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Description
Sujets
Informations
Publié par | Editions Magic Tales |
Date de parution | 19 mai 2015 |
Nombre de lectures | 210 |
EAN13 | 1230000193551 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
©2013, MAGIC TALES Editions.
Tous droits réservés pour tous pays.
Dépôt Légal Octobre 2013.
"Je n'ai pas peur de Mourir !
Simplement je ne veux pas
être là quand cela se passera".
Woody Allen
NOTE DE L'AUTEUR:
CET OUVRAGE EST RESERVÉ A UN PUBLIC AVERTI.
IL CONTIENT CERTAINES ILLUSTRATIONS RAMENÉES DE COLLECTIONS IRLANDAISES,
IMAGES POUR LE MOINS ASSEZ INQUIETANTES.
MON TRAVAIL A ETE DE TOUT COLLECTER
DANS LES ARCHIVES DE DIFFERENTES BOURGADES IRLANDAISES,
POUR AINSI MIEUX VOUS NARRER
L'ENTIERE VÉRITÉ.
A.L.DOUZET
LA FABULEUSE HISTOIRE DE
JACK O' LANTERN
A.L.Douzet
AUX EDITIONS MAGIC TALES:
SAGA LA PORTE
Tome 1-La clairière du Lion
Tome 2- Blanche Tepes
Tome 3- Metamorphosis
INTEGRALE SAGA LA PORTE-CYCLE 1
A paraitre :
TOME 4 : LES CLES D'ETERNITE
Saga Q
GRIMM'S SCARY TALES
AUX EDITIONS PHYSALIS:
LES 13 CRIMES DE THEODEM FALLS
Pour contacter Anthony Luc Douzet ou
recevoir les infos et news sur la saga:
www.aldouzet.com
1.
Jack Stingy
L'Avare de wicklow
Village de Wicklow, côte Est,
Province de Leinster,
23 octobre 1770
W icklow était un village paisible de la côte Est irlandaise, à une cinquantaine de miles au sud de Dublin. Ses habitants étaient de modestes familles vivant de l'élevage de porcs et de tout ce que pouvait leur rapporter leur petit lopin de terre adossé à leur vieille maison.
Les petites habitations étaient toutes faites de tourbe et de paille et n'étaient pas plus grandes qu'une étable. Certaines étaient parfois enchevêtrées dans la nature, d'autres encastrées dans les collines.
La bourgade de Wicklow était une espèce d'énorme ruelle, jalonnée d'une centaine de modestes demeures, voie principale où parfois des chiens errants venaient traumatiser les enfants. Ces derniers, apeurés, ne sortaient que très peu car l'artère principale de Wicklow était une voie de passage très fréquentée où transitaient marchands et dangereux brigands.
L'homme le plus riche de la bourgade, mais aussi le plus avare de toute l'Irlande se nommait Jack Stingy.
La quarantaine passée, le robuste rouquin était propriétaire d'un manoir situé en haut de la bourgade, le "Black Manor".
Descendant d'une haute lignée de maréchaux-ferrants, l'homme vivait dans l'opulence la plus complète mais n'aimait pas s'occuper des chevaux et des animaux de trait. Il préférait déléguer les tâches à sa femme Aveleen et à ses deux filles Daimine et Mairin. Parfois, il demandait à Kyle West un brave garçon du village de leur venir en aide, mais il ne le gardait jamais très longtemps, le paysan aimant bien trop le goût de l'or.
Dans cette oisiveté et confort de vie, Stingy développa d'autres vices et notamment celui de l'ivrognerie.
Il n'y avait pas une seule lune sans que Stingy ne descendît aligner une dizaine de pintes, animer les discussions les plus houleuses, s'acoquiner avec quelques serveuses "légères" et s'encanailler avec quelques larrons.
Il n'y avait pas un seul jour où Stingy ne revenait pas ivre mort du "Wicklow Square "et ne mettait pas moins de trois heures pour gravir la colline jusqu'au Black Manor.
Dans les soirées au Wicklow Square, Stingy rentrait dans de tels débats sur l'Irlande et son devenir qu'ils attisaient la haine de beaucoup de confrères piliers de bar et tout cela finissait bien souvent en bagarre générale.
Les villageois ne comprenaient pas qu'un tel homme, avec autant de biens et de richesse puisse venir se "morfondre" dans des endroits aussi sordides.
Stingy apostrophait toujours d'une manière sordide et bien irlandaise Douglas Murphy le bedonnant patron de l'établissement :
- Caméon ! Caméon ! Doug' Lance m'en une pinte que j'te cogne sinon ! Slán Agat à tous ! Santé !
Et il s'envoyait d'un trait l'immense pinte de bière locale, pleine de houblon et de bonnes énergies.
Autant la première finissait au fond de sa gorge, autant les suivantes étaient des plus délicates et tout le pub observait ce riche homme noyé dans son vice.