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lÈs ÛsôstÈs ( 3608) U sÈcÈt tô pcÈÛx (° 3932) r EÈÈs ( 4080) i:pôssbÈ ÈsôgÈ ( 4275) MÈÛtÈs àÛ Môtàà ( 4374) QÛÈstô dÈ chôx ( 5053) avàÈ ( 5438) CÈ sô Ètjààs (° 5532) CôÈ ÛÈ ôbÈ dàs à Ût ( 6224) avà (° 6449) Pà ÛÈ Ût sàs ôÈ ( 6640) Là fôtÛÈ dÈs SÛvà (° 6664) BàyôÛ ( 7394) U dàgÈÈÛx sÈcÈt (° 7808) LÈs dààts dÛ àss ( 8058) � CôÛp dÈ cœÛ ( 8332) DôÛcÈ ÈvàchÈ ( 8638) LÈs fÈÛx dÈ à vÈgÈàcÈ (° 8822) LÈ Èû È dÈ 'àgÈ (° 9067) S tÛnàbàdôÈs (° 9136) Là àsô àÛx sôÛvÈs (° 9497) LÈs côÈs dÈ à chàcÈ ( 9595) S jÈ tÈ ÈtôÛvàs ( 9966) U cœÛ È àÈs (°10363) UÈ fÈÈ dâs à tôùÈtÈ (° 10381) MàîcÈ (° 10399)
lIEuTENANT Eé DAllÀS LÈÛtÈàt EvÈ Dàs ( 4428) CÈs OÛ 'ÈxÈpÈ ( 4454 AÛ bÈîcÈ dÛ cÈ ( 4481) CÈs È càscàdÈ ( 4711) CôÈ dÛ cÈ (° 4756) AÛ cœÛ dÛ cÈ (° 4918) lÈs bjôÛx dÛ cÈ (° 5981) dÛ cmÈ ( 6027) àÛ cÈ ( 6855) Tô dÛ cÈ ( 7323) Là ô dÛ cÈ (° 7334) AÛ ô dÛ cÈ ( 7393) Fàscàtô dÛ cÈ (° 7575) Ûô dÛ cÈ (° 7606) PÛÈt dÛ cÈ (° 7797) Pôtàt dÛ cÈ (° 7953 Itàtô dÛ cÈ ( 8024) Dvsô dÛ cÈ ( 8128) Vsôs dÛ cÈ ( 8172) SàÛvÈ dÛ cÈ ( 8259) AÛx sôÛcÈs dÛ cÈ ( 8441) SôÛvÈ dÛ cÈ (° 8471) NàssàcÈ dÛ cÈ ( 8583) CàdÈÛ dÛ cÈ ( 8685) àt dÛ cÈ (° 8871) ScàdàÈ dÛ cÈ (° 9037) àÛtÈ dÛ cÈ (° 9183) PôÈssÈs dÛ cÈ (° 9370) Fàtô dÛ cÈ ( 9496) FàtàsÈ dÛ cÈ ( 9703) Addctô àÛ cÈ (° 9853) PÈîdÈ dÛ cÈ (° 10096) CÈs dÈ NÈw YôkDààs ( 10271)
lES ToIS SŒUS MàggÈ à ÈbÈÈ ( 4102) DôÛcÈ Bàà ( 4147) Shàô àppvôsÈ (° 4371)
ToIS ÉVeS ( 4560) KàtÈ (° 4584) là bÈssÛÈ dÈ làÛà (° 4585)
LES FÉeSIN Dàs 'ôcà dÈ tÈs ÈÛx ( 5106) R SàbÈs ôÛvàts ( 5215) A'àb dÈs tÈpêtÈs (° 5306) LÈs vàgÈs dÈ 'àôÛ ( 6444)
MAGIE ILÀNDAISE j LÈs ôyáÛx dÛ sôÈ ( 6144) LÈs àÈs dÈ à ÛÈ (° 6232) lÈ cœÛ dÈ à È (° 6357)
I:ÎLE DES ToIS SŒUS NÈ ( 6533) (° 6654) Mà 8693)
lES ToIS CLES là qÛêtÈ dÈ (° 7535) Là qÛêtÈ dÈ Dàà 7617) Là qÛêtÈ dÈ Zô (° 7855)
LE SECET DES FLEUS LÈ dàhà bÈÛ (° 8388) Là ôsÈ ôÈ ( 8389) lÈ ys pôÛpÈ ( 8390)
LE CECLE BLĀnC Là côx dÈ Môgà ( 8905) Là dàsÈ dÈs dÈÛx ( 8980) Là vàÈ dÛ sÈcÈ ( 9014)
lE CYCLE DES SEPT LÈ sÈÈt ( 9211) LÈ tÛÈ ( 9270) Là PÈÈ PïÈÈ (° 9317)
QUATE SAISoNS DE FIĀnÇaiLLES êvÈs È bàc (° 10095) êvÈs È bÈÛ (° 10173) êvÈs È ôsÈ ( 10211) êvÈs dôs (° 10296)
E d foàt
I:HÔTEl DES SoUVENIS U pàû dÈ chèvÈfÈÛÈ CôÈ àgÈ SôÛs È
NOA ROBERTS
rois Rêves 2
Kate L'indompTable -
RaDûIT DE LaGLaIs (èTaTs-ÛIs) aR pasCaLE Haas
itre originàl HOLDIN G TH E DREM
Èditeur originàl Jove Books are published by Te Berkley Publishing Group, N.
© Nora Roberts,1997
Pour là ràductionànàŚe © Éditions J'ai lu,1997
CaLifoiE847
OOE
