Evil E.T. - Pierre de Lune
431 pages
Français

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Description

Bonjour,
Pour lire une description détaillée de cette histoire, je vous invite à consulter le document intitulé "Evil E.T. - Faire-part de naissance". La présentation se trouve à part car il n'y avait pas assez de place ici. Quand on aime écrire, ce n'est pas évident d'être restreint à un nombre de caractères limité... Bref, lisez le faire-part de naissance sur le profil du même publinaute ! :-) Bonne lecture à tous et encore une fois, n'oubliez pas de laisser des commentaires ou critiques !
Tezkal

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Publié par
Publié le 03 mars 2012
Nombre de lectures 154
Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Tezkal EVIL E.T. PIERRE DE LUNE 1 N’est pas mort ce qui à jamais dort, Et au long des ères peut mourir même la mort Abd al-Azrad (Necronomicon) 2 TABLE Préface : ----------------------------------------------------------------------------------------- Page 4 Prologue : ---------------------------------------------------------------------------------------- Page 5 Histoire d’un anti-héros pas comme les autres : ------------------------------------- Page 11 Rencontre d’un type non identifié : ------------------------------------------------------ Page 29 To live and die in LR : ----------------------------------------------------------------------- Page 54 Mauvais road trip : -------------------------------------------------------------------------- Page 101 Métro, boulot, dodo : ----------------------------------------------------------------------- Page 148 France - Haïti : ------------------------------------------------------------------------------- Page 174 Voodoo party : ------------------------------------------------------------------------------- Page 189 Le petit village des horreurs : ------------------------------------------------------------ Page 216 Il faut savoir faire des sacrifices : ------------------------------------------------------- Page 256 La résurrection du grand chasseur : --------------------------------------------------- Page 312 Haïti - Mexique : ----------------------------------------------------------------------------- Page 323 Les jours sans nom : ----------------------------------------------------------------------- Page 337 Le dernier voyage : ------------------------------------------------------------------------- Page 373 Epilogue : ------------------------------------------------------------------------------------- Page 430 3 PREFACE Etant un grand fan de Lovecraft, j’avais envie depuis longtemps d’écrire une histoire fantastique empruntant son bestiaire cauchemardesque. D’autres l’ont fait bien avant moi, mais je souhaitais me prêter à cet exercice également. J’ai repris quelques concepts de Lovecraft car je les trouve tout simplement géniaux, pour ne pas dire monstrueux. Des concepts qui méritaient d’être développés, étant donné la progression de la Science et des technologies. Ce qui nous amène donc à aujourd’hui. Puisque beaucoup de personnes attendent la fin du monde avec anxiété ou impatience, le moment était idéal pour ressusciter en partie l’innommable cosmogonie. Ne serait-ce que pour mettre un peu de désordre dans une humanité dégénérescente. Je désirais donc réveiller des monstres endormis depuis trop longtemps, mais je voulais faire ça à ma sauce. Prenez Jahmal Sanders, un anti- héros amoral aux pratiques douteuses, et plongez-le dans un fond de prophétie maya mélangé à des rites vaudous. Ajoutez-y une bonne rasade de science-fiction ainsi qu’une généreuse pincée d’humour (noir ou décalé de préférence). Saupoudrez la mixture avec un zeste de politiquement incorrect, puis faites griller le tout au four. Je vous souhaite une bonne dégustation. 4 Prologue Haïti, 4 Octobre 2011 Le faisceau de lumière balaya rapidement la luxuriante végétation et se posa sur un buisson. L’homme qui tenait la lampe-torche était de type européen, mince et barbu, âgé d’une cinquantaine d’années. Il passa un bref instant à scruter le fourré, temps durant lequel l’angoisse et la fatigue se lisaient sur son visage. L’ethnologue connaissait sur le bout des doigts le panthéon de la religion vaudou. Il avait déjà assisté à d’innombrables rituels et les coutumes des divers peuples haïtiens n’avaient plus vraiment de secrets pour lui. Il connaissait parfaitement ce folklore qu’il étudiait maintenant depuis plusieurs années, mais son expérience ne l’empêchait pas d’avoir peur. Bien au contraire. Durant les premiers mois passés au sein de la tribu des Nagwás installée sur l’île de la Tortue, il avait observé des comportements étranges. Et cette nuit-là, il allait très certainement obtenir un élément de réponse à une question qu’il aurait préféré ne pas se poser. Mais ce n’était pas la raison de son inquiétude immédiate. Le professeur Landrieau s’était subitement arrêté parce qu’il avait entendu un bruit suspect dans l’un des fourrés. Depuis qu’ils avaient perdu de vue le village, cette désagréable sensation d’être suivi ne l’avait pas lâché. Ne percevant rien d’anormal, il réajusta nerveusement le bob sur sa tête et poursuivit son chemin. Depuis presqu’une demi-heure déjà, son équipe et lui étaient en