La Terreur d Aubagne
54 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
54 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Marseille est au cœur d’une affaire bien étrange ! À la sortie d’un bar, un coup de feu retentit et trois jeunes gens prennent la fuite en voiture après avoir éjecté du véhicule, un corps à la tête truffée de chevrotines.


Si la police voit rapidement dans le trio des fêtards, les coupables évidents, les divers témoignages indiquent qu’aucun d’eux ne peut être l’auteur du meurtre.


À Marseille, quand le Commissaire Lecart piétine dans une enquête, le Chef de la Sûreté a tôt fait de rendre visite au célèbre détective Marius PÉGOMAS afin de le convaincre de lui porter secours.


Mais, au lieu de s’occuper de la victime et de se lancer sur la piste de l’assassin, Marius PÉGOMAS va plutôt s’intéresser à « La Terreur d’Aubagne », un brigand qui terrorise la ville...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 8
EAN13 9782373472134
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveilleuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les plus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague inimita ble chère aux enfants de la Canebière.
MARIUS PÉGOMASsoudre, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.
Les romans de cette série pourront être mis entre toutes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront avec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS *
**
***
LA TERREUR D'AUBAGNE
De
Pierre YRONDY
***
**
*
CHAPITREPREMIER
DANS UN PETIT BAR
Derrière son comptoir, pourboires royaux.
le barman sommeillait,
rêvan t
d'hypothétiques
Au bout du bar, la caissière, hypocritement penchée sur une addition, lisait un feuilleton.
Dans la salle et le long du bar, quelques rares clients bâillaient.
C’était un endroit où l'on s’amuse !
Mais, ce soir, les consommateurs étaient peu nombre ux et manquaient d'entrain.
Ils semblaient ne pas pouvoir se débarrasser des soucis tenaces qu’ils étaient venus oublier.
L’atmosphère demeurait pénible.
Une invisible fumée grise enduisait de spleen les r ires qui s’égaraient et résonnaient comme des incongruités.
Dans un coin de la salle subsistait un foyer d'animation, qui faisait une sorte de trou de fausse joie dans ce désert de mélancolies.
Un brouhaha de conversations animées montait, entre coupé par le martèlement régulier des dés à jouer retombant sur le tapis vert, et par l’exclamation d’un joueur annonçant ses points.
Autour d’une table, trois jeunes gens menaient grand tapage !
Au vacarme des dés avait succédé un refrain, repris en chœur par trois voix fausses...
Puis, un appel strida :
— Barman ! Trois gin-fizz !...
Résigné, le préposé commença de secouer ses mixtures en murmurant :
— Ils vont bien, ce soir ! Ils sont déjà jolis !
En effet, les trois clients commençaient à donner de légers signes d’ivresse. Ils avaient consommé dru !
Leur attitude attira l'attention de la caissière qui, discrètement, se pencha vers le barman.
Elle craignait que les trois jeunes gens, encore qu ’élégamment vêtus, ne fissent des dépenses qu’ils ne pourraient solder.
— Vous les connaissez, ces trois clients ? demanda-t-elle.
— Le grand, au complet gris, vient parfois ! Mais, ce n’est pas un habitué ! Quant aux deux autres, ses amis, je ne les ai jamai s vus... renseigna-t-il tout en préparant les trois boissons commandées...
L’arrivée des boissons alcoolisées à la table des t rois clients fut saluée d’un nouveau flux d’exclamations.
Un refrain, plus osé que les précédents, fut aussitôt entamé...
— Encore une partie ! proposa l’un des jeunes gens.
— Non, assez joué ce soir ! Nous prenons le « der » et nous changeons de crémerie ! annonça le client au complet gris.
Tout en menant grand tapage, ils avalèrent leurs gin-fizz.
— Barman, payez-vous... dit soudain l'un d’eux, en jetant sur la table un billet de cent francs.
Lorsqu’il eut encaissé la maigre monnaie lui revenant, il regarda l’heure.
Pendant qu’il réglait l'addition, ses deux amis avaient mis leurs pardessus, puis s'étaient réinstallés à la table.
Ils attendaient.
Soudain, après avoir de nouveau regardé l’heure, le jeune homme au complet gris se leva.
— En route, dit-il.
Les trois clients se levèrent.
D’un pas tranquille, ils traversèrent la petite salle, se dirigeant vers la porte.
Au moment où le premier d’entre eux allait atteindr e le seuil, une détonation éclata, venant de la rue.
Presque aussitôt, le chasseur, affolé, entra, bousc ulant presque, dans sa précipitation, le premier client qui allait sortir.
— Vite ! Vite, s’exclama-t-il. On vient d'assassiner quelqu’un.
