GIGNAC : LA RÉUSSITE OU L OUBLI ?
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GIGNAC : LA RÉUSSITE OU L'OUBLI ?

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GIGNAC : LA RÉUSSITE OU L'OUBLI ? POURQUOI IL VA ÉCHOUER ! Difficile, vraiment difficile, de s'imposer à Marseille. Même quand on est convaincu qu'on a les qualités pour évoluer au plus haut niveau, par exemple en équipe de France. Gignac l'a fait en offrant un but à Franck Ribéry en Bleu dès sa première sélection, le 1er avril 2009 face à la Lituanie, puis par des buts importants aux Iles Féroé, à Guingamp face à la formation nordique, et contre l'Autriche au Stade de France, le tout en seize sélections pour une jolie moyenne (0,25). La même finalement que celle utilisée en club par le natif de Martigues pour tromper les gardiens adverses en Ligue 1, que ce soit à Lorient en 2006-2007 (9 buts en 37 matches), à Toulouse en 2009-2010 (8 en 31), ou ... à Marseille la saison dernière (8 buts en 30 matches). Mais on est loin, très loin, des statistiques folles de l'exercice 2008-2009, où Gignac était en pleine forme avec le TFC (24 buts en 38 matches, soit 0,63 par match !) A tel point que son arrivée à l'OM, en août 2010, était plutôt accompagné de doutes et de suspicion quant à ses capacités à retrouver ce niveau éphémère dans un contexte sportif plus difficile et plus relevé qu'une grande joie chez les supporters phocéens. Surtout face à la concurrence de Rémy, André Ayew et Brandão avant janvier dernier alors que l'équipe toulousaine était construite autour de lui.

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Publié le 22 septembre 2011
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Langue Français

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GIGNAC : LA RÉUSSITE OU L'OUBLI ?

POURQUOI IL VA ÉCHOUER !

Difficile, vraiment difficile, de s'imposer à Marseille. Même quand on est convaincu qu'on a les qualités pour évoluer au plus haut niveau, par exemple en équipe de France. Gignac l'a fait en offrant un but à Franck Ribéry en Bleu dès sa première sélection, le 1er avril 2009 face à la Lituanie, puis par des buts importants aux Iles Féroé, à Guingamp face à la formation nordique, et contre l'Autriche au Stade de France, le tout en seize sélections pour une jolie moyenne (0,25). La même finalement que celle utilisée en club par le natif de Martigues pour tromper les gardiens adverses en Ligue 1, que ce soit à Lorient en 2006-2007 (9 buts en 37 matches), à Toulouse en 2009-2010 (8 en 31), ou ... à Marseille la saison dernière (8 buts en 30 matches). Mais on est loin, très loin, des statistiques folles de l'exercice 2008-2009, où Gignac était en pleine forme avec le TFC (24 buts en 38 matches, soit 0,63 par match !) A tel point que son arrivée à l'OM, en août 2010, était plutôt accompagné de doutes et de suspicion quant à ses capacités à retrouver ce niveau éphémère dans un contexte sportif plus difficile et plus relevé qu'une grande joie chez les supporters phocéens. Surtout face à la concurrence de Rémy, André Ayew et Brandão avant janvier dernier alors que l'équipe toulousaine était construite autour de lui. Et la saison dernière était médiocre, Gignac mettant d'abord un mois à comprendre qu'il fallait qu'il déménage et se rapproche du centre d'entraînement pour y passer plus temps et y suivre un réel suivi physiologique et médical inhérent aux plus grands clubs d'Europe, mais qu'il n'avait pas connu à Toulouse, et ses prestations sur le terrain, quoique dans les standards de ses précédentes saisons en Ligue 1, lui valaient les railleries d'une partie du public du Vélodrome. Des quolibets et des sifflets qu'il avait d'ailleurs du mal à accepter, alors que s'imposer à Marseille passe également par l'acceptation de l'intransigeance des supporters. Pour l'heure, la saison qui vient de débuter ne semble pas, changer la tendance des difficultés éprouvées par APD. Gêné par une pubalgie depuis la fin mai, il n'a disputé que trois matches cette saison, face à Saint-Etienne, à Lille et contre Rennes, entrant en jeu en fin de rencontre à la place de André Ayew, Mathieu Valbuena et Jordan Ayew, mais n'a pas encore marqué de buts. Les saisons précédentes, il n'avait mis que deux journées en 2009-2010 pour inscrire le premier de ses 8 buts au final avec Toulouse, et avait carrément débuté en Ligue 1 par un triplé à la quatrième journée avec Lorient en 2006-2007. L'excuse de la blessure peut l'aider pour le moment, mais à partir du moment où Didier Deschamps commence à l'utiliser, de plus en plus longtemps et de plus en plus souvent, le compte à rebours redouté des attaquants va vite se remettre en route. Surtout pour un joueur qui n'était pas le premier choix de son entraîneur lorsqu'il est arrivé à l'été 2010 dans un contexte de recrutement un peu compliqué pour l'OM. Mamadou Niang avait quitté le club un peu tard (14 août) pour permettre à l'OM de se retourner, et alors que Deschamps rêvait du Brésilien Luis Fabiano pour le remplacer, et faire passer un palier à son équipe en Ligue des Champions, c'est AndréPierre Gignac (et Loïc Rémy) qui arrivai(en)t sur la Canebière. Un transfert onéreux (18 M€) voulu et effectué essentiellement par Jean-Claude Dassier, en fonction de l'enveloppe budgétaire qui lui était allouée par Margarita Louis-Dreyfus, et alors que l'attaquant du FC Séville était, notamment au niveau salarial, hors de portée de l'OM. Dassier parti au début de l'été, Gignac a perdu un allié de poids parmi ses dirigeants au moment d'excuser une maladresse chronique ou illogique du niveau requis auprès de son entraîneur. Et alors que la fin du mercato approchait en cet été 2011, Didier Deschamps a tenté une dernière fois d'attirer un attaquant de renommée internationale dans les rangs marseillais.

Mais il fallait pour cela faire de la place, notamment au niveau des finances et du salaire, encore une fois, et la somme mirobolante donnée à André-Pierre Gignac chaque mois (400 000 €) pesait ourd. Si bien que "Dédé" incitait ... "Dédé" à se trouver un point de chute juste avant le couperet du 31 août. Et Gignac de prendre l'avion pour l'Angleterre avec son agent Jean-Christophe Cano pour se trouver un point de chute, comme l'expliquait l'ancien coordinateur sportif de l'OM : "On nous a prévenus qu'un attaquant allait arriver et qu'André-Pierre devait trouver du temps de jeu. Je pense que l'OM n'a pas eu le temps de se retourner. André-Pierre n'est nullement affecté". Les négociations avançaient bien avec Fulham, au point qu'un accord était proche de survenir. Mais Marseille n'attirait finalement pas la perle rare et Gignac était rappelé dans les Bouches du Rhône. Avec l'opportunité de s'imposer définitivement au sein de l'attaque marseillaise. Malgré le sentiment, forcément, d'avoir un peu été sacrifié à la première occasion et de n'être pas énormément désiré par ses entraîneurs. Pas l'idéal pour être en pleine confiance, l'une des conditions indispensables pour qu'un attaquant soit performant et empile les buts.

FAUX TRANSFERT EN ANGLETERRE LE 31 AOÛT

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