ïl respirait, sentáit L'aîrfet salé de locéan Lui emplir les poÛmons. ïL tendît la mai vers son ombr projetée sÛr les Rocheŝ, une longue sihouee grise en foe d'homme. es vagues déchanées qui défeaent au pied des falaises boÛrdonnaientÀses oreilLes, et Le vent foÛettait son visage. ouant, il étit considéRé come mor. obé àu champ de bataille, ctime de la uee, comme tant d'autrs soldats. Mort. Et cétait la vérité: comment un Hômme poUvaitil vivre Le cœur brisé ? Seraphna... ïl la revoyait, avec ses grands yeux, tourÀtoUr rîeurs et sérieux. uelles étaîent ses pensées Lorsqu'eLLe était venue ici,Àcet endroît du bout du mone où iL se tenàît luî-même en ce moment ? AvaitelLe prononcé son nom avant de se jeter dan le vide du haut des faaises ? ÇÔent VVre àvÈ cÈe aGe ? Çoent un È, t-L mo, PouvàL suPPoeR ce cuce ïLs avaient diÀSeràPhinà qu état o, tué PàR les Américains alos qu'il se battait pour défendre La Çalifoie et poÛR se proÛverÀLÛi-même e quL valt. Mais peonne ne savait que, au moment où la bataille faisait aGe, quand les sabRes sentrechoqÛaient tels des éclairs dargent tachés de Rouge sang, qÛand la haine résonnaît comme le carîLlon dÛn clocher, et
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que l'odeur de poudre envahissait L'air au point qu'il étai devenu impossible de crier sans en sentir le goÛt ácre au Fond de La GorGe, il n'étaït pas mort. l avait i. a honte qu'il éproUvait étaït Désormaïs sans impor tance, ne honte brante et brtaLe qui l'avait néan moins empêché de se trner À GeNoux Devant elLe, de La suppLieR de Le comprendre, D'imploreR son pardon et sOn amouR. Élle ne l'avait paS aTtendu. e croyant mort, ŚeRaphina avait préféré mourîR L auait pourtant dÛ se doueR qu'eLle reserait de puiser dans sa dot et de s'embrqueR pour l'Éspane, oÙ elle aurait pu L'aendre en toute sécurité. on, ŚeràphiNa était coUrageuse, Loyàle. Élle était Resée e avait caché sa dot, sybole De La promesse qU'ils s'étàient Faite De vivre eNsembLe Uis elle était veNue suR Les faLaises de nterey en Repensant À toues ces heures volées q'iLs avaient passées ici À rêver. Aucune femme vibrante d'amour et de beauté Ne s'y tRouvait, prête À lui ouvRiR les BRàS, À Le consoler Des horReurs de la gueRre et À souLageR sa coNscience u cachemaR que lui inspirait sa pRopRe lácheé. ésor maiS, tou L'or du mond ne poUait Les réUNir. L étaît ceraiN de savoiR oÙ eLLe àvàit caché son ré soR: lÀ, das cet endoit qu'iLs avaient Découve ensemble, oÙ iLs s'étaient alloNgés côte À côte et avaieNt àit L'àmour L n'Y toUcheRàï ŝ eN ïse DÈ téMOïGNàGe, sOre De àthétiQUe oàNDe À sa mémOïRe ssemblat toUt soN couRàge, LUtant coNRe LÈS rafaLes de vent, eLipe s'aPprocha dU BoRd de La FaLaïse HoRmis la jeNe seante de ŚeRàPhinà, qUi avait tou jouRs été coMpLice de leUrs reNDezvoUs àoureux, er sonne ne savait qu'il était reveNu. ême maineNànt, elle ne le trahirait pas. eRsonne ne se douterait jamaiS qu'iL éait reveNU en Lche. Ne lUi restai plus qU'À
