LA GRANDE-BRETAGNE ET LA SÉCURITÉ EUROPÉENNE 1989-2000
247 pages
Français

LA GRANDE-BRETAGNE ET LA SÉCURITÉ EUROPÉENNE 1989-2000 , livre ebook

-

247 pages
Français

Description

Quel avenir pour la sécurité européenne après la fin de la guerre froide ? Comment la définir, quelles institutions lui donner lorsque l'ennemi soviétique, autour duquel s'était construite l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, a disparu ? Quel rôle pour d'union européenne ? Ces questions ont été posées dans toutes les capitales européennes mais avec une acuité particulière pour Londres, qui avait toujours misé en priorité sur sa " relation spéciale " avec les États-Unis et sur son rôle politique et militaire au sein de l'OTAN, et ce livre examine la réponse britannique à ces interrogation.

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2001
Nombre de lectures 268
EAN13 9782296233515
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LA GRANDE - BRETAGNE
ET LA SÉCURITÉ EUROPÉENNE
1989 - 2000Collection Logiques Politiques
dirigée par Pierre Muller
Dernières parutions
LARRUE Corinne, Analyser les politiques publiques d'environnement,
2000.
CATHERIN Véronique, La contestation des grands projets publics.
Analyse microsociologique de la mobilisation des citoyens, 2000.
GREVEN-BORDE Hélène et TOURNON Jean, Les identités en débat,
intégration ou multiculturalisme ?,2000.
PESCHE Denis, Le syndicalisme agricole spécialisé en France,2000.
ROUBAN Luc (sous la dir.), Le service public en devenir, 2000.
BARON Gaëlle, Évaluation, participation, apprentissage dans l'action
publique, 2000.
GUIRAUDON Virginie, Les politiques d'immigration en Europe,
Allemagne, France, Pays-Bas, 2000.
VENNESSON Pascal, Politiques de défense: institutions, innovations,
européanisation, 2000.
TALLARD Michèle, THÉRET Bruno et URI Didier (sous la direction
de), Innovations institutionnelles et territoires, 2000.
HAEGEL Florence, REY Henri, SINTOMER Yves, La xénophobie en
banlieue, effets et expressions, 2000.
BRAY Florence, La télévision haute définition, Naissance et mort d'un
Grand projet européen, 2000.
MATHIOT Pierre, Acteurs et politiques de l'emploi en France
(19811993), 2000.
ZARETSKAÏA-BALSENTE Ioulia, Les intellectuels et la censure en
URSS (1965-1985),2000.
BERTOSSI Christophe, Les frontières de la citoyenneté en Europe, 2001.
BUI-XUAN Olivia, Lesfemmes au conseil d'État, 2001.
RIHOUX Benoît, Les partis politiques: organisations en changement,
2001.
Jacques GERSTLÉ (sous la direction de), Les effets d'information en
politique, 2001.
Jérôme LAFARGUE, Protestations paysannes dans les Landes, 2001.
Serge TERRIBILINI, Fédéralisme, territoires et inégalités sociales,
2001.Pauline SCHNAPPER
LA GRANDE - BRETAGNE
ET LA SÉCURITÉ EUROPÉENNE
1989 - 2000
L'Harmattan L'Harmattan Inc. L'Harmattan Hongrie L'Harmattan Italia
5-7, rue de l'Ecole Polytechnique 55, rue Saint-Jacques Hargita u. 3 Via Bava, 37
75005 Paris Montréal (Qc) 1026 Budapest 10214 Torino
FRANCE CANADA H2Y lK9 HONGRIE ITALIEDu même auteur
La Grande-Bretagne et l'Europe: Le grand malentendu. Paris, Presses
de Sciences Po, 2000.
@
L'Harmattan, 2001
ISBN: 2-7475-0952-4pour EricTABLE DES MATIÈRES
Remerciements Il
Introduction 13
I. La politique européenne et atlantique de la
GrandeBretagne pendant la guerre froide (1945-1991) 19
La politique de défense. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
La "relation spéciale" avec les Etats-Unis. . . . . . . . . . 28
La politique européenne de la Grande-Bretagne. . . . . . . 43
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
II. La politique britannique de défense (1990-2000) 57
Options for Change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 59
La poursuite des pressions budgétaires. . . . . . . . . . .. 62
Le New Labour et le réexamen de la politique de défense.. 66
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 69
III. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'OTAN
(19902000) 71
Une nouvelle phase de la "relation spéciale" . . . . . 72
Le nouveau "concept stratégique" de l'OTAN. . . . . . .. 77
Le dilemme de l'élargissement. . . . . . . . . . . . . . . .. 91
L'OTAN en action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101IV. La Grande-Bretagne et la défense européenne
(19902000) 103
La et la Politique Etrangère et de Sécurité
Commune (1990-1991) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
La Grande-Bretagne et l'Eurocorps: du refus à la résignation124
La et l'DEO (1993-1996) . . . . . 131
