Guérir l Alzheimer!
148 pages
Français

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Guérir l'Alzheimer! , livre ebook

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Description

Parler d'Alzheimer, est-ce l'appréhender en tant que pathologie neurodégénérative, perte d'autonomie et pénibilité pour le malade, son entourage ? Est-ce avoir l'appréhension des troubles de la mémoire, l'extension aux moins âgés et l'incurabilité, le traitement retardant si peu une dégénérescence au pronostic de vie de près de dix ans ? Cet essai se fonde sur une expérience d'initiatives basées sur le senti du malade et de son entourage. Ainsi par la pratique éprouvée d'une science de l'amour, guérir rime avec souffrir le moins sinon point!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2012
Nombre de lectures 72
EAN13 9782296480971
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guérir l’Alzheimer !
Du même auteur, aux Éditions L’Harmattan :
Les accords franco-arabes.
Des origines des relations bilatérales à nos jours , 2001.
© L’Harmattan, 2012
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-55948-6
EAN : 9782296559486
Farhat OTHMAN
Guérir l’Alzheimer !
Manifeste hors poncifs
L’Harmattan
À ma mère,
Présente toujours à mes côtés ; même au plus fort de sa maladie, et aussi après l’inéluctable séparation.
En guise d’introduction
Pour aller au vrai sens des mots
Le titre de cet essai mérite, préalablement à tout, un éclaircissement. Et, tout d’abord, sa forme en interjection. Comme de bien entendu, le point d’exclamation s’utilise lorsqu’on est en présence d’une exclamation ; une exclamation directe, faut-il ajouter pour être précis. Or, l’exclamation est cette expression ou ce cri, généralement de caractère spontané, traduisant de l’émotion, un certain sentiment.
Avant d’aller plus loin à ce propos, voyons maintenant le premier terme de notre titre, le verbe accolé à la maladie d’Alzheimer. Guérir signifie soit rendre la bonne santé ou permettre de la recouvrer soit faire disparaître une souffrance physique, ne plus l’éprouver. Aussi, guérir ne signifie pas nécessairement — comme le voudrait ou y inclinerait le sens commun — sortir d’une maladie, d’une affection et ne plus en porter les symptômes ou en subir les troubles. Ainsi, on peut bien être atteint d’une maladie, comme d’être porteur d’un mal, d’un virus et être malgré tout considéré comme sain dans le sens bien compris de la santé qui est alors bien moins le bon fonctionnement de l’organisme que son fonctionnement général et normal ou quasi normal, soit dans la limite de cette plage entre deux excès, considérée comme acceptable, ne versant pas dans l’inhabituel, relevant moins d’affections pathogènes que de traits de caractère et de nature même si elles peuvent revêtir quelque originalité.
Accolé à une affection par définition incurable en l’état actuel de la médecine comme l’Alzheimer, ce verbe désigne donc l’état consistant à souffrir le moins, sinon point, de cette maladie dégénérative, être peu, si peu affecté par ses troubles et son évolution inéluctable.
Ainsi, si la maladie d’Alzheimer est caractérisée notamment par l’oubli et la perte des repères ainsi que par la totale dépendance du malade de son entourage, la guérir ne serait pas recouvrer la mémoire, savoir s’orienter et pouvoir se passer d’aide, mais souffrir le moins de la perte des repères, garder malgré tout un semblant de réminiscences et peser dans une moindre mesure sur les nerfs de l’entourage en charge du malade par un comportement qui serait de la part de ce dernier sinon le plus « coopératif » du moins le moins stressant.
Car cette action de guérir, dans son acception précitée, ne concerne pas uniquement le malade, mais implique aussi son entourage appelé, tout autant que la personne affectée par le mal, à n’en pas trop souffrir ; et l’on sait à quel point la souffrance de l’entourage en charge d’un malade d’Alzheimer est grande, tellement grande que l’on pourrait avancer sans trop de risque de se tromper que l’état en bien ou en mal du patient Alzheimer est fonction de celui de son entourage, aussi bien physique que — et surtout — psychologique.
Certes, il aurait été possible de choisir un autre verbe : soigner, par exemple, si notre intention n’était que de débiter le discours habituel, sempiternel même, prévalant en la matière consistant à dire et répéter comment s’occuper de la maladie, soit bien moins du malade en tant que personne et nonobstant son mal que de lui en sa qualité de patient, du fait justement de son affection et comment le traiter dans cette situation de personne diminuée avec l’attention et le soin nécessaires.