train de marcher dans ce labyrinthe végétal. Le chemin était vraiment chaotique et à la limite du praticable. Ils devaient continuellement faire attention où ils mettaient les pieds pour ne pas marcher dans un marigot pullulant d’insectes ou trébucher sur de malicieuses racines qui ne demandaient qu’à les faire tomber. De plus, le sentier était aussi sinueux que la végétation était dense et il était impossible de voir à plus de quelques mètres. Bien qu’il se sentait épuisé, l’ethnologue hâta le pas pour ne pas perdre de vue la lumière des flambeaux devant lui. Il ne tenait pas particulièrement à se retrouver seul dans les tunnels sombres de cette jungle, sachant que… Landrieau s’arrêta, puis il se retourna vivement. Non, il n’était pas en train de dérailler. Pas cette fois. Il entendait bien des craquements de branches. Le son parvenant de plus en plus distinctement à ses oreilles indiquait que quelqu’un ou quelque chose venait vers lui. Alors que le bruit de pas dans la végétation s’amplifiait doucement, Landrieau constata avec terreur que les feuillages des buissons sur sa droite étaient en train de bouger. Figé, il suivit avec sa lampe-torche la lente progression du mouvement qui se rapprochait. Quand le faisceau de lumière parvint sur le taillis juste à côté de lui, le bruit de pas et le déplacement dans les feuillages cessèrent simultanément. - Liwa… Liwanoka, est-ce que c’est toi ? En guise de réponse, les frondaisons bougèrent subitement et le buisson tout entier fut alors pris d’une crise de spasmes pendant quelques secondes. Puis ça s’arrêta. 5 Landrieau sentit des gouttes de sueur perler sur son visage. Il sortit un petit mouchoir de l’une des poches de son pantalon en toile et s’épongea le front. - Liwanoka, je sais que c’est toi. Sors de là ! Le professeur jeta un coup d’œil sur sa gauche. Les autres ne l’avaient pas attendu. Il ne devait pas trop tarder s’il ne voulait pas être perdu dans les méandres de cette forêt. Sans oser bouger, il promena son regard sur le sol et aperçut une longue branche morte qui sortait du buisson. Landrieau se rapprocha prudemment pour la prendre et ce fut à ce moment-là qu’il discerna deux billes luminescentes à l’intérieur du taillis. Ses muscles se tétanisèrent. C’était tout juste s’il arrivait encore à respirer. La branche. Elle était juste à ses pieds. Il lui fallait cette branche pour se défendre. L’ethnologue resta figé un moment. Les deux billes vertes étaient immobiles et semblaient guetter le moindre de ses mouvements. Sans les perdre de vue un seul instant, il se pencha très lentement. Il tâtonna le sol d’une main en évitant tout geste brusque, puis il sentit le morceau de bois sous ses doigts. Alors qu’il s’apprêtait à le saisir, quelque chose sortit des feuillages et attrapa son poignet. Landrieau laissa échapper un cri dans lequel était perceptible aussi bien l’étonnement que la douleur. C’était froid et brûlant à la fois. En baissant les yeux, il vit l’improbable. Non, c’était impossible. Pas ici. C’était… C’était des tentacules gluants. Il se débattit en hurlant. Un grondement sourd émana aussitôt du buisson et les longs pseudopodes visqueux relâchèrent son poignet. L’ethnologue se releva, puis partit à toute jambe sans cesser d’hurler. A un moment dans sa fuite, il hésita entre la gauche et la droite. Il choisit instinctivement le passage qui lui paraissait le plus dégagé et finit par voir la lueur des torches. Il se précipita alors dans cette direction. Au détour d’un taillis, il manqua de percuter son assistant : - Qu’est-ce qui se passe ?! On vous a entendu crier et… - Max… commença-t-il à bout de souffle. Les choses… Elles sont là ! - Quoi ?! Qu’est-ce que vous racontez ?! - Je… J’ai entendu un bruit dans un buisson et l’une d’elles m’a attrapé la main ! Le groupe qui n’était pas loin les retrouva et l’ethnologue raconta ce qui venait de lui arriver. L’un des autochtones examina son poignet, puis il s’ensuivit un dialogue en créole entre lui et le professeur. Derrière eux, une vieille femme à l’accoutrement insolite assistait silencieusement à la scène. Le côté gauche de son visage ridé était peint en noir tandis que le côté droit était blanc. La tête au maquillage manichéen était surmontait d’un chapeau melon dans lequel était fichée une plume de coq et de longs cheveux gris pendaient disgracieusement le long de son corps. Des colliers de gros coquillages descendaient jusqu’au niveau de son abdomen pansu. Au bout d’un certain temps, la mambo mit un terme à la discussion qui commençait à s’envenimer. Elle ordonna à ses deux assistants de passer devant et tous reprirent la marche. A présent, Landrieau bouillonnait de colère. La jeune femme qui avançait à ses côtés tourna la tête. 6 - Qu’est-ce qu’il vous a dit ? voulut savoir Aurélie Longchamp. - Cet imbécile prétend que c’était un serpent ! Mais je sais ce que j’ai vu ! C’était des tentacules qui m’ont attrapé la main ! La biologiste dégagea une mèche blonde qui tombait sur sa joue. - Michel, vous savez bien que ce n’est pas possible ! Les animaux munis de pseudopodes peuvent vivre uniquement dans des milieux aquatiques et… - Je suis au courant, merci ! Et… Ce que je vais dire est stupide, je le sais. Mais en admettant que
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