Non content d être devenu l empereur français de la coiffure mondiale, Jacques Dessange, veut aussi finir en beauté, lez devoir accompli et la vérité en bandoulière.
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Non content d'être devenu l'empereur français de la coiffure mondiale, Jacques Dessange, veut aussi finir en beauté, lez devoir accompli et la vérité en bandoulière.

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Non content d'être devenu l'empereur français de la coiffure mondiale, Jacques Dessange, veut aauussssii ffiinniirr eenn bbeeaauuttéé,, lleezz ddeevvooiirr aaccccoommppllii eett llaa vérité en bandoulière. - La peinture n'est jamais une photo. Il fallait oublier le figuratif. De même qu'en coiffure, je devais oublier les chignons trop précieux ou les cheveux trop bien peignés. Delà, sans doute,le style Dessange, inventé par Jacques et qui fut à l'origine d'une formule célèbre: - le «coiffé décoiffé». Elles s'étaient toutes laissé convaincre. Jacques s'occupait de leurs têtes tandis que Christo faisait à sa manière leur portrait. Elles s'appelaient Capucine, Bettina, Suzie Parker, Brigitte Bardot et aussi Fabienne, mannequin vedette d'un couturier célèbre. Jane Fonda, quand elle était à Paris, ne ratait pas Dessange qui d'un salon de coiffure avait sufaire un décor de théâtre et de son art un spectacle. Il a longtemps coupé les cheveux (mais jamais en quatre !) et cette simplicité, cette innocence ont été les clés de son éclatante réussite. Elles expliquent aussi sa vulnérabilité et l'appétit des vautours. C'est aussi pour cette raison que les manigances pas dire «indigne» -l'ont bouleversé au plus profond du coeur. Dans son intime conviction le bonheur et la vie sont liés à un certain respect de la vérité. Ce maître-coiffeur aurait pu dissimuler sous une perruque bien faite la spectaculaire calvitie qui fait de son crâne trop brillant une sorte de miroir.

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Publié le 01 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

Non content d'être devenu l'empereur français de la coiffure mondiale, Jacques Dessange, veut aussi finir en beauté, lez devoir accompli et la vérité en bandoulière.
-La peinture n'est jamais une photo. Il fallait oublier le figuratif. De même qu'en coiffure, je devais oublier les chignons trop précieux ou les cheveux trop bien peignés.
Delà, sans doute,le style Dessange, inventé par Jacques et qui fut à l'origine d'une formule célèbre: - le «coiffé décoiffé».
Elles s'étaient toutes laissé convaincre. Jacques s'occupait de leurs têtes tandis que Christo faisait à sa manière leur portrait. Elles s'appelaient Capucine, Bettina, Suzie Parker, Brigitte Bardot et aussi Fabienne, mannequin vedette d'un couturier célèbre. Jane Fonda, quand elle était à Paris, ne ratait pas Dessange qui d'un salon de coiffure avait sufaire un décor de théâtre et de son art un spectacle. Il a longtemps coupé les cheveux (mais jamais en quatre !) et cette simplicité, cette innocence ont été les clés de son éclatante réussite. Elles expliquent aussi sa vulnérabilité et l'appétit des vautours. C'est aussi pour cette raison que les manigances pas dire «indigne» -l'ont bouleversé au plus profond du coeur. Dans son intime conviction le bonheur et la vie sont liés à un certain respect de la vérité. Ce maître-coiffeur aurait pu dissimuler sous une perruque bien faite la spectaculaire calvitie qui fait de son crâne trop brillant une sorte de miroir. Ce n'est pas son genre. Il aurait pu aussi entamer des procédures pour obtenir de la vente de ses parts une centaine de millions, alors qu'il s'est contenté, pour solde de tout compte, d'un peu moins de 50.«Largement suffisant, dit-il, pour vivre jusqu'à la fin de mes jours. J'ai eu la chance aussi d'épouser Sally. Elle a 44 ans de moins que moi. Elle peint elle aussi. Elle est belle, douée, riche et d'une excellente famille. Elle possède au Coeur de la grande île chinoise une usine qui emploie 1500 personnes. Son père, général à Taïwan, perpétue les traditions de l'ancienne Chine. Alors ceux qui croient que Sally est avec moi pour l'argent sont des imbéciles.»
"La einture est un art la coiffure aussi"
Jacques est conscient de son bonheur et fier de son parcours, quand il dit avec esprit qu'il sera« l'homme le plus riche du cimetière de Souesmes ».Depuis le putsch lancé par son fils, II n'arrête pas. Il consacre son argent et du temps à dès associations culturelles. Il octroie des bourses destinées dans le monde entier à de jeunes pianistes. Il organise la vente aux enchères de ses propres tableaux au profit des municipalités de Pierrefitte et Souesmes. Il est né dans l'un. Il a sa propriété dans l'autre. La Sologne est en quelque sorte sa patrie. Il est sensible à ses paysages. Il aime y respirer avec ses chiens l'odeur du gibier et les parfums de l'automne. Cette hyperactivité aux côtés de Sally, sa femme, sa collaboratrice la plus intime donc la plus efficace, son inspiratrice aussi, lui fait oublier ses 85 ans. Mais il lui reste encore à faire le deuil à la fois de l'Empire perdu et du fils scélérat. Peu de rancuniers avouent leur goût pour la vengeance. Lui n'hésite pas à le faire. Jusque-là, il avait observé la plus grande discrétion sur la déchirure familiale car il ne souhaitait pas inquiéter ses amis, les franchisés, qui ont payé leurs droits à la marque. Alors il attend le repreneur qui viendra chez Dessange faire le grand ménage. Sans machiavélisme, il sait qu'il lui suffit d'attendre l'inévitable arrivée aux commandes d'un investisseur compétent.
"La stratégie du requin"
-Ce sera la punition de mon fils qui, a eu le tort de croire qu'on peut se contenter pour réussir en affaires de pratiquer ce que j'appelle "la stratégie du requin".
Jacques Dessange aurait pu écrire"Benjamin m'a tué"il préfère savourer la vengeance qu'il : prépare. Ce qu'il a tu jusqu'ici, il veut le faire savoir. Il veut que les centaines de femmes qui le connaissent sachent ce qui lui est arrive. Il aura bientôt son site (http://www.Jacques-dessange.net) pour dénoncer le scandale. Il compte aussi sur ses amis journalistes pour raconter l'histoire. Son objectif n'est pas de revenir aux leviers de commande. Mais il est tenaillé par l'envie de punir ce fils qui, dit-il, ne l'a embrassé qu'une seule fois et en public le jour où il l'a annoncé, à l'occasion d'un ultime séminaire, qu'il le nommait Directeur général. C'est une erreur qu'il se reproche à lui-même : un excès de confiance. Mais il est vrai qu'il reconnaît aussi«qu'il n'a jamais fait sauter sur ses genoux le petit Benjamin quand il était enfant. »Mais comment être un père quand on a tout juste 40 ans et qu'on est tout entier mobilisé par l'ambition dévorante d'une réussite exceptionnelle ?
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