J aimerais tout te dire
53 pages
Français

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J'aimerais tout te dire , livre ebook

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Description


Il y a des choses que l'on a du mal à dire, des sujets comme la vie, l'amour, les relations humaines. Des textes qui sont écrits en poésie, réunis dans ce recueil "J'aimerais tout te dire".


J'aimerais tout te dire


J'écris ton nom


Sur le mur du métro


J'ai marché sur un pont


Pour retrouver ton visage si beau.


Dans mes souvenirs lointains


Je repense à nos matins


Et nos hivers en vain


Qui resterons gravés de ta main.


De toute ma vie


Il restera écrit


Tout ce que nous avons partagé


Rien ne sera oublié.


Un recueil de cinquante poèmes pour exprimer la vie, l'amour, les proches... Tony a choisi la poésie pour nous faire partager ses sentiments et c'est un mode d'expression où il excelle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juin 2015
Nombre de lectures 21
EAN13 9782372221924
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TONY BERAULT J'aimerais tout te dire Recueil de poésie
DU MÊME AUTEUR Le cœur a sa raison, roman 2011 © Tony Bérault – Bookless-editions Tous droits réservés Juin 2015
J'aimerais tout te dire Poésies
À Mado, À Alain, À mon Père.
« Souvent ma parole m'a fait perdre quelque chose. Toujours mon silence m'a fait gagner quelque chose. » Pythagore. « Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne. » Victor Hugo, Les Contemplations,livre IV,« Pauca Meæ »,XIV, 1856.
Première partie "Un vrai fourre-tout" CABARET Je me souviens, j'étais enfant, Émerveillé, mes yeux fixant, Du fond de la salle, la scène, L'envie brûlait dans mes veines. De simples rideaux couleur or, Accrochés aux murs com' décors, Pas de strass, de paillette, Pas de stars, que des starlettes. Des artistes en devenir, Tentant leur chance, leur avenir. Dans cette salle, ce cabaret, Chaque soir se succédaient, Des magiciens, des jongleurs, ou Des chanteurs..., un vrai fourre-tout. Dans ces années cinquante, Ces artistes en attente, Espéraient être repérés, Par un producteur et signer, Un contrat au plus vite, Et de mille feux, briller, ensuite. Du show, dirigé par mon père, Chaque fois, j'étais très fier, Dans ce lieu, ce cabaret, Petit et sombre, je rêvais. Des anonymes se serraient, Avant le spectacle, dînaient, Parmi Sartre, Proust, Cocteau, Ou encore, la grande Gréco, Je me souviens, j'avais huit ans, Attendant mon tour, impatiemment.
Durant les années folles, Après tant de souffrances, Insouciante légèreté, de nos vies débridées, Nous nous sommes tant aimés, Mais de nos existences, Seules restent des auréoles. Durant les années folles, Dans ces moments intenses, Inconstante liberté, De nos vies effrénées, Nous nous sommes tant donnés, Mais de nos impatiences, Seules restent des fariboles. Durant les années folles, Après toutes nos offenses, Indécente vérité, De nos vies assumées, Nous nous sommes tant semés Mais de nos apparences, Seules restent des babioles. Durant nos folles années, Du temps d'Amstrong et de Bechet, Bandeaux à plumes et longs colliers, Longtemps, je me souviendrai, De ton sourire, et déhanché, Mais de ce conte de fées, Trop vite, tu t'es lassée...
NOS FOLLES ANNEES
Dans cette immense ville, Je déambule, sereinement, Sourire aux lèvres, paisible, Page enfin tournée, maintenant. Après tant d'innocence, De malheurs et de souffrances, Au milieu de cette foule, Qui court après je ne sais quoi, Métamorphosé, très cool, Je n'suisplus dans le désarroi. Dans cette immense ville, Je déambule, sereinement, Sourire aux lèvres, paisible, Page enfin tournée, maintenant. Autrefois ta présence, Mon bonheur, mon espérance, Ton regard qui me chamboule, Tes yeux qui me laissent sans voix, Si, encore, ton absence me trouble, Là, je suis apaisé, je crois. Dans cette immense ville, Je déambule, sereinement, Sourire aux lèvres, paisible, Je vais avancer maintenant.
PAGE TOURNEE
Un jour, mon père m'a dit...
Écrire, écrire, à n'en plus finir, Me soûler de mots, Écrire, écrire, pour ne plus souffrir, Pour occulter mes maux. Jeunesse meurtrie, bafouée, et niée, Alcool constant, parents enivrés, Ma fratrie, la vie y a laissé, Souffrance intense, intériorisée, Combat permanent pour la dompter, Serment infini de ne pas céder, Écrire, écrire, ne plus me mentir, Profiter des mots, Écrire, écrire, pour ne plus frémir, Pour calmer mes maux, Amour fou pendant quelques années, Puis abattu par l'amour brisé, Souffrant puissamment, abandonné, Survivant...
ÉCRIRE,ÉCRIRE.
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