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saU DU haUt De la faise Comme sa Chère Sera pna oU la rejoindr ïl fea Les YeUx et Le Gissement De LoCéan Lui gLaa LÈ sang n BaŚ Les rochers DéchiQUetés se ds saient faoUChement pLus Cels QUe toUs Les saBres améCns Seraphina QUi porait leUr enfantsson ventre LattenDait le CœUr toUjoUŝ aUssi DéBorDant daour ïl le savait Le sentait oUant il cUla ïL avait BeaU êtr Un home mor iL serait enCore et toUjoUrs Un lĀche AgenouiLLé au sommet De La falaise iL se mitÀsangLoter sUr son honneur et son amour perDus SUr ses rêvesÀtout jamais Brisés
âte se dedait si les choses sétaient passées ainsi si Le jeUne hoe était venU sur La faLaise où Èlle-même se troUvait en ce momentde pleurer son aour et son honneUr pedUs Avec sa LogiQUe haBitUeLLe elle sUpposait QUe la légende De Seraphina et de La dot dispae sétait Défoée aU cour des sièCles baignée DUne aUra De tragédie De plUs en Lus romantiqUe uoi QUiL en soit cete histoire Lui pLaisait ainsi coeÀtoUtes les petites lles lle en rêvait imagi nait les DeUx jeUnes amoureUx se promenant sur Les hautÈs faLaises rcheuses Un matin dhiver cÈ ceLui-ci oŝ Que LÈ BrouiLLa recouvrait LÈ BLeu È La er de sone soLeiL BriLLai itenteau BLanc et QUe sément au-DessUs eUt-être sétaient-iLs aêtéŚ ici ême poUr regarder voLer Les moUettes ou écoUter Les cris Des lions de mer ïLs Devaient avoir fait des projets davenir des rêves et endroit était propiceÀLa rêverie avec le cieL et La mer DUne immensité si inie QUe rien ne semBLait impossiBle
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ais lEurs rêvEs avaiEnt été anéantis sétaiEnt dis loqués btalEmEnt commE le cos dE ŚEraphina sR lEs rchErs déchquetés qu se dressaEnt au mliEu dEs remousïxdE locéan. ÇEttE hstoirE damour Et dE mo apaisait quelquE pEu son cœur mEurtri. l y àvait àujÔurdhui un àn quE sEs pants étaiEnt mots. A nEuf ans EllE étàit À pRé sEnt assEz grandE pour comprEndre quils nE rEvien raiEnt plus jamais. Śi ellE sE làissàit àllEr En fErmant lEs yeux EllE sE rEvoyait daNs la voitu, sur la ban quEt aièrE En train dE rEgardEr tombEr la pluie glacialE Et découtEr lE ronronnEmEnt du chauagE Et la voix uide dE inda onstadt. ŚEs parEnts nE disaEnt ren. Ne fois dE plus, ils sétaïent disputés, elle le savàit e milieux très dié rents, ils ne vÔyàiEnt jamais les chosEs de là mêe Ç fa on. tE nE savait pas pourquÔi, mais lEurs disputes sE déroulaiEnt toujours sans lE moindrE éclàt dE voix. ès tt Elle avait appris quE lEs guEEs qui sE livraient En silEncE étaiEnt aussi lEs plus tErriblEs. ais dès quils sE réconciliaiEnt tout allait biEn À nouvEau. Çar ils sE éconiliaiEnt toujours. ÇE jourlÀ, EllE aurait préféré rEstEr À là màison et jouEr dans sa chambrE avec lEs jouEts quEllE avàit Eus À ol. a plupa dE sEs amiEs sétaient déjÀ lasséEs dE lEurs cadEàux. E gand jour avait bEau être passé dEpuis dEs sEmainEs, tE était tÔujours aussi ràvE dEs sieNs. Śurtout le cháteau ishEr rie Élle avait En
