Pour un soupçon de bonheur
169 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Pour un soupçon de bonheur , livre ebook

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169 pages
Français

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Description

Alessia Antonescu et Sean Miller ne se connaissent pas et pourtant ils sont mariés ! Une erreur administrative, des documents perdus et les voilà embarqués dans une procédure qui les laisse perplexe. Malgré un début houleux et une annulation en cours, ils vont décider de tenter leur chance. Après tout, le coup de foudre existe, pas vrai ? Sauf qu'il n'y a pas qu'un seul problème. Le bout de chemin qu'ils veulent faire ensemble est semé d'embûches. Et ces derniers viennent de bien plus près qu'ils ne pourraient le croire.

Jusqu'où peut-on aller pour avoir un peu de bonheur dans ce monde ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 juillet 2021
Nombre de lectures 168
EAN13 9791034803071
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Pour un soupçon de bonheur

 
 
 
 
 
 
Gabrielle. V
 
 
Pour un soupçon de bonheur
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021

 
Mot de l’éditeur
 
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Première partie

 
 
 
Croire aux coïncidences ne suffit pas,
il faut parfois creuser pour comprendre.
 
 
 
 
Chapitre 1

Alessia
 
 
 
« Madame,
Suite à cette hypothétique erreur administrative, Maître Davis souhaite vous rencontrer ce vendredi à 10 h 30… Nous attendons la confirmation ou la non-confirmation de votre part au sujet d’un mariage à Las Vegas… Monsieur Miller… rendu compte… problèmes…
Cordialement… »
 
