L ASSE A-T-ELLE UN GENOU À TERRE?
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L'ASSE A-T-ELLE UN GENOU À TERRE?

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Description

L'ASSE A-T-ELLE UN GENOU À TERRE? La guigne s'est abattue une première fois sur l'AS Saint-Etienne dès le premier match de préparation, perdu contre Istres (0-1) le 8 juillet. Ce jour-là, Yoann Andreu qui se blesse au genou. "C'est toujours dommageable de perdre un joueur sur blessure, s'inquiétait à l'époque Christophe Gainer. J'espère que ce ne sera pas long et grave". Malheureusement, victime d'une rupture du ligament croisé d'un genou, le jeune défenseur (22 ans) sera "out" pour au minimum six mois. Onze jours plus tard, rebelote : cette fois, c'est un titulaire, Alejandro Alonso, qui s'écroule en marge de la rencontre amicale remportée contre Arles-Avignon (3-1). Le diagnostic est impitoyable : rupture mulH-ligamentaire du genou droit et neuf mois d'indisponibilité. Avant même d'avoir débutée, la saison du milieu argentin est pratiquement terminée ! "En trois matchs de préparation, on perd deux joueurs qui seront indisponibles pour une longue durée, commençait alors à s'agacer l'entraîneur stéphanois. C'est le gros point noir. On est tous touchés, les deux joueurs évidemment, l'équipe et moi. On va s'adapter. Cela fait partie des aléas d'une saison. On va s'adapter et on va essayer de réagir" Le coach se montrera bien moins fataliste lorsque, le 31 août, à deux heures de la clôture du mercato, cède le genou gauche de son capitaine Loïc Perrin pendant le 1/16e de finale de la Coupe de la Ligue entre l'ASSE et Bordeaux (3-1).

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Publié le 08 septembre 2011
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Langue Français
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Extrait

L'ASSE A-T-ELLE UN GENOU À TERRE?

La guigne s'est abattue une première fois sur l'AS Saint-Etienne dès le premier match de préparation, perdu contre Istres (0-1) le 8 juillet. Ce jour-là, Yoann Andreu qui se blesse au genou. "C'est toujours dommageable de perdre un joueur sur blessure, s'inquiétait à l'époque Christophe Gainer. J'espère que ce ne sera pas long et grave". Malheureusement, victime d'une rupture du ligament croisé d'un genou, le jeune défenseur (22 ans) sera "out" pour au minimum six mois. Onze jours plus tard, rebelote : cette fois, c'est un titulaire, Alejandro Alonso, qui s'écroule en marge de la rencontre amicale remportée contre Arles-Avignon (3-1). Le diagnostic est impitoyable : rupture mulH-ligamentaire du genou droit et neuf mois d'indisponibilité. Avant même d'avoir débutée, la saison du milieu argentin est pratiquement terminée ! "En trois matchs de préparation, on perd deux joueurs qui seront indisponibles pour une longue durée, commençait alors à s'agacer l'entraîneur stéphanois. C'est le gros point noir. On est tous touchés, les deux joueurs évidemment, l'équipe et moi. On va s'adapter. Cela fait partie des aléas d'une saison. On va s'adapter et on va essayer de réagir" Le coach se montrera bien moins fataliste lorsque, le 31 août, à deux heures de la clôture du mercato, cède le genou gauche de son capitaine Loïc Perrin pendant le 1/16e™ de finale de la Coupe de la Ligue entre l'ASSE et Bordeaux (3-1). Dans une colère noire à l'issue du match, "Galette" effectuera un passage express en conférence de presse : "Je signale que j'aurais au la possibilité de faire des rotations ce soir, si j'avais eu Loris Néry et Guilavogui qui sont, eux, en sélection. Je pense que Loi: n'aurait pas joué. J'aurais pu préserver la santé de mes joueurs. Merci la Ligue. Je n'ai plus rien à dire". Dans la foulée, l'entraîneur stéphanois ne prendra même pas le temps de s'arrêter auprès des journalistes des radios afin d'exprimer son désarroi ! Plutôt que de fustiger la Commission d'Organisation des Compétitions, "coupable" d'avoir placé les seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue en plein milieu d'une semaine internationale, les joueurs stéphanois préféraient compatir avec leur capitaine, à l'image des propos tenus à chaud par Fabien Lemoine : "C'est vraiment la triste nouvelle de la soirée". Sur son compte Twitter, Laurent Batlles en avait gros sur la patate : "C'est bien les croisés pour Loïc: "C'est bien les croisés pour Loïc. Dégouté de toutes ces blessures, ca fait beaucoup trop". Un refrain déjà entendu après les blessures de Yoann Andreu et Alejandro Alonso durant la phase de préparation. Faut-il dès lors s'interroger sur la pertinence de la préparation physique stéphanoise ? Ce serait aller un peu vite en besogne. Il suffit d'aller une soixante de kilomètres plus loin pour s'en convaincre. ..  Lyon, entre 2007 et 2009, en moins de deux ans, un tiers de l'effectif est victime d'une grave blessure au genou : Cris, Coupet, Clerc, Millier, Réveillère. La préparation physique de Robert Duveme, jusque-là intouchable du côté de Gerland, commence à être pointé du doigt. Son départ pour l'équipe de France ne résoudra pas le problème. Sous l'ère Pue], qui avait la mainmise sur la préparation physique, les joueurs sont victimes de pépins musculaires à répétition. Et qui l'Olympique Lyonnais a-t-il rappelé cet été au poste de préparateur physique ? Robert Duverne, lui-même ! Ceci pour inviter à ne pas se focaliser sur le travail de Thierry Cotte, le préparateur physique stéphanois, au club depuis six ans. Même s'il est quasiment impossible de le démontrer scientifiquement, il semble que les ruptures des ligaments croisés résultent davantage d'une faiblesse chez les joueurs concernés que d'une préparation physique trop intense. A Saint- Etienne, selon nos informations, deux fois par semaine, Thierry Cotte fait passer à ses joueurs des tests de fatigue. Cet examen aurait-il révélé que Loïc Perrin avait besoin de souffler ? Vu la colère de Christophe Galtier, on peut facilement l'imaginer... Beaucoup moins terre à terre, certains parient plutôt d'une malédiction et invite à chasser les chats noirs des travées de Geoffroy-Guichard...

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