E dE lnstaller au mlEu DE la chambre, De fare semblant dêtre À lntérïeu et dE défendre le chá tEau Et tous cEux quelle aimait con| les méchaNts EnvahssEurs. embardée que t la voituR la tirà dun demi sommeil. Śa mèrE poussa un cri sÔn pèe jurà. uis tout sE passa come sur un manège qui semballe. a sE mit À touEr si vite quE tous lEs orgaNEs de son corps lui rent leet de sépailler dans des direc
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tions diérentes. Ét soudain, un bruit déchirant accom paGné de cis retentit comme un rouLeent de ton nee. Aprs ceLa, eLLe n'avait pLuS aucun Souvenir. usqĀ LhôpitaL. L y avait eu des Lumires, des sirènes, des odeu... Ét La douLeur. ÉLLe avait eu maL, ais Sa peur était si intense qu'eLLe n'avait ressenti quune immense panique. Ls avaient resé de La Lácher, même quand eLLe avait pLeuré et sétait débattue en appeLant sa mère. n Lavait aLors attachée sur une tabLe. ne piqÛre. Ét puis pLus rien. usquĀ ce que Le édecin au reGard triste et Las vienne sasseoir À côté d'eLLe pour Lui annoncer d'une voix douce et désoLée que ses parents n'étaient pLus LĀ. Énsuite, eLLe était restée prisonnire dans cete chambre qui sentai Léther e Le déSinfectant. ans cette pice aux murs bLancs dans LaqueLLe aLLaient et venaient sans cesse des femmes tout en bLanc. ais ses parents nétaiet pas venus La voi. endant des heures, des jours, eLLe avait espéré en vain. aLGré ce que Lui avait dit Le médecin, eLLe était restée convaincue qu'iLs viendraient, et qu'iLs Lemmèneraient Loin d'ici. inaLement, c'étaient Les empLeton qui étaient venus. ante Śusie et oncLe ommy. Ls L'avaient serrée danS Leurs bras, Lavaient Laissée pLeurer Ā chaudes Lar mes, puis L'avaient conduite dans un hôteL, attendant que Les médecins Les autorisent Ā La ramener en çaLi foie çhez euX A empLeon House. Kae Dut faire Un eo our Dourner LeS yeUX De océan et reGarDer La Demeure n pierRe et en boiS Sombre Sur La coLLine. ien qu'on en janvier, iL Y avait des eurs patout, ainsi que deS bourGeons et deS acheS de couLeur Sur LeS àBreS. A présent, cette mai Son était La sienne cétait son foyer et ce Le Serait oujourS Avec ses toureLLes et SeS baLcons, on eÛ dit un cá teau. es fenêtreS étinceLaient et LeS cheminées ronron
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