je repose mon verre qui claque sur la table basse en bois, me redresse pour saluer cet homme qui nous accueille. Sa poigne dynamique se referme sur ma main. Je lève les yeux, ne peux détacher mon regard du sien, incroyablement sombre et envoûtant. Pénétrant. Presque intimidant en réalité. Et j’en côtoie des beaux mecs, des riches, des jeunes, des vieux, mais alors lui, waouh… Il ne fait pas semblant d’être beau. Il est… Il est… Ben je ne sais pas, il est… trop… pfff, faut que je reboive un coup, j’ai trop chaud. Et s’il pouvait lâcher ma main aussi…

Je déambule dans l’appartement qui m’a été attribué. Pas une chambre, non, un appartement, avec une baignoire qui s’apparente à une mini-piscine. Le luxe est incroyable ici et je sais de quoi je parle, ma vie n’est que luxe. C’est un palais digne des mille et une nuits et je n’attends qu’une chose, pouvoir me débarrasser de la poussière accumulée pendant ce voyage harassant. L’eau est à température idéale, quoiqu’un poil trop chaude pour la lourdeur de la fin d’après-midi. Le Cheik Sumayah m’a demandé si j’étais d’accord pour visiter les lieux après le repas du soir. Mon père, d’un seul regard, m’a ordonné de me tenir tranquille, ce qui veut dire ne pas lui sauter dessus. Franchement, ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais ce serait courir à ma ruine, ce que je préfère éviter. Je vais donc rester à trottiner derrière ce mâle sans pouvoir tester la marchandise. Quel gâchis.
Mademoiselle, si vous voulez me suivre.
Le prince est devant ma porte, solennel, vêtu maintenant d’un ensemble bleu indigo, ce qui fait encore plus ressortir le marron de ses yeux et la noirceur de ses cheveux. Il faut que je respire.
Bien sûr… Monsieur.
Vous pouvez m’appeler Sumayah.
Je ferais bien un selfie avec lui, pour montrer à mes copines avec qui je vais passer la soirée, mais je doute que ce soit bienvenu. En réalité, cet homme m’impressionne. Et ça, c’est rare. Déjà, son prénom, bien que j’aie dû demander à mon père de me le rappeler au moins quatre fois, est exotique. Et original. Son allure est celle d’un homme sauvage, indomptable, fier. Un prince du désert. J’ai appris qu’il n’est pas encore au pouvoir, que son père gouverne, il prendra la relève à sa mort.
Il me laisse passer devant lui, me propose de visiter le jardin d’hiver. Ah, il y a un hiver ici ?
Merci, lui dis-je.
Il referme le lourd battant de la porte, se poste à mes côtés.
Cet endroit était réservé aux femmes, autrefois, et surtout aux concubines. Maintenant, nous le réservons pour nos invités.
Il n’y a plus de concubines, ici ?
Plus vraiment, non. Il reste des femmes, par contre. Elles sont à l’étage au-dessous et travaillent pour le palais. La tradition qui veut que le sultan choisisse son épouse parmi une multitude de prétendantes constituant un harem est révolue, me répond-il en souriant.
Oh, alors vous allez faire comment ?
Son éclat de rire me surprend, mais surtout le transforme en être accessible, presque enfantin, innocent. Des petites ridules marquent le coin de ses yeux encerclés par de longs cils noirs. Son nez droit se plisse légèrement, ses lèvres s’ourlent, des lèvres charnues, gourmandes, attirantes. Son visage, aux traits parfaitement dessinés, est une ode à la couleur marron. Je n’en ai jamais vu autant, je pourrais même les définir. Ses paupières sont chocolat au lait. Ses joues caramel. Son cou : brun foncé. L’éclat de ses yeux… Bordel, l’éclat de ses yeux est noisette avec des paillettes plus claires, presque or. Comme les Ferrero rochers. Cet homme me donne envie de le manger. Il doit percevoir mon trouble, son rire s’arrête net, il se fige, me fixe avec un regard particulier, qui transforme alors le Ferrero rocher en café noir, intense. Mon cœur s’emballe, je me recule, bute contre un rideau de perles qui, sous mon impact, émet des notes mélodieuses. Son bras frôle

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