Notre intention étant de sortir des sentiers battus, d’oser dire qu’il ne suffit pas, pour bien accompagner un malade d’Alzheimer, de lui procurer les soins médicaux en vue d’éviter la détérioration de sa santé à défaut de la rétablir, mais justement d’avoir cette santé même si cela se présente autrement qu’en venant à bout du mal, même si cela se fait en usant moins des soins médicaux classiques que d’un autre type de soins aussi efficaces sinon plus que la médication en l’état actuel de nos connaissances sur cette maladie incurable.
Pour cette raison, nous avons osé utiliser un terme en apparence surprenant en la matière, quitte à susciter les réactions offusquées des tenants du discours officiel relatif à la non-guérison de l’Alzheimer, notre intention étant justement d’attirer l’attention sur les pistes délaissées pour le traitement de cette affection. Elle l’est aussi de relativiser notre conception de la santé par trop centrée sur le mal et sa disparition et ce en mettant davantage l’accent sur la souffrance et son atténuation, le mal pouvant être en nous tout en ne se manifestant pas par la souffrance, physique surtout mais aussi psychique, et devant être alors considéré comme étant sinon absent du moins prévalent moins que d’autres affections aux manifestations douloureuses ou malignes plus évidentes et dont la cause sur l’issue fatale de l’Alzheimer est attestée comme étant bien plus grande sinon exclusive que la maladie même d’Alzheimer et son évolution.
De cela, je suis bien placé pour en témoigner, sortant d’une expérience d’accompagnement de ma mère ; cette expérience est allée jusqu’au bout du temps actuellement considéré généralement comme la durée de vie maximum possible pour les infortunés malades d’Alzheimer, soit une douzaine d’années ; elle fut bien évidemment douloureuse et terriblement atroce psychologiquement et nerveusement, mais aussi riche en enseignements et parfois pleine de satisfactions, si du moins on peut en avoir dans pareilles situations, au vu de l’effet obtenu et du résultat des initiatives prises. Quand on sait, par ailleurs, que les douze pleines années de survie à sa terrible affection de ma mère n’intègrent que la période depuis laquelle elle a été diagnostiquée, excluant donc le temps d’incertitude la précédant et qui se compte, malgré tout, en quelques années supplémentaires, on valorise encore plus l’intérêt de la pratique mise en place et ses effets bénéfiques ainsi que l’avantage d’en parler pour que des personnes dans une situation similaire puissent en profiter.
Ne voulant pas faire œuvre didactique, d’autres l’ont fait ou le feront, et ne cherchant rien d’autre que de livrer une expérience aux fins de témoignage en vue d’une contribution à aider les personnes confrontées à cette terrible maladie à mieux la gérer et, pour celles qui en sont atteintes, à profiter corrélativement d’une prise en charge meilleure, et de ce fait voulant atteindre le plus grand nombre des gens concernés, j’ai à dessein choisi la simplicité et la concision, l’objectif étant l’efficacité et l’utilité ; un pavé en la matière n’aurait fait que compliquer l’objectif retenu.
S’attaquant à un domaine échappant pour l’essentiel encore aux domaines reconnus par la science officielle, relevant de cet inconnu qui, sans être saugrenu, ne manque pas d’intriguer et commence par étonner et même par être rejeté avant de finir par être reconnu et adopté, cet essai se veut un effort s’ajoutant à ceux des défricheurs dudit inconnu souvent négligé sinon snobé, où pourtant résident les progrès capitaux du futur. Certes, il pourra étonner, mais ses assertions reposent sur des faits rigoureusement attestés par des scientifiques au-dessus de tout soupçon d’angélisme ou de charlatanisme. Il est vrai, il fait la place belle à des aspects peu connus, mais non moins réels, de la personnalité humaine ; or, la part de la psychologie subconsciente est aujourd’hui de plus en plus grande et s’impose, encore plus qu’hier l’approche simple de l’inconscient, à la doctrine scientifique classique qui ne peut désormais plus ignorer l’importance de cet inconscient dans l’instinct, dans l’innéité psychologique, dans le psychisme latent, et en un mot dans le génie humain.

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