Lacombe change de dimension
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Lacombe change de dimension "Si j'avais eu le sentiment que Toulouse croyait en moi, je serais resté." "J'ai déjà failli quitter Toulouse l'année précédente et si j'avais eu le sentiment que l'on croyait un peu plus en moi, je serais resté".

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Publié le 17 septembre 2011
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Langue Français

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Lacombe change de dimension

"Si j'avais eu le sentiment que Toulouse croyait en moi, je serais resté."

"J'ai déjà failli quitter Toulouse l'année précédente et si j'avais eu le sentiment que l'on croyait un peu plus en moi, je serais resté". Virgile Lacombe ne regrette visiblement pas d'avoir changé d'air après tant d'années au Stade Toulousain où il a quand même participé à 24 matches la saison passée. Et celui qui était la doublure de William Servat d'enfoncer le clou : "J'ai participé à pas mal de matches, mais il y a aussi ceux auxquels je n'ai pas participé comme la finale de Coupe d'Europe alors que j'avais fait toutes les rencontres jusqu'à la finale et ceux durant lesquels je ne suis pas rentré, ce qui m'a donné le sentiment que l'on n'avait pas confiance en moi". Virgile Lacombe voulait donc rejoindre un club où il allait pouvoir jouer, s'affirmer "et où on m'apporterait de la considération" selon son expression. A Brive, il se félicite de la qualité des échanges avec son entraîneur Didier Casadei et ne regrette pas son choix. En Corrèze, "tout est nouveau" pour lui, "au niveau des structures, des conditions d'entraînement, des relations entre le staff et les joueurs". Le nouveau talonneur briviste découvre aussi une nouvelle organisation "où les coachs sont au plus près des joueurs". Virgile Lacombe regrette le départ manqué de son équipe à domicile contre les Agenais malgré l'essai qu'il a inscrit, "dans un match qu'on ne pouvait pas perdre et que l'on gagnerait neuf fois sur dix si on le rejouait et dont nous aurons tiré, je l'espère, les enseignements". Changement de décor une semaine plus tard avec la victoire remportée sur le terrain de Montpellier... Mais l'intéressé prend soin de ne pas s'enflammer. "Il faut continuer à aller à l'extérieur avec l'ambition de ne pas faire de la figuration" lâche-t-il. Dans une équipe briviste "qui ne s'est pas réellement fixée d'objectif", l'ancien toulousain espère apporter sa pierre à l'édifice, "pour essayer de causer la surprise en gagnant nos matches chez nous et en allant prendre des points à l'extérieur". Sortant d'un grand club européen, - le seul qu'il ait connu depuis ses débuts chez les professionnels - Virgile Lacombe considère que Brive où il a signé un contrat d'une année (avec une saison supplémentaire optionnelle) constitue "un tremplin" dans sa carrière, "ce qui ne veut pas dire que je vais partir l'an prochain et ce sera en fonction de ce qui se passera pour moi cette saison". L'intéressé avoue "avoir un peu de mal à accepter le statut que les observateurs nous donnent, celui d'une équipe qui est promise à la relégation alors que le championnat vient juste de commencer" confie-t-il. "Je n'ai jamais vécu cette situation. A Toulouse, c'était tout le temps l'inverse où les gens n'acceptent pas une finale perdue ou un doublé manqué. On verra comment cela va évoluer". Virgile Lacombe cherchera sans doute, avec l'ensemble de ses partenaires, à faire mentir les pronostics.

Virgile Lacombe Né le 7 juillet 1984 à Brou-sur-Chantereine (France) 1m83 - 99 kg - Talonneur Clubs successifs : Nîmes (école de rugby et équipe des jeunes, 1993-1999), Toulouse (1999-2011), Brive (depuis juillet 2011) Palmarès : Champion de France (2008, 2011, finaliste en 2006), champion d'Europe (2010) International moins de 19 ans et moins de 21 ans

"Du mal à accepter que les observateurs nous considèrent comme une équipe relégable"

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