Rébellions
162 pages
Français

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Description

Kath, la souveraine des vampires a retrouvé son trône... mais à quel prix ?

Son règne débute avec une purge drastique parmi ses nombreux ennemis.

Parmi les ombres, des rumeurs se propagent. La noble Primarque serait en réalité à la recherche d’anciens objets vampiriques dont l’importance pourrait se révéler vitale pour elle comme pour l’Humanité.

Des fanatiques humains surveillent sa progression et attendent pour frapper. Secondes générations et adeptes de Kayne complotent contre son pouvoir. Mais la redoutable vampire à la mémoire défaillante peut compter sur ses fidèles serviteurs ainsi que sur Jess et Gloria, de simples humains...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 janvier 2017
Nombre de lectures 10
EAN13 9782373420401
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Kath – tome 1 Rébellions Kristoff Valla Avertissement Prologue 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Epilogue Les éditions du Petit Caveau Mentions légales
Kath – tome 2
Rébellions
Kristoff Valla
Éditions du Petit Caveau -Collection Sang Neuf
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du Petit Caveau. Je tenais à vous info rmer que ce fichier est sans DRM, parce que je préfère mon cercueil san s chaînes, et que je ne suis pas contre les intrusions nocturnes si elles sont sexy et nues. Dans le cas contraire, vous aurez affaire à moi.
Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à no us contacter par mail ou sur le forum en indiquant le modèle de votr e appareil. Nous nous chargerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
On chemine rarement seul. J'aimerais dédier ce livre à tous ceux qui, depuis tant d'années, marchent à mes côtés et, souvent, me donnent la force de viser plus loin. Vous donnez to ut son sens au mot « amis ».
Et merci à l'équipe de relectrices de choc : Lauren ce, Chrystel, Stéphanie, Isabelle, Lia et Ambre
Prologue
Un piège ! Une embuscade préparée longtemps à l'avance, parfai tement orchestrée. Et il n'avait rien vu venir. Léonard Mazel se considérait pourtant comme quelqu' un de prudent. On ne survivait pas au milieu des loups pendant plus de huit siècles, ni n'accédait à sa position, sans un minimum de discernement ou de méfiance. Ces qualités, le vampire n'en manquait pas et il avait toujours su naviguer entre les antagonismes pour assurer sa place dans l'ombre des puissants. Ils avaient tout de même réu ssi à le piéger et Léonard, alors qu'il s'enfonçait un peu plus profon dément dans le réseau de tunnels souterrains, enrageait de se retr ouver en pareille situation. Un concert d'aboiements derrière lui le poussa à ac célérer sa course. Ils étaient sur ses talons, il pouvait sent ir l'odeur des chiens excités par la chasse. Ils ? Le seconde génération ignorait totalement l'identit é de ses poursuivants. Il avait d'abord cru à des agents de Kath, ou plus sûrement de sa putain : Morigian. Après tout, le my stérieux rendez-vous qui l'avait attiré hors de sa tanière utilisai t tous les codes et symboles secrets propres aux vampires afin de se rec onnaître entre eux. De plus, depuis son accession au pouvoir quatr e mois plus tôt, de nombreuses têtes étaient tombées. La souveraine se livrait à une purge sanglante parmi les anciens et les derniers fidèles du Prince Ludovic, de Donovan ou des autres Archontes qui remettaient encore en cause sa légitimité. Avec son retour, la société vampirique se voyait secouée par les prémices d'une nouvelle guerre qu'elle para issait décidée à étouffer dans l’œuf. Des rumeurs prétendaient que le s desseins de Kath, à travers l'éviction définitive de certains d'entre eux, dépassait le simple but politique. Kath cherchait quelque chose et ceux qui pouvaient avoir un lien avec, quoi que ce fut, deva ient se méfier et adopter un profil bas. Lui devrait choisir un camp. Il croyait rejoindre des amis et maintenant il en était là... Mazel aimait fréquenter l'aristocratie des vampires . Un joueur de l'ombre, il savait se tenir au courant de leurs mac hinations. Il manipulait les uns et les autres comme autant de pi ons sur un échiquier dont il était le seul à comprendre le fon ctionnement, croyait-il. Pourtant, bien que discret, il n'était pas resté en retrait ces derniers mois. Quelques contacts, des discussions, mais pas de prise de position trop évidente. En public du moins. Ses ambitions, e t inimitiés, étaient réelles. Il jouait aussi. Si prudemment qu'il était certain de ne rien avoir laissé filtrer. Il ne voyait donc aucune raiso n de se retrouver la cible d'une telle action. De même, le vampire avait réussi le tour de force de se faire, au cours des siècles, sinon des amis, du moins aucun ennemi mortel parmi les siens. Il ne pensait pas qu e Kath fût au courant de son alliance. Cela avait-il un lien avec son voyage récent aux U.S.A. ? Il n'aurait pas dû accepter de jouer l es intermédiaires.