Assise sur le siège de ma voiture, je ne cesse de lire ce courrier qui me fait autant rire que pleurer. Moi ? Mariée ? Non. Impossible. Il s’agit bien d’une erreur administrative comme indiqué dans cette lettre. Je regarde l’heure, je n’ai que peu de minutes pour arriver. Forcément, vu le temps que j’ai mis à venir la chercher, je me retrouve dos au mur. Je soupire en la jetant négligemment sur le siège passager. Encore un problème à résoudre. J’espère juste que cela va vite se terminer. Il suffit de voir ce fameux maître Jackson Davis, signer probablement un papier ou deux. Et tout sera derrière moi. Je regarde de nouveau ma montre et manque de renverser ce vélo qui déboule de nulle part en déboîtant. D’accord, je n’ai pas vraiment regardé, mais il aurait pu le faire lui. Un léger stress monte en moi. 10 h 15. Il me reste quinze minutes avant ledit horaire fatal.
Bien qu’ayant lu attentivement ce papier, je ne discerne pas tout. Apparemment, quelqu’un se serait marié à Las Vegas. Et ce serait moi ! Première nouvelle… Que cela dérange le nouveau futur ex-mari dont le nom est Milter ? Non Miller c’est ça. Bref, je peux le comprendre, mais cela ME dérange aussi. J’ai décidé de ne jamais AU GRAND JAMAIS me marier. J’ai vu les dégâts sur mon père chez qui je vis toujours. À vingt-cinq ans et les crédits pour mes études que je n’ai pas pues terminer, je me retrouve avec beaucoup de dettes. Mon père est adorable il prend toujours soin de nous, mon grand frère Jeff et moi-même malgré notre âge. Heureusement que je n’habite pas si loin du cabinet Davis et Cie. Mon esprit passe du coq à l’âne comme d’habitude. Enfin garée, mais terriblement nerveuse de me retrouver dans un endroit pareil, je récupère la lettre, mon sac à main et claque la porte. Pas besoin de la fermer à clé, personne ne me la volera vu son aspect délabré, selon les dires de mon cher frère. Mais je l’aime cette voiture. Elle me suit depuis que j’ai mon permis et je ne la lâcherai pour rien au monde.
Tout va s’arranger, l’administration peut rectifier le tir. Est-ce qu’un mariage sans avoir été consommé peut tout simplement être annulé ? Cela me fait rire rien qu’en y pensant. Je m’arrête rapidement, ma tête commence à me faire souffrir. Tout ceci n’appartient qu’à la fiction. Dans très peu de temps, je vais être libre, même si je sais que depuis ce matin je ne le suis pas. Libre est un bien grand mot, mais je déteste les entraves. Pourtant j’en subis une régulièrement. Ôtant mes lunettes de soleil je jette un œil sur le bâtiment. Qu’est-ce qu’il est haut ! Si je ne me perds pas à l’intérieur, j’aurais de la chance. Les vitres brillent comme des miroirs. Je me sens telle une fourmi aux pieds d’un géant de verre. Je me précipite dans le hall et demande à l’accueil où se situe le bureau tant désiré. Je n’ai pas le temps de chercher dans la liste des noms dans l’entrée. Une fois que la femme me donne les précieux renseignements, je constate qu’il me reste très peu de temps. Ascenseur ou escaliers ? Ce n’est pas trop difficile à choisir le bureau se situe au quarante-sixième étage donc ascenseur obligatoire. J’avance vers le premier qui s’ouvre sans que je n’aie besoin d’appuyer sur le bouton d’appel.
Un homme s’y trouve déjà, adossé à l’une des parois. Je le trouve terriblement sexy. En entrant dans la cabine, je l’observe du coin de l’œil et le trouve encore plus craquant. Avec tous les ennuis que j’ai, je devrais éviter d’en rajouter un de plus. Mais je ne fais que regarder, rien de plus. C’est ça, se moque ma conscience. Les cheveux décoiffés châtain et des yeux bleus tout bonnement comme le reste de son corps : à croquer. Il porte un costume qui le moule à la perfection. Je ne suis pas en chasse ni même en manque au vu de la nuit dernière seulement, comparé à son allure, je me sens… misérable. Ma jupe courte et mon chemisier ouvert de par cette chaleur n’ont rien de commun avec ses vêtements. Je commence à avoir des sueurs partout sur le corps, frémissant rien qu’à l’idée d’imaginer ses mains sur ma peau. STOP ! Je fantasme sur un inconnu alors que j’ai des complications par-dessus la tête. Je soupire afin d’essayer de me relaxer, mais rien n’y fait. Mes yeux ne cessent de le dévisager. Il faut que je me concentre sur autre chose. Tiens, les numéros des étages, un, deux… cinq. Comment se fait-il que ce soit si long ? Je sens son parfum dans cette cabine qui devient de plus en plus étroite, pourtant je ne suis pas claustrophobe pour un penny. Je ferme les yeux remettant mes lunettes de soleil. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, mais je sursaute en sentant deux mains se poser sur mes épaules.
— Ça va ?
Et en plus il a une voix sensuelle. S’il laisse ses mains positionnées ainsi je ne vais pas rester chaste longtemps. Comment a-t-il fait pour se rapprocher de moi sans que je l’entende ? Je suis trop occupée par mes pensées malsaines.
— Oui, oui, ça va, mais il fait chaud ici, non ?
— Je trouve aussi.
Le pire ? Ce sont ses mots, dits avec un sourire qui en dit long sur ce qui risque de se passer. Il ôte une de ses mains de mes épaules, me frôle la hanche pour venir appuyer sur le bouton d’arrêt. L’ascenseur est stoppé en une seconde. Je n’ose me retourner entre ses bras. Il pivote mon corps vers le sien. Son sourire est à damner un saint, enfin dans mon cas une sainte. Il se rapproche de moi me faisant reculer jusqu’à ce que je sente les parois de la cabine dans mon dos. Je lève une main tremblante, la pose sur son visage. C’est complètement irréaliste. Sa peau est si douce qu’elle me donne envie d’en toucher encore plus. Mes mains se glissent dans ses cheveux et le rapprochent de mon visage. Il me faut toucher ses lèvres des miennes. Je veux le sentir encore plus près de moi, j’ai besoin de le sentir en moi. Alessia la dépravée est de retour , me marmonne ce qui me reste de conscience.
Je vois dans son regard le même désir qui me tenaille. Je le ressens également. Son corps se plaque contre le mien. Son costume est vraiment trop serré. Le temps est comme suspendu. Nos yeux ne se quittent pas. Il descend si lentement vers moi que je pourrais comparer cela à un rêve éveillé. Lorsqu’enfin nos lèvres se touchent, je fonds littéralement. Il m’embrasse doucement. Sa langue vient passer le barrage de mes dents venant enrouler la sienne avec sensualité. Il me mordille légèrement la lèvre inférieure. Mes mains sont agrippées à ses cheveux. J’en veux toujours plus et tends mon corps contre le sien. Il dégrafe mon chemisier d’une main experte. Mon soutien-gorge descendu, ses doigts caressent mes pointes tendues. Les malaxant, le feu prend possession de mon corps. L’une de ses mains remonte ma jupe, écarte ma culotte trempée et glisse dans mon intimité sans préambule. Je deviens folle de désir pour cet homme que je ne connais pas, enfin pas encore. Je devrais avoir honte de mon attitude. Je devrais. Mais cela ne fait que passer quelque part dans mon esprit pour aller se cacher dans un recoin sombre. Me détachant de ses lèvres je laisse les miennes glisser le long de son cou. Mes mains arrivent sur sa braguette que je descends et les passe à l’intérieur de son costume. Je sens son sous-vêtement et profite de ce moment pour le caresser au travers. Il est diablement dur. Mes genoux se posent au sol tandis que son costume suit le mouvement. Une fois à ses pieds son boxer le rejoint sans attendre.
Je me trouve face à son sexe qui n’est pas pour me déplaire. Il est monumental ! Non j’exagère il est parfaitement normal j’ai juste envie de croire qu’un jour les hommes tirés d’une histoire soient réels. Même si je ne vois pas comment ils feraient pour s’en servir correctement. L’empoignant des deux mains ma langue s’enroule autour de son membre. Puis je dépose des baisers et le prends en bouche. Je l’entends soupirer de plaisir. Il s’avance

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