Les Tribulations de la pelle à rayures

Violonique

Description

Sarah, jeune pédiatre accomplie, mène une vie à cent à l’heure. Entre son travail qu’elle adore, ses cours de violons, sa grande amie Michèle et ses fidèles compagnons à quatre pattes, la jeune femme n’a pas le temps de s’ennuyer, si bien qu’une chose essentielle continue de manquer à sa vie: l’amour. Alors qu’elle fait un soir un rêve étrange à propos du pharmacien de quartier, Sarah commence à considérer cet homme, qu’elle croise pourtant quotidiennement depuis des années, sous un nouvel angle. Et si ses songes tentaient de lui faire passer un message? Ce roman à la fois réaliste et plein de vie met en scène des personnages attachants dans lesquels le lecteur ne manquera sûrement pas de se reconnaître. Une histoire simple et fraîche où les difficultés pour trouver le grand amour dans la société actuelle sont habilement mises en avant. Une bouffée d’oxygène.

Sujets

• Médecine
• Fiction

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 10 février 2012
• Nombre de lectures: 48
• EAN13: 9782748363883
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Les Tribulations de la pelle à rayures

Violonique Les Tribulations de la pelle à rayures

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0115863.000.R.P.2010.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2011

À mon frère Philippe qui nous a quittés trop tôt…

Une nuit d’avril 2008, Sarah fit un curieux rêve. D’ailleurs, en se réveillant le lendemain matin, elle riait toute seule dans son lit ! Pourtant, ce jour-là, elle avait une épreuve de plus à passer, car elle devait subir une énième opération de son poignet droit et n’avait donc pas forcé- ment la tête à rire. Cette nuit-là elle fit le rêve le plus inattendu… Elle rêva qu’après lui avoir joué un morceau de piano, son pharmacien la prenait dans ses bras pour l’embrasser passionnément, sans crier gare. Ce genre de baiser qui vous laisse pantoise… En se réveillant le matin, Sarah se demanda pourquoi elle avait rêvé cela ! Rien ne pouvait et ne devait laisser présager un tel rêve ! Sarah habitait le même quartier de Berck depuis de nombreuses années, et avait donc coutume de fréquenter la même pharmacie, sans pour autant avoir plus de sympa- thie pour l’une ou l’autre des personnes y travaillant. Elle les trouvait toutes sympathiques, mais sans plus d’état d’âme. D’ailleurs, elle n’était que très rarement servie par ce fameux pharmacien, mais elle n’y accordait aucune importance. Dans la matinée qui suivit son rêve, Sarah s’empressa d’envoyer un e-mail à son amie Michèle afin de le lui ra- conter ! Elle ne prit aucun détour et écrivit textuellement : « Cette nuit j’ai rêvé que mon pharmacien me roulait une pelle après m’avoir joué un morceau de piano ! » À la lecture de cet e-mail, Michèle éclata de rire, car elle ne reconnaissait pas le style de Sarah ! Michèle et Sarah étaient des amies de longue date, mal- gré leur différence d’âge. Elles s’étaient connues au travail et avaient tout de suite sympathisé. D’ailleurs, Michèle était la marraine de Timothée, le fils de Sarah.

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Michèle, quant à elle, filait le parfait amour avec son mari François. Et la fille de Michèle était ravie du bonheur évident de sa mère. Michèle s’empressa de répondre à l’e-mail de Sarah pour lui dire qu’elle était choquée par son langage cru. Sarah riait sous cape d’avoir écrit cela, mais c’était vrai- ment le reflet exact et intact du baiser qu’elle avait reçu en rêve. La matinée avançait à grands pas et Sarah devait songer à se préparer pour partir à la clinique dans laquelle elle devait séjourner quelques jours. Elle espérait que cette nouvelle opération ne l’empêcherait pas de s’adonner à sa passion, la musique. Sarah était violoniste et jouait dans le même orchestre depuis quinze ans. Elle avait un niveau instrumental moyen, mais était dotée par contre d’une très grande musicalité. Lorsqu’elle se mettait à son instrument, on sentait la passion qui l’habitait. C’était comme si, au travers de son violon, elle voulait faire passer un message, mais pas n’importe lequel, un message d’amour… Il faut dire que Sarah avait beaucoup d’amour à donner, mais les circonstances de la vie avaient fait qu’elle avait été flouée à deux reprises et que, depuis, elle avait érigé un mur autour d’elle afin de se protéger et de ne plus souffrir. L’opération se déroula bien et Sarah sut qu’elle pourrait reprendre son violon d’ici deux mois : elle était ravie. La vie reprit donc son cours tranquillement, mais sûre- ment. Sarah devait se rendre trois fois par semaine au centre de rééducation de Berck. En réalité, elle n’avait pas loin à aller, car elle habitait près du centre, sur le bord de mer. Lorsqu’elle s’y rendait, elle passait devant la fameuse pharmacie. D’ailleurs, en réalité, elle passait tous les jours devant, car elle se situait au pied de son immeuble. Sarah reprit rapidement son travail, car un nouveau poste l’attendait et elle voulait être opérationnelle rapide- ment. Sarah était pédiatre à l’hôpital, et on venait de lui

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