Aussitôt, il y eut un brouhaha dans le bar.
Les consommateurs s’étaient levés en hâte et se précipitaient vers l’issue par laquelle, sans marquer plus de précipitation, les t rois jeunes hommes avaient disparu.
Lorsque le barman, le chasseur, la caissière, arrivèrent sur le seuil, suivis des clients, ils virent les trois consommateurs qui s’étaient installés dans une superbe automobile Minerva, stationnant devant la porte.
— On a assassiné quelqu'un où ? demanda le barman au chasseur.
La réponse fut étouffée par le bruit du moteur de la Minerva, qui se mettait en marche...
L’auto s’éloigna du trottoir.
À ce moment, l’un des jeunes clients, qui était installé dans le spider, se baissa puis, soulevant avec effort un invisible colis, il lança par-dessus le bord de la voiture le cadavre ensanglanté d’un individu.
Le corps tomba aux pieds du personnel du bar et des badauds accourus au bruit de la détonation.
Des exclamations horrifiées s’élevèrent, aussitôt
Un cri partit :
— Arrêtez-les !
Mais l’auto avait disparu au coin de la rue et, prenant de la vitesse, s'éloignait rapidement.
Un agent arriva.
— Qu’y a-t-il ? interrogea-t-il.
Pour toute réponse, le barman lui montra le cadavre ensanglanté qui demeurait sur le sol, étendu, face contre terre et une petite rigole rougeâtre qui coulait vers le ruisseau...
CHAPITREII
UNE MYSTÉRIEUSE AFFAIRE
Cinq minutes plus tard, M. Lecart, commissaire de police, arrivait sur les lieux du drame et procédait aux premières constatations.
La victime avait cessé de vivre.
Le malheureux avait été atteint d'une balle tirée p resque à bout portant, qui, allant dans le visage, l'avait complètement défigur é. La tête n'était plus qu'une bouillie sanglante.
Le seul aspect de cette blessure permettait de conc lure que l'assassin s'était muni d'une arme terrible. Il ne pouvait être question de songer à un revolver.
Dans sa poche, le mort portait des traces d'identit é et un portefeuille bien garni.
Il s'agissait d'un nommé Isidore Secolo, âgé de vingt-quatre ans, fils d'un très gros marchand de chevaux de la Camargue.
Isidore Secolo était connu à Marseille et aux environs. Il venait souvent dans la cité phocéenne, fréquentait les bars et les endroits où l'on s'amuse, et s'y faisait souvent remarquer, tant par ses dépenses que par la vie un peu désordonnée qu'il y menait.
Parmi les parasites qui pullulaient autour d'Isidore Secolo, comme autour de toute personne semant facilement l'argent, on connaissait divers individus louches.
Fallait-il conclure que cet assassinat était l'œuvre de l'un d'eux ?
Pourquoi ? Le vol ne semblait pas être le mobile du crime ! Alors, quelque vengeance ?
Ayant identifié la victime et donné des ordres pour son transfert au dépôt mortuaire, M. Lecart commença son enquête.
Le drame, lui-même, n'avait eu aucun témoin.
— Pourtant, questionna le Commissaire, le chasseur du bar ne doit-il pas se tenir en permanence devant la porte ?
— Si, Monsieur, mais...
— Mais il n'y était pas ! Évidemment ! Il y avait quelque chose à voir, alors, le chasseur qui aurait DÛ VOIR, n'était pas là, bougon na le Magistrat ! Cela commence bien ! J'aurais dû m'en douter !
Interrogé, le chasseur déclara, qu'en effet, il n'était pas à son poste.
Il était à quelques pas.
En entendant le coup de feu, il s'était précipité dans le bar...
— Vous avez entendu le coup de feu. Mais, qu'avez-v ous vu ? s'enquit Monsieur Lecart.
— Rien !
Monsieur Lecart haussa les épaules. Puis, d'un ton sceptique, il résuma :
— Allons ! Vous êtes à quelques pas de la porte du bar. Vous entendez un coup de feu. Vous ne voyez rien. Et vous entrez dans le bar, terrifié, en hurlant que l'on assassine quelqu'un ?
— Oui. J'ai eu peur !
— Voyons. Vous avez vu un homme qui s'enfuyait, vou s avez vu tomber la victime ?
— Non, Monsieur le Commissaire ! Je n'ai absolument rien vu, aucune agitation insolite. Personne. Il y avait devant la porte la « Minerva ». Mais, personne autour, personne dedans.
— Personne dedans ? Vous voyez bien que vous ne dites pas la vérité. Dans la Minerva, il y avait Isidore Secolo, puisqu'en démarrant, les trois jeunes gens ont jeté par-dessus le bord de la voiture, le corps qui s'y trouvait. Donc, l'assassinat a eu lieu dans la voiture !...
— Je ne sais pas ! Peut-être ! Le meurtrier pouvait être DERRIÈRE la voiture, de l'autre côté de celui où je me trouvais. Ainsi, il était dissimulé à ma vue. Comprenez, Monsieur le Commissaire. Il tire. Il se cache à l'abri de la voiture. Et, pendant que j'entre au bar...
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents