Les fiancés de la Grande Guerre
118 pages
Français

Les fiancés de la Grande Guerre , livre ebook

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118 pages
Français

Description

"Alphonsine et Camille étaient tout juste fiancés, lorsque le jeune homme fut mobilisé en août 1914. Elle l'accompagna jusqu'à la gare du Nord. Paris était encombré de toute une foule, composée pour la plupart de familles qui, comme elle, tenaient à être auprès d'un des leurs qui était mobilisé. Les jeunes gens durent se séparer, ils s'embrassèrent une dernières fois, longuement." Quand se reverront-ils ? Une belle histoire d'amour malgré la fureur des canons et la folie des hommes. (À partir de 14 ans)

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Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2014
Nombre de lectures 19
EAN13 9782336362229
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sylvie André
Les fiancés de la Grande Guerre
Les iancés de la Grande Guerre
Les iancésde la Grande Guerre
Des livres pour comprendre, réfléchir, s'étonner, des livres pour rêver et voyager à travers le monde, le temps, la vie... Marie-Thérèse BITAINE DE LAFUENTE,Le masque mexicain, 2014. Stanislas KOWALSKI,Deux souliers superposés, 2014. Pius NGANDUNKASHAMA,Les cendres du père, 2014. Pierre-Louis BESOMBES,Le Templier et la Sainte Lance,2014. Sylvie BOCQUETN’GUESSAN,Voyages croisés Lille-Abidjan, Agathe et Mathurin, 2014. Pierre MARMIESSE,Rio-Québec 1, Justin au pays des orixas, 2014. Tristan CHALON,D’or et de sang, au temps des Incas, 2014. Angela PORTELLA,Qui es-tu Salomé ?, 2014.
Sylvie André
Les iancésde la Grande Guerre
© L’HARMATTAN, 2014 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com difusion.harmattan@wanadoo.Fr harmattan1@wanadoo.Fr
ISBN : 978-2-343-04808-6 EAN : 9782343048086
Avant-propos
Camille était mon grand-oncle. Je n’ai eu connaissance de son existence qu’après la mort de mon propre père, en regardant des photos anciennes. Personne ne m’avait jamais parlé de lui... Grâce à la numérisation de l’État civil de Paris, j’ai pu retrouver sa date de naissance : 13 août 1878. Par son acte de naissance, qui comportait une annotation en marge, j’ai appris qu’il s’était marié à Puteaux le 22 février 1906, avec Léonie-Alphonsine Dirmay. J’ai donc décalé dans le temps l’histoire d’amour que j’ai imaginée, et j’ai donné le prénom d’Alphonsine à l’héroïne.
J’ai pu savoir, en interrogeant une tante, qu’ayant perdu son père vers l’âge de 7 ans, Camille a été envoyé en Angleterre, où il a grandi loin de sa mère. Il en est revenu au bout d’une bonne dizaine d’années, sans formation professionnelle. Il devait au moins savoir parler l’anglais. Son frère aîné, Georges-André, mon grand-père, qui était chirurgien-dentiste, lui a fait apprendre le métier de prothésiste dentaire. La Première Guerre mondiale ayant éclaté, Camille est parti au front et n’en est jamais revenu. Je ne sais ni où ni quand il a été tué.
Dans ce roman, fiction et réalité s’entremêlent : tout ce qui se rapporte à l’histoire des personnages relève de mon imagination. Je dois aussi préciser que l’héroïne n’a, en réalité, aucun lien de parenté avec Henri et Marie-Henriette, qui étaient les grands-parents maternels de mon père.
En revanche, l’arrière-plan historique est documenté.
7
1914
Alphonsine et Camille étaient tout juste fiancés lorsque le jeune homme fut mobilisé, en août 1914. Elle l’accompagna jusqu’à la gare du Nord. Paris était encombré de toute une foule, composée pour la plupart de familles qui, comme elle, tenaient à être auprès d’un des leurs qui était mobilisé. Les jeunes gens durent se séparer devant les grilles, car un officier ne laissait passer que les militaires. Ils s’embrassèrent une dernière fois, longuement, puis Camille dut se diriger vers son train, avec les autres soldats. La plupart étaient surexcités à l’idée d’aller prendre une revanche sur les Allemands. La défaite de la précédente guerre était une blessure pour la fierté nationale. Elle ne se refermerait que dans le sang. Tous prétendaient que ce serait simplement une promenade militaire de quelques semaines. Camille, pour sa part, avait comme un pressentiment. Était-ce dû à la tristesse de la séparation ? Il n’aurait su le dire. Quoi qu’il en soit, il ne se mêla pas aux autres, dont les braillements l’agaçaient. Il allait faire son devoir, oui, mais pour défendre la patrie en danger.
Alphonsine, restée derrière la grille, agitait encore sa main, lorsqu’une femme lui adressa la parole : – Comme ils sont magnifiques, nos soldats ! Vous verrez, ils nous reviendront couverts de médailles dans quelques semaines. – Ou peut-être quelques mois, rectifia la jeune fille. – Allons ! C’est impossible, les Allemands vont détaler dès qu’ils les verront, je vous l’assure. Mon cher Gaspard
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