Le gouvernement Blair et la défense européenne. . . . . . . 138
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
V. La coopération ad hoc (1990-2000) 143
La pendant la guerre du Golfe (1990-1991) .. 144
La coopération politique bilatérale (1990-2000) . . . . . . . 150
La relation franco-britannique. . . . . . . . . . . . . 150
La anglo-allemande. . . . . . . . . . . . . . . 155
Les coalitions ponctuelles: Danemark, Italie,
PaysBas, etc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
La coopération militaire bilatérale. . . . . . . . . . . . . . 159
La coopération militaire conventionnelle. . . . . . . . 160
La nucléaire. . . . . . . . . . . . . 163
La coopération en matière d'armement. . . . . . . . 168
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
VI. Les contraintes intérieures 177
Les politiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
La souveraineté parlementaire. . . . . . . . . . . . . . 178
Le Parlement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
La Chambre des Communes. . . . . . . . . . . 183
La des Lords. . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Le parti conservateur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Le parti travailliste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
Le parti libéral-démocrate. . . . . . . . . . . . . . . . 211
Whitehall. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
Abréviations 223
Bibliographie 227
10REMERCIEMENTS
Ce livre est issu de ma thèse de doctorat, soutenue en janvier 1997
à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. Elle avait bénéficié d'une
double direction, celle de Pierre Hassner à Paris et celle d'Anand
Menon à Oxford, où j'ai eu la chance de passer cinq trimestres
extrêmement productifs entre 1993 et 1995. Je tiens à remercier non
seulement mes deux directeurs de thèse, mais aussi la Fondation
Nationale des Sciences Politiques et la direction de Saint Antony's
College, qui ont rendu cette expérience possible. Je voudrais aussi
remercier l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, qui m'a
attribuée une bourse de recherche couvrant la période 1995-1997,
facilitant grandement mes déplacements à Londres et Bruxelles.
Enfin, j'ai bénéficié à différentes étapes des conseils, suggestions
et critiques judicieux d'Anthony Forster, William Wallace, Agnès
Alexandre-Collier, Frédéric Charillon et de l'aide technique d'Eric
Guilyardi.INTRODUCTION
Cette étude porte sur la façon dont un des principaux pays
d'Europe occidentale, le Royaume-Uni, a réagi face aux bouleversements
stratégiques qui ont suivi les événements de 1989, symbolisés par la
chute du Mur de Berlin. Ceux-ci modifiaient en profondeur le schéma
de la sécurité du pays tel qu'il s'était organisé à la fin des années
1940, et par là-même remettaient également en cause les structures
de l'ordre politique du pays, du moins dans sa dimension de politique
étrangère. Il s'agit donc ici d'analyser le degré d'adaptation de la
politique britannique à la nouvelle configuration européenne issue
du choc des années 1989-1990. Nous verrons dans quelle mesure la
continuité l'a emporté dans la politique de sécurité britannique, axée
principalement depuis la fin des années 1940 sur un investissement
presqu'exclusif dans l'Alliance atlantique.
Le concept de sécurité tel que nous l'entendons doit être explicité.
Traditionnellement, la définition jadis utilisée était assez étroite. Par
sécurité on entendait pour l'essentiel des éléments de nature
politicomilitairel. La sécurité, c'est-à-dire l'absence de menace de guerre, la
possibilité pour des groupes humains de poursuivre leurs intérêts
nationaux et de maintenir la structure essentielle de leur fonctionnement
social, était la première aspiration de ces collectivités, le moyen
efficace pour l'atteindre étant "d'établir un nouveau rapport de forces
ou de modifier l'ancien afin que les ennemis potentiels, en raison
de leur infériorité, ne soient pas tentés de prendre l'initiative d'une
1Voir les différents aspects de cette définition dans Pierre Hassner, "Change
and Security in Europe", Adelphi Paper No. 49, Institute for Strategic Studies,
juillet 1968.
13agression" 2. Le rôle des Etats et de la puissance militaire était donc
privilégié, et la politique de sécurité se confondait à peu près avec la
politique de défense.
Cette définition a été progressivement élargie à mesure que se
développait l'interdépendance des Etats et des sociétés, et ce que
l'on nomme sous un terme gén

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