CONFRONTÉES AU CANCER Elles témoignent...

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CONFRONTÉES AU CANCER Elles témoignent... Jackie, 37 ansJackie, 37 ans Je lis tous les ouvrages à ma portée qui ont pour sujet le cancer, à condition qu'ils ne soient pas trop scientifiques. Il faut dire que mes parents sont tous deux morts de cette maladie, cancer du foie et cancer du sein. Ma soeur ainée a également eu un kyste malin sur les ovaires, mais c'était il y a huit ans à présent. J'ai décidé en 2007 dès la sortie du livre de me conformer aux conseils de David Servan-Schreiber, car tout cela me paraissait très sensé. Pour l'instant, cela ne me réussit pas mal, puisque j'ai perdu un peu de poids par rapport à mes débuts, je me sens en forme et même si je sais que ce n'est pas une garantie que j'échappe à cette maladie quasiment familiale, si cela arrive un jour je me dis que j'aurais vraiment fait tout ce que je pouvais pour que tout se passe au mieux. Et peut-être que d'ici là, la médecine aura encore avancé sur les traitements... EXPERT Dr Annie Sasco, épidémiologiste du cancer à l'Inserm de Bordeaux « David Servan- Schreiber a montré que le patient pouvait être acteur de son traitement,... un discours nouveau en cancérologie. Car un malade qui pose des questions ... est souvent vécu comme une remise en cause par les médecins. » Véronique, 52 ans J'ai eu un cancer du col de l'utérus il y a douze ans. J'avais déjà des enfants, et les médecins ont procédé à une hystérectomie. Cela n'a pas été une partie de plaisir.

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• Publié par: question-sante
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• Langue: Français

Extrait

CONFRONTÉES AU CANCER Elles témoignent...

Jackie, 37 ans

Je lis tous les ouvrages à ma portée qui ont pour sujet le cancer, à condition qu'ils ne soient pas trop scientifiques. Il faut dire que mes parents sont tous deux morts de cette maladie, cancer du foie et cancer du sein. Ma soeur ainée a également eu un kyste malin sur les ovaires, mais c'était il y a huit ans à présent. J'ai décidé en 2007 dès la sortie du livre de me conformer aux conseils de David Servan-Schreiber, car tout cela me paraissait très sensé. Pour l'instant, cela ne me réussit pas mal, puisque j'ai perdu un peu de poids par rapport à mes débuts, je me sens en forme et même si je sais que ce n'est pas une garantie que j'échappe à cette maladie quasiment familiale, si cela arrive un jour je me dis que j'aurais vraiment fait tout ce que je pouvais pour que tout se passe au mieux. Et peut-être que d'ici là, la médecine aura encore avancé sur les traitements...

EXPERT

Dr Annie Sasco, épidémiologiste du cancer à l'Inserm de Bordeaux « David Servan- Schreiber a montré que le patient pouvait être acteur de son traitement,... un discours nouveau en cancérologie. Car un malade qui pose des questions ... est souvent vécu comme une remise en cause par les médecins. »

Véronique, 52 ans

J'ai eu un cancer du col de l'utérus il y a douze ans. J'avais déjà des enfants, et les médecins ont procédé à une hystérectomie. Cela n'a pas été une partie de plaisir. Après l'opération, j'étais paniquée à l'idée d'une récidive et mon médecin m'a ordonné des médicaments calmants à base de plantes. Il m'a aussi conseillé de faire du sport ou de la relaxation, en fonction de ce que je ressentais le mieux. Finalement je me suis mise à tester plusieurs types d'activités pour me fixer finalement sur le yoga. Et à vrai dire cela m'a fait un bien fou. Pas que dans la vie privée, dans la vie professionnelle aussi, cette pratique me permet d'être bien moins stressée et nerveuse. Je ne voulais pas trop lire de livres sur le cancer pour ne pas me replonger dans la maladie. Un peu par superstition. Mais j'ai fait une exception pour « Guérir », peut-être parce que l'auteur avait lui-même été malade et que j'avais plus confiance en sa compréhension des choses. J'ai été convaincue par son approche et depuis je suis la plupart de ses conseils, y compris ceux de son second livre.

Clara, 28 ans

Je fais partie de cette génération qui a eu un cancer alors que j'étais enfant.

Une leucémie dont je suis parfaitement guérie semble-t-il. Je ne me sens pas du tout malade et pour moi, tout cela est une vieille histoire qui ne me laisse finalement pas tant de souvenirs que cela, j'étais très jeune. Mais mon grand-père est mort d'un cancer il y a quatre ans... J'ai lu plusieurs livres dont ceux de David Servan Schreiber. Et j'ai pris la décision de mettre tous les atouts de mon côté, pour moi et qui sait pour mes futurs enfants. Je médite une fois par semaine, je fais du sport deux fois, je respecte en gros les principes alimentaires exposés dans le livre. Mis à part le thé vert que je déteste ! Je me sens plus en confiance, et je me sens plutôt fière de prendre les choses en main, j'aime me sentir plus responsable de mon destin.

Valentine, 69 ans

A mon âge, on connaît forcément des personnes proches qui sont décédées du cancer.

J'adore lire, et c'est tout naturellement que j'ai acheté les livres de David Servan- Schreiber.

J'ai aussi lu celui de Guy Corneau « Revivre » écrit après son diagnostic de cancer, dont le pronostic était plutôt catastrophique.

Il n'était pas favorable à la chimiothérapie, mais a été convaincu qu'il n'y avait pas d'autres portes de sortie. En parallèle, il a décidé de pratiquer intensivement la « visualisation créatrice » en méthode d'accompagnement, qui s'apparente à la visualisation positive. Il relate qu'au bout d'un an, son cancérologue lui avouait « je ne sais pas ce que vous avez fait... mais ça a marché ! ». Je suis persuadée que ces démarches d'accompagnement sont une grande aide lorsque l'on est atteint de cette maladie. Je ne sais pas vraiment si cela permet d'éviter le cancer, mais je suis convaincue que lorsque l'on est malade, il est important d'avoir la sensation que l'on a encore le contrôle de son corps, que l'on n'est pas seulement un patient à la merci des médecins.

Jeanne, 39 ans

Suite à un cancer, qui s'est finalement révélé moins agressif que prévu, il y a maintenant trois ans, j'ai fait une dépression. Pourtant j'avais plutôt bien supporté le traitement, mais c'est une fois que tout était terminé que je me suis sentie vraiment mal. Il paraît que cela arrive parfois. J'avais des insomnies, des peurs, des angoisse nocturnes, tant et si bien que mon médecin m'a donné des antidépresseurs légers. C'est ma belle-mère qui m'a parlé de l'EMDR et m'a donné le livre de David Servan-Schreiber. J'ai décidé de tenter ma chance et j'ai choisi un peu au hasard une psychologue de l'annuaire de l'association EMDR. La première séance a été mémorable. Après quelques minutes, j'ai revu la scène où mon médecin m'avait annoncé que j'avais un cancer. J'ai pleuré à n'en plus finir et peu à peu, je me suis sentie mieux. En sortant de la première séance, je n'en

revenais pas. Je me sentais tellement plus légère et insouciante que j'ai décidé d'arrêter le traitement médicamenteux, ce qui n'est pas conseillé semble-t-il à vrai dire. J'ai fait en tout quatre séances et tout va bien à présent.

Je ne sais pas si cela marche pour tout le monde, mais en tous les cas, je peux témoigner que pour moi, cela a vraiment été « miraculeux ».

Retrouvez d'autres témoignages émouvants sur le site Internet de David Servan- Schreiber où nombre de médecins et patients ont posté leurs commentaires.