Attention au stress du dirigeant

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 05 mars 2011
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• Langue: Français

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Attention au stress du dirigeant

Mars représentant le dieu de la guerre, profitons de ce mois ci pour nous interroger sur l'état d'esprit avec lequel nous abordons ce que nous « entreprenons » ainsi que les conséquences sur notre santé en général et celle de nos entreprises.

La guerre amène la santé ?Que ce soit un projet professionnel ou non, certaines personnes pour ce qu'elles entreprennent, se sentent obligées de rentrer en guerre. On parle d'offensives médiatiques, de campagnes électorales, d'opérations coup de poing, voire d'école de guerre économique. «Fortde cet état d'esprit, nous pensons oeuvrer à notre avantage. Or cet état » permettant de faire la différence lors d'un moment décisif n'est pas destiné à devenir l'état de base de fonctionnement d'une personne...au risque de devenir une source de mauvaise santé pour l'entrepreneur, ses collaborateurs, ou l'entreprise.

Pourquoi choisir la guerre ?le complexe Napoléonien, amenant une « Tel personne de petite envergureà essayer de faire de « grandes choses », ce terme traduit un manque d'assurance, » une peur...celle de ne pas être à la hauteur. Faut il écraser l'autre pour réussir ? Alors que les « grands» dans leur discipline considèrent leurs clients comme leurs collaborateurs.

Les conséquences ?esprit belliqueux plonge notre système nerveux dans le mode « Un orthosympathique », dit de «fight or flight », c'est à dire «se battre ou fuirIl donne un « ton ». général » à notre fonctionnement qui globalement, nous fait vivre moins bien et moins longtemps. Il affecte la qualité de nos nuits, celle de nos relations, nous «use » plus rapidement. Il nous fait recruter des étages de notre système nerveux plus primitifs ce qui diminue la qualité de notre créativité, notre recul sur les orientations à prendre et induit chez nos interlocuteurs, qu'ils soient collaborateurs ou clients, une réaction de défense peu propice à la communication ou à la confiance.

Un échec global ?avons tous vécu l'expérience de passer un moment désastreux au Nous restaurant où le restaurateur désagréable, stressé et stressant, sert un repas décevant, dont les ingrédients médiocres (produits sous vide ou surgelés) sont mal cuisinés. Même si le restaurateur a « gagné » une bataille (en grignotant une bonne marge bénéficière), il ne gagnera pas la guerre, car il ne « gagne pas à être connu ». Nous repartons alors déçus, mal restaurés, avec l'impression d'avoir «perdu » temps et argent. C'est un échec pour le client et pour le restaurateur : un échec global.

Arriver au succès global ?A l'inverse un de mes patients cuisinier ayant récupéré d'un accident de la route, passionné de son métier, à la recherche permanente de meilleurs produits, ne manquait pas de suivre chacune de nos «bouchées», afin de voir si nous étions satisfaits. Mon souvenir était de sortir de son établissement « bien restauré » et touché par son savoir faire. Il semblait faire de chaque client enchanté une source bonheur et de guérison. Produisant ainsi, ce que j'appellerai un «succès global».

L'ingrédient principal d'une victoire?L'amour de ce que l'on fait, le plaisir d'exprimer son talent et la satisfaction de servir les gens, sont les ingrédients majeurs de la réussite d'une entreprise et de la santé de tous.

Entreprendre doit rester une fête : alors cher ami entrepreneur «faites l'amour d'entreprendre, pas la guerre !». Cela dépend de vous et de vous seul.

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