Alors qui l'avait trahi ? Les hurlements des chiens se rapprochaient. Pris de panique, Léonard trébucha et s'affala de tout son long dans u ne flaque nauséabonde. Il se releva aussitôt et reprit sa course éperdue. Il avait flairé le danger au dernier moment et trouvé refuge dans ces égouts désaffectés avant que le piège ne se referme. Mais ses agresseurs suivaient toujours sa trace et, il le cr aignait, semblaient connaître ces lieux bien mieux que lui. L'écho d'un e eau courante résonna sous la voûte de béton noircie par l'humidi té. Une odeur de vase montait depuis un étroit passage latéral. Comme le faisceau d'une torche électrique apparaissait au bout du tunnel, l e vampire se jeta dans le petit couloir enténébré. Le sol couvert de moisissures descendait légèrement . Dans sa précipitation, Léonard Mazel sentit son pied glisse r sur la surface mouillée et faillit perdre l'équilibre à deux reprises avant d'atteindre un second tunnel plus large où s'écoulait un flot conti nu d'eau sale et mousseuse. Il sentit sous la pointe de sa chaussure un chemin longeant le canal et s'y engagea. Le rebord friable menaçait de se rompre à chacun de ses pas. Le vampire progressa ainsi à tât ons sur une trentaine de mètres, aussi vite qu'il l'osait. Dans l'obscurité totale, même sa vue hypersensible ne lui était d'aucun seco urs. Les relents de pourriture et de déjections humaines saturaient son odorat. Il devait s'en remettre à son ouïe, parasitée ici par le brui t de plus en plus fort d'une petite chute d'eau quelque part devant lui. L orsqu'il atteignit le déversoir, Léonard s'arrêta et jeta un regard par-d essus son épaule. Une faible luminosité lui signala la présence de ses poursuivants, sans doute dans le passage incliné. Toutefois, il n'ente ndait plus les aboiements des chiens. Il se prit à espérer que les chasseurs aient perdu sa piste. Ils avaient peut-être dû se séparer et seuls un ou deux d'entre eux exploraient la direction qu'il avait réellement empruntée. Le seconde génération évalua rapidement ses chances en cas d'affrontement direct. Pouvait-il abandonner la pelisse de la proie pour celle du prédateur ? Non. En premier lieu, il n'était pas un guerrier et ne l'avait jamais été. De plus, eux étaient armés et il ignorait toujours de qui il s'agissait. Léonard décida qu'il valait mieux fuir, trouver une sortie et tenter d'y voir clair plus tard. Serrant les lèvres dans u ne moue de dégoût, il sauta dans le bassin en contrebas. L'eau s'avéra froide et huileuse mais, pour un mort-vivant, ce n'était qu'un détail. L'épaisseur de boue par contre, dont il refusa d'imaginer la provenance, se révéla plus importante qu'il ne l e pensait. Il s'enfonça, bascula et se retrouva à quatre pattes d ans le bourbier surmonté d'à peine une quinzaine de centimètres de liquide. Pas moyen de se cacher sous la surface comme il l'avait un mo ment espéré. Mazel se remit debout avec difficulté, à la recherche d'une issue. Deux gros spots s'allumèrent soudain. Aveuglé, le v ampire recula d'un pas, un bras devant le visage, essayant de dis tinguer l'origine de cette lumière. Les projecteurs montés sur trépied étaient perchés au milieu de deux tunnels d'accès lui faisant face. Il crut disc erner une dizaine de
silhouettes, ombres chinoises au milieu du halo bla nc, cernant le déversoir. La meute de chiens hurla à nouveau dans son dos. Trop près. Les bêtes avaient forcément avancé en silence. Ce fait incongru titilla un bref instant sa curiosité avant de s'effa cer sous sa terreur. Quelqu'un cria dans une langue qu'il ne connaissait pas, mais assimilait à des consonances slaves. Deux autres voix lui répo ndirent, puis il entendit son nom. — Léonard Mazel ! Le ton était sec et méprisant. L'homme parlait le fl amand avec un accent musical, peut-être méditerranéen. Il savait y avoir encore une forte population d'origine italienne dans cette région de la Belgique. Le vampire se recroquevilla sur lui-même. — Léonard Mazel ! répéta celui qui semblait command er les chasseurs. Nous te désignons comme une abomination au regard de Dieu. — Qui êtes-vous ? hurla Léonard en tentant de couvr ir les aboiements frénétiques des molosses. — Tu es né homme et tu as choisi la voie du Diable, continua la forme sombre qui se découpait vaguement dans la lumière trop intense. Tu as perdu ta chance de rédemption sur cette