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Extrait
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LIBRARV
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RECTIFICATIONS ET ADDITIONS
^'^A LA FLORR DES ENVIRONS DE ROUEN
Par M. I<:iiiiu. BLAKCHE,
Tocteur en Médecine, Chiraigien-Adjoinl à l'Hospice-GéDéral de Rouen.
Le travail que j'ai l'honneur d'adresser à l'Académie
n'est pas un catalogue des plantes qui croissent spontané-
ment dans les départements de la Seine-Inférieure et de
l'Eure c'est un rapport sur l'herbier l'abbé
; de Leturquier
Delongchanjp.qucdes circonstances heureuses m'ont per-
mis d'acquérir. J'ai pensé qu'un nouveau catalogue de nos
espèces botaniques ne devait être entrepris qu'après un
examen attentifdes plantes qui ont servi de types aux des-
l'abbécriptions que Delongchamp nous a transmises ce;
travail préliminaire m'a conduit , en effet , à plusieurs rec-
tifications qui éclaireront singulièrement le travail ultérieur
que je me suis proposé.
Je n'ai pas cru devoir discuter longuement la question
l'existencede la spontanéité ou de actuelle , dans le rayon
de la flore, de plusieurs espèces qui figurent dans l'ouvrage
de l'abbé Delongchamp ces plantes seront l'objet; d'une
étude toute spéciale dont je présenterai les résultats dans
le catalogue raisonné des plantes des départements de la
Seine-Inférieure et de l'Eure.
J'ai divisémon travail en trois parties : Dans lapremière,
L'impression du Mémoire de(1) M. Blanche a été décidée par
l'Académie, après le rapport qui a été présenté par M. Bii^non
dans séance du 2 mai 1851la
1.BS'^
1rs Atre exclues leur suppres-j'ai noté rspèces qui doivent ;
sion est brièvement motivée. Dans la seconde, j'ai compris
département estles espèces dont l'existence dans notre
, soit parcecertaine , mais qui présentent quelqu'intérèt
parce qu'elles ontqu'elles se rencontrent rarement, soit
confonduesime grande ressemblance , ou qu'elles ont été
espèces qui n'ontavec d'autres espèces j'y ai joint les;
dont l'exis-pas été trouvées depuis l'abbé Delongcbamp et
quoiqu'ellestence peut être considérée comme douteuse ,
sont suivies d'unfigurent dans l'herbier ; ces dernières
Pour faciliter le classement des es-point d'interrogation.
éviter despèces nouvelles pour notre département, et pour
espècesrecherches ennuyeuses j'ai placé en regard les
,
Normandie quide la flore parisienne et de la flore de la
départementsn'ont pas encore été mentionnées dans les
manièrede la Seine-Inférieure et de l'Eure. De celte , on
qui existentpourra saisir d'un seul coup-d'œil les vides
dans notre flore locale et qu'une étude nouvelle parviendra
probablement à combler, au moins en partie. L'appel fait
aux botanistes par l'Académie de Rouen m'a engagea pré-
celte forme synoptique.férer
Dans la troisième partie, enfin, j'ai placé quelques-unes
des espèces qui ont été rencontrées dans nos deux départe-
depuis la publication de l'ouvrage de l'abbé Delong-ments
champ. Comme j'ai eu surtout en vue l'examen de l'her-
bier me suis peu appesanti sur cette partie.je
,
ne doute pas que de nouvelles recherches n'augmen-Je
tent considérablement le nombre de nos espèces indi-
gènes pour moi je me suis bien moins attaché h en,;
grossir la liste qu'à rectifier les erreurs qui avaient cours
depuis longtemps ; aussi j'ai cru ne devoir indiquer que
les espèces que j'avais vues sur place ou vivantes. C'est ainsi
signaler plusieurs espècesque je n'ai pas cru devoir indi-
quées dans le catalogue de M. Brouard et dans le catalogueplus récent et infiniment plus complet de M. Chesnon le
;
un assez grandmême motif m'a empêché d'indiquer
nombre d'espèces nouvelles notre département, dé-pour
couvertes mon père, et que j'ai trouvées dans son her-par
bier. Tous précieux matériaux seront utilisés plusces
tard.
J'ai suivi la classification de l'excellente flore de MM.
Cosson et Germain l'indication du modèle suftlt, du reste,;
pour justifier ma préférence.
En adressant ce travail à l'Académie j'ai cru répondre
,
d'une manière utile à l'appel fait aux botanistes de notre
département j'ose espérer que l'Académie , ayant égard
;
età cette intention pardonnera les répétitions de langage
,
de forme presqu'inévitables dans un travail de cette nature.
Les espèces que je n'ai pas recueillies moi-même, ou
dont l'existence et la spontanéité m'ont paru douteuses,
ont été marquées d'un point d'interrogation (?).
été indi-Les espèces spéciales à la flore parisienne ont
P. le nom de laquées par les deux initiales F. qui suivent
plante flore la Normandie par les lettres; celles de la de
espècesF iV.; enfin, je n'ai placé aucun signe après les
signalées encorepar ces deux ouvrages et qui n'ont pas
été mentionnées ledans rayonde notre flore.
§1.
ESPÈCES A RETRANCHER.
VEGETAUX DICOTYLEDONES.
RENONCULACÉES.
Ranunculus gramineus L. n'a pas été retrouvé à la localité
indiquée.,
nodifloriisRanoNculus L. , idem.
chœrophyllos L. ?
parviflorus L ?
intermedius Poir. I^a plante décrite sous ce
nom ne diffère pas du R. philonotis Ehrh.
polyanthcnios pasL. Cette espèce n'a été
trouvée la plante de l'herbieren France ;
ne difïère dn acris L.pas R.
lanuginosus L. La plante désignée sous ce
nom dans l'herbier est une variété du R.
acris L.
Delphinium Ajacis L. (Cultivé).
CARYOPHYLLÉES.
DiANTHUs arenarius L. D Gallicus Pers. Cette espèce
n'a pas été retrouvée , et l'individu conservé
dans l'herbier vient d'un jardin botanique,
deltoïdes L. Cette espèce n'a pas été non plus
retrouvée.
Silène anglica L. ) Généralement considérées comme
cerastoïdes L. 1 de simples variétésdu S. Gallica L.
conoïdea L. Cette plante est bien nommée , mais
il n'est pas douteux qu'elle ait recueillieété
auprès d'un jardin , le S conoïdea L. apparte-
nant aux provinces méridionales.
La plante l'herbier,Stellaria nemorum L. de recueillie
fossé auprès de la fermedans un , du Gort
trinervia L.est l'Arenaria
[Ces plantes nedeux consti-
palustris Willd. I tuent qu'une seule etmême
crassifolia \ espèce et doivent être rap-
portéesau S. glauca Smith.(