La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 juin 2011 |
Nombre de lectures | 281 |
EAN13 | 9782296464001 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 3 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Marc VINCENT chantauteur
Tome premier (1946-1983)
Dans la même collection
Un cabaret rue Mouffetard, Christian Stalla, 2007
C’est l’destin Célestin , Gilbert Hennevic, 2009
Les compagnons pianistes , Anne Audigier, 2010
La chanson de proximité, Michel Trihoreau, 2010
Dans la collection « Cabaret en vers »
Porte-toi bien la vi e, Louis Amade, 2009
Esquisse d’incertain , Aurélien Carton, 2010
Bruno DAGUEBONE
MARC VINCENT
CHANTAUTEUR
Tome premier (1946-1983)
Marc VINCENT
CHANTAUTEUR
DISQUES
MERLIN
On a volé mon antivol
CD 2194
Histoire de vin
CD 3588
Vingt ans déjà
CD 9791
Bretagne est poésie
CD 11703
Recueil : Paroles + Accords (l’intégrale)
Livre : Guide mots passants
- - - - - -
Pour les enfants :
La journée du petit Alexandre
CD 6494
Au pays de Coralie
CD 8492
Paul, que fais-tu ?
CD 10695
Recueil : Paroles + Accords
Livres : La planète Fadidouda
Les contes de chez moi… et des autres planètes
Marc VINCENT
49, avenue de Brocéliande
35400 SAINT-MALO
FRANCE
Tél. 02 99 56 32 51
chantauteur@libertysurf.fr
Fax 02 99 40 55 67
http://marcvincent.chanteur.free.fr
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54735-3
EAN : 9782296547353
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
CHANTAUTEUR : nom masculin (nom déposé). Poète, ménestrel qui va de lieu en lieu chanter les œuvres dont il est lui-même auteur et compositeur, en s’accompagnant de quelque instrument, guitare ou autre.
Dictionnaire Lebrun,
Édition de 2048
Merci à Lyne et Jean
INTRODUCTION
Naguère encore, nous savions peu de choses de la vie de Marc Vincent. Il nous a quittés il y a soixante-trois ans et occupe aujourd’hui, plus que jamais, le devant de la scène. Présent dans nos mémoires, il l’est grâce à son œuvre, mais grâce aussi à son arrière-petite-fille, Suzanne Garrigou-Vincent. Celle-ci s’est dépensée sans compter pour que les créations artistiques de son bisaïeul soient enfin reconnues. Malgré son emploi du temps chargé, elle a bien voulu nous ouvrir les portes de sa demeure, belle, rustique et silencieuse, et nous fournir de précieux renseignements. Elle a répondu à nos nombreuses questions et nous a permis d’accéder aux archives familiales soigneusement conservées : courrier, notes, enregistrements, dossier de presse de son arrière-grand-père. Nous nous souviendrons de l’œil pétillant de malice et de l’humour de cette femme cultivée. Avec son acquiescement, pour cheminer dans la vie de l’auteur, nous avons choisi de suivre la voie la plus simple et la plus logique : nous procéderons, tant que faire se peut, par ordre chrono… logique. Mais, tout d’abord, nous tenons à remercier vivement madame Garrigou-Vincent, sage femme, sans qui ce livre n’aurait jamais pu voir le jour. Nos remerciements vont également à la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique) : cette société a accepté de mettre le dossier « Marc Vincent » à notre disposition.
Ayant rassemblé un nombre important de documents, nous nous sommes rapidement aperçu de l’ampleur de la tâche et de la nécessité de présenter cet ouvrage, qui ne prétend pas être exhaustif, en deux volumes. Le premier tome englobera la première partie de la vie de l’artiste : 1946-1983. Le second tome (1984-2020) paraîtra l’année prochaine. Nous n’avons pas estimé devoir écrire une véritable biographie : d’autres s’y sont essayés ces derniers temps. Le lecteur pourra se reporter à ces différentes publications. Nous le mettons cependant en garde en précisant que nombre de ces ouvrages sont surtout le fruit de l’imagination de leurs auteurs et non le reflet de la vie de l’artiste. Celui-ci doit certainement se retourner souvent dans sa tombe – bien qu’il ait été incinéré – en constatant qu’en 2083 son nom se vend trop bien et sert de prétexte à toutes sortes d’exploitations commerciales. Pour notre part, nous entendons suivre pas à pas le troubadour sur son chemin de rondes et d’anicroches. En pratiquant ainsi, nous espérons mieux cerner son œuvre. En ce troisième millénaire bouillonnant où il est dit et écrit tout et n’importe quoi, nous sommes quelques-uns à avoir besoin de veiller… et j’ajouterai même aussi : nous avons besoin de veillées (é, e, s). Le vrai feu n’est pas encore éteint, nous nous devons de ranimer la flamme avant que tous les soldats ne meurent inconnus.