Terre. — Nous, frères-guerriers des Porteurs du Glaive de Lumière de Saint-Michel, nous condamnons le sans-âme à rejoindre l'enfer éternel. — Tarés de fanatiques ! vociféra le vampire en bond issant vers la silhouette indistincte. Le claquement caractéristique de grosses arbalètes ponctua l'invective. Trois carreaux d'argent percutèrent leur cible en plein vol, ramenant Léonard jusqu'au centre du déversoir. Allo ngé dans la fange, le seconde génération gesticulait faiblement. Deux traits saillaient de son ventre, le dernier perçait son cou de part en p art. Un râle rauque ponctuait chacune de ses tentatives pour se relever. Avec un terrible effort qui lui arracha un cri, il réussit à se mettr e à genou. Dans sa gangue de douleur, le vampire parvint à soulever le s paupières. Les bras en croix, le chef de ses assassins exhortait en latin ses disciples à communier avec leur seigneur. Léonard Mazel ne pouvait plus bouger. Tout son corp s n'était que souffrance et il sentait son existence s'écouler hor s de lui à travers le sang précieux jaillissant de ses plaies. Si ce n'était son costume trois-pièces souillé, il songea qu'avec ses cheveux et sa barbe longue, ses traits émaciés, il devait ressembler un peu, à cet instant, au messie sacrifié que ces intégristes devaient adorer. L'iron ie de cette idée le fit rire. Un rire tonitruant entrecoupé de hoquets doul oureux. La psalmodie cessa aussitôt. Il devinait les visages i nterloqués et haineux braqués sur lui. — Lukas ! appela la voix du leader. Aussitôt, un homme mince en tenue paramilitaire ten dit à sa voisine les laisses de cuir des deux chiens qu'il tenait. I l glissa au bas du bassin, juste devant son maître. — L’Épée de Lumière, annonça solennellement celui-c i en tirant un long glaive du fourreau pendu à son côté.
Le dénommé Lukas reçut l'arme comme une bénédiction , puis se retourna vers le vampire. — Pour la gloire de Dieu, pour le salut des innocen ts... Que meurt la bête immonde ! Toute l'assemblée reprit ce cri avec une joie féroce, extatique. La lame argentée s'éleva dans la lumière et, scinti llant sous les projecteurs, parut soudainement s'embraser.
Première partie
1
— Dois-je vraiment m'occuper de tout ? Le ton comme l'attitude de Kath trahissaient son ag acement. L'imposant Anthon Soldek baissa instinctivement la tête pour s’abîmer dans la contemplation du magnifique tapis persan étalé sous ses pieds. Depuis le temps qu'il vivait à ses côtés, le coloss e connaissait bien les humeurs de sa maîtresse. À cet instant, il eut préf éré se trouver ailleurs. — N'es-tu pas censé me décharger de ces affaires tri viales ? poursuivit la vampire. — Si fait, ma Dame, reconnut-il dans un souffle. — Alors, pourquoi es-tu encore là ? Malgré son amertume, Anthon ne bougea pas d'un mill imètre. Comme pris dans un étau de glace, il demeurait parfaitement immobile, ses mains aux doigts épais crispées sur le classeur noir qu'il serrait contre sa poitrine large. Les yeux toujours baissés, il devinait le regard sévère de Kath fixé sur lui. Le cuir du fauteuil où elle était assise craqua quand elle se renversa en arrière, brisant le trop long silence. — Alors ? Le vassal essaya de répondre, racla sa gorge sèche, se tordit le cou pour se détendre avant de se lancer. — Ces documents requièrent impérativement votre par aphe, ma Dame. Il s'agit des derniers acquis de Donovan qui doivent encore passer sous votre... — Peu importe ! L'interruption de la monarque conservait une intonation sèche, mais sa colère semblait s'être un peu apaisée. Soldek os a se redresser et tendit avec hésitation l'épais dossier vers la vampire. — S'il vous plaît, ma Dame. Il n'y en a que pour qu elques minutes. Il y a aussi cette histoire de disparitions de quelques vampires... Très raide derrière son bureau au plateau taillé dans une seule pièce de chêne, anachronique dans le décor autrement mode rne, Kath semblait livrer un combat intérieur qui la rongeait. Ses traits avaient adoptés ces dernières semaines une teinte cireuse e t son fidèle compagnon restait persuadé qu'elle avait maigri. — Très bien, voyons cela, concéda-t-elle enfin avec un ton de renoncement. La première-née agita la main et Anthon se dépêcha de déposer les documents devant elle. Puis, alors qu'elle prenait un stylo en soupirant devant l'épaisseur de la liasse, le colosse recula pour retrouver sa position initiale. Kath annotait et signait rapidem ent chaque feuillet, sans même vraiment les lire ou chercher à savoir ce qu'ils contenaient. Elle paraissait terriblement fatiguée. Il faisait chaud dans l'immense loft abritant les q uartiers de la
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