Ajour

Alain Hoareau

Description

Ajour : petite ouverture par où passe le jour, passe le temps, où mémoire et présent s'éclairent mutuellement.
Ici de page en page, se recompose en glissement progressif, la lecture des jours ; déroulement horizontal et vertical à l'image d'une partition musicale.
Ici s'enchaînent quatre mouvements-chapitres, comme ceux d'une sonate, avec leurs différents tempi : " moderato" " quasi una fantasia" " andante expressivo" " allegro giocoso"...
Ici la partition est à jour.

Sujets

• Littérature
• Poésie
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 04 octobre 2017
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782140048500
• Langue: Français

Extrait

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AlainHoareau

Espace expérimental Ajour

Poètes des cinq continents

AJOUR

Poètes des Cinq Continents

En hommage à Geneviève Clancy qui l’a dirigée de 1995 à 2005. La collection est actuellement dirigée par Philippe Tancelin

Série Espace expérimental

La collection « Poètes des Cinq Continents » non seulement révèle les voix prometteuses de jeunes poètes mais atteste de la présence de poètes qui feront sans doute date dans la poésie francophone. Cette collection dévoile un espace d’ouverture où tant la pluralité que la qualité du traitement de la langue prennent place. Elle publie une quarantaine de titres par an.

Dernières parutions

141 – Didier BAZILE,Jericho, 2017. 140 – Mohamed Ahmed BENNIS,Regret en bas de la toile,2017. 139 –André PRONE,Le Messagersuivi deClair-obscur,2017. 138 – Iocasta HUPPEN,Le Livre Zen des Saisons, Haïkus,2017. 137 – Younes BENKIRANE,Mon Pays, mon Blues,suivi deUn petit bout de ciel,2017. 136 – Gilles GONTIER,A propos d’un lièvre,2017. 135 – Christophe LEVIS,Dopamine et consœurs, 2016 134 – Pierre MELENDEZ,Le vent des mots, 2016. 133 – Mariam MICHTAWI,Quand Mariam pleure, 2016. 132 – Nicolas FRAIGNIAUD,L’hiver veut, 2016. 131 – Béatrice PAILLER,Jadis un ailleurs, 2016. 130 – Pierre SLADDEN,Lignes de terre, 2016. 129 – Alain FLAUD,Le temps Christ, Récit poétique, 2016. 128 –Simon-Gabriel BONNOT,Courir dans la chair des murs, 2016. 127 – Félix MONGET,Il ne faut pas faire pleurer les anges, 2016. 126 – Kader MOURTADHOI, Promesses d’aurore, 2015. 125 – Pedro CARMONA,Un soupir qui se froisse, 2015. 124 – José VALA,Embrunts d’exils, 2015. 123 – José MUCHNIK,Critique poétique de la raison mathématique, 2015. 122 – Svante SVAHNSTRÖM,Navigateur au sommet du vide, 2015. 121 – Rita PETRO,L’Origine, 2015. 120 – ANTEMANHA,Espace Raum,2015. 119 – Anca ELIES,L’équinoxe des couleurs,2015.

Alain Hoareau Ajour

© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13129-0 EAN : 9782343131290

PREFACE

Au sein des nappes phréatiques de cette chère poésie, j'entends les rumeurs cancériennes, et ces mots de fils rouge écrevisse sur le motif, en brodent les reliefs.

Cueillons :Eau, Lune, Miroir, Reflet, Vent, Enfant, Fenêtre, Secret, Nuit, Blanc, Silence, Ombres,Feuilles,Présages... Le TEMPS ! Vous voyez ? Soyons sensible à la fluide magie qui irrigue ces mots là... Oui ?... Mais passons ce filtre.

Musicale ? Ô combien ! Graphique ? Convocatrice ? Allusive ? Pénétrée de subtile hédonisme ? Un rien cryptique à coup sûr, pour l'euphorie des axones. Quelque clarté que nous y puisons : mystérieuse, toujours... Chut ! Vous allez découvrir, précieuse mosaïque comme au fond d'une fontaine secrète, leContepeu à peu révélé sous le bain de ses eaux argentiques... Merveille !

D'abord "A Rebours"

"Tout tremble et tout scintille"... On oubliera Huysmans, bien "entendu"...

Purs fragments, particules de solitude en suspension, sensations, petites visitations d'instants-mana, incrustations, odes, "circonstances" coulées sous rondes sulfures : des " En-Soi" à énigmes, que l'on roule en esprit comme un galet la mer, pour les mieux saisir, en

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distiller le suc de Chant. Autant de suc que pouvons... Chacun nous frappant au profond. Affutées nos antennes à antiennes ! Onc squelette interne de ponctuation, mais exosquelettes aux formes suggérées, Stèles, Vagues, beau Rythme, Vases sacrés, Vasques, Voiles, comme autant de nuages-Rorschach... Mais ces résines respirent comme cellules, vivantes, et toutes ouvertes des échos qu'elles provoquent. "Quelque chose" est en travail, une micro-genèse s'élabore, la suite en dira l'Epiphanie ! Notre diapason tout résonnant, caressé...

Puis "Les Merles de l'Aube"

"Il se peut que nous nous en allions..."

Quelque chose se pose, quelque chose s'envole. Quittons les Eaux : voici la Terre ; l'Air voici ! La "Coagulatio"... ou... fixer le volatil...

Des personnages-Figure paraissent, et "ELLE" se densifie, incertaine encore, en promesse, douce coulisse, en chuchotements, silhouette, profil perdu, sensations frôleuses... Dans ce jeu (j'insiste) de cartes : une Dame (au miroir ?), un Valet (serveur-verseur de T), un Prince plutôt qu'un Roi (Alain), et quelques jokers... La partie s'élabore, la donne s'y cherche, les merles y "merlinent" tendres en-chanteurs... A merles éloquents... Le jeu ? A "devin-devinettes"... Mais toujours la grâce poétique fait présence, petit soleil sonore, connivent, précieux.

Avec "Correspondances" dans tous les sens du mot : cela va sans dire, mais je le dis, le Pont se trame...

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