1983-2083 : cela fait donc cent ans. C’est un anniversaire bien émouvant que le centenaire du mitan de sa vie. Oui, il y aura cent ans cette année, Marc Vincent avait parcouru la moitié du sentier. L’auteur-compositeur-interprète restera méconnu longtemps encore après 1983 puisque ce n’est qu’à sa mort, en 2020, que l’on commencera à parler de lui et ce pour une raison fortuite : la pochette de l’un de ses disques « De Charybde en Sheila », paru en 1979, avait annoncé la couleur. Sur cette pochette figurait un buste de l’artiste, orné d’une plaque : Marc Vincent, 1946-2020. « Gag sublime ou trait de personnalité ?… » écrira, à l’époque, un grand journaliste. Étrange prémonition ou hasard extraordinaire s’écriera-t-on en 2020, au moment où les prévisions se réaliseront. Bref, cet événement fit couler beaucoup d’encre et l’on commença alors à entendre... un peu... les disques de Marc Vincent sur les ondes pures. Puis, à partir de 2030, après un lent cheminement, le chantauteur acquerra une certaine notoriété. Sa renommée grandira ensuite régulièrement jusqu’à nos jours. On peut comparer cette évolution à l’évolution du renom de quelques-uns de ses prédécesseurs et successeurs : Boris Vian, Pierre Louki et deux ou trois autres artistes au caractère bien trempé, en regrettant que ces artistes n’aient pas bénéficié, de leur vivant, du succès qu’ils méritaient. La peur, je dirai même le refus, de la célébrité a caractérisé ces personnalités originales tout au long de leur vie. Leur « non » catégorique au show-business et à ses combinaisons douteuses s’explique par la crainte de voir la moindre parcelle de leur singularité gommée par des directeurs artistiques incompétents, par des marchands d’illusions – « En avant la zizique » – soucieux de vendre mais n’ayant aucun respect pour les créateurs. Ces artistes, comme tous les autres, auraient sans doute souhaité être reconnus... à la seule condition de ne pas faire de concessions. Marc Vincent, devin, était-il persuadé que la gloire lui serait offerte de façon posthume ? Permettez-nous d’en douter. En attendant, il resta libre jusqu’à la fin de ses jours et prit ses dispositions pour que, après sa mort, son œuvre ne disparût point, en la remettant alors, mais alors seulement, entre les mains, précisément, de marchands. Ceux-ci ne pouvaient plus que respecter son originalité, gravée, sans retouche permise, dans le vinyle d’abord puis, avec l’évolution des techniques, dans des matériaux plus modernes. Le célèbre contrat signé entre le chantauteur et une grande maison de disques nous fournit la preuve de ces affirmations. Cet accord consistait en la cession de sa production… en viager ; oui : en viager ! point capital de ce document à nul autre pareil. En effet, Marc Vincent le savait trop bien : il n’est pas de notoriété, même après la mort, sans le soutien important d’une grosse maison d’édition ; Boby Lapointe et Ricet-Barrier avaient montré le chemin. Notre malouin malin, quant à lui, restera seul maître à bord jusqu’à son dernier demi-soupir. De plus, est-ce utile de le préciser ? cette cession en viager fut pour lui d’une grande aide morale… et financière.
Spectacle du 11 février 1975, à Halluin (Nord)
Innovation appréciée
au club du 3e âge
La « Maison pour tous » innovait mardi après-midi.
Chacun sait qu’une cinquantaine de personnes du troisième âge fréquentent assidûment le club de la Maison pour tous chaque semaine.
Mardi dernier, un invité était particulièrement apprécié. Marc Vincent est un jeune auteur compositeur, au talent certain, qui laisse percer à travers des chansons apparemment fantaisistes, beaucoup de sensibilité.
Il trimbale sa barbe et sa guitare dans les MJC, très souvent avec succès. Mardi, il a été adopté à l’unanimité des présents, ajoutant ainsi une corde à… sa gui