Scènes de cour journalistique à l Elysée
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Scènes de cour journalistique à l'Elysée

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Description

Scènes de cour journalistique à l'Elysée François Hollande 1er tient sa première conférence de presse sous les ors du palais de l'Élysée. Pour un président normal, cette séance semble exceptionnelle. Au même titre que 400 autres de ses confrères, Entreprendre est convié. Un événement à ne pas manquer, surtout côté journalistique, celui qu'on voit le moins. En arrivant à pied rue Saint Honoré, j'entrevois Raphaelle Bacqué. Ma consoeur du Monde arbore de splendides escarpins noirs annonciateurs qu'elle ne va par n'importe où. Belle entrée en matière... À l'entrée, on ne vérifie plus les cartes d'identité comme du temps de Sarkozy. C'est bien la fin des contrôles d'identité intempestifs. Seul le nom suffit. En revanche, dans le vestibule, les hommes de la sécurité y regardent à deux fois plutôt qu'une. Plus sérieusement, le spectacle des mes confrères vaut le détour. Au premier rang Jean-Jerome Bertolus d'I- Télé est vétu d'une veste blanche un peu fripée... Signe d'une décontraction toute d'apparence ? Un peu comme Bernard Völcker l'ancien correspondant de la une en Allemagne qui goguenard me lance « On est toujours là », presque pour se rassurer lui-même. Laurent Joffrin, vu un peu loin ne s'attarde pas. Lui, c'est la star des conférences de presse. Tout le monde garde à l'esprit son petit numéro sous Sarkozy. Là, l'éditorialiste du Nouvel Obs est bien plus calme. Sa question, presque neutre, relève de la technique économique.

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Publié le 30 novembre 2012
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Langue Français

Extrait

Scènes de cour journalistique à l'Elysée
François Hollande 1er tient sa première conférence de presse sous les ors du palais de l'Élysée. Pour un président normal, cette séance semble exceptionnelle. Au même titre que 400 autres de ses confrères,Entreprendre est convié. Un événement à ne pas manquer, surtout côté journalistique, celui qu'on voit le moins.
En arrivant à pied rue Saint Honoré, j'entrevoisRaphaelle Bacqué.Ma consoeur duMondearbore de splendides escarpins noirs annonciateurs qu'elle ne va par n'importe où. Belle entrée en matière... À l'entrée, on ne vérifie plus les cartes d'identité comme du temps deSarkozy.C'est bien la fin des contrôles d'identité intempestifs. Seul le nom suffit. En revanche, dans le vestibule, les hommes de la sécurité y regardent à deux fois plutôt qu'une.
Plus sérieusement, le spectacle des mes confrères vaut le détour. Au premier rangJean-Jerome Bertolus d'I-Télévétu d'une veste blanche un peu fripée... Signe d'une décontraction toute est d'apparence ? Un peu commeBernard Völckerl'ancien correspondant dela uneen Allemagne qui goguenard me lance« On est toujours là », presque pour se rassurer lui-même.Laurent Joffrin,vu un peu loin ne s'attarde pas. Lui, c'est la star des conférences de presse. Tout le monde garde à l'esprit son petit numéro sous Sarkozy. Là, l'éditorialiste duNouvel Obsbien plus calme. Sa est question, presque neutre, relève de la technique économique. Pour la préparer, Joffrin a lu studieusementLe Monde.Quand il s'est levé pour la poser, il ne s'est même pas présenté, il est le seul dans ce cas. C'est la star, je vous dis. L'américainAxel Crauseen a vu tellement deKennedy àClinton que son accent lui sert de marque de fabrique. On a l'impression qu'il relativise.Bruno Jeudy,deuxième rang, nouveau rédacteur du au JDDsemble-t-il besoin de se rapprocher du a pouvoir en place.
Jean-Marie Domenach,air d'empereur romain n'a de son côté rien à prouver.Mariannenon plus a posture d'opposition est devenue systémique...Christine Clerc,resta longtemps debout placée aux côtés deMichèle Cotta et heureusement qu'Hollande lui demanda de parler sinon elle aurait pu attendre. Est-ce parce qu'elle a écrit un livre sur le nouvel héraut de l'Elysée ? En se présentant, elle omit de dire, allez savoir pourquoi, qu'elle écrivait dansValeurs actuellesprésentant en simple se
journaliste freelance !Florence Dauchez à gauche, avenante, fait comme si tout le monde avait oublié son passage àM6.Pas si facile !Pierre HaskideRue 89est mieux peigné qu'à l'habitude. À croire que la cession de son site polémiste auNouvel Obslui a fait le plus grand bien ? Arrêtons de médire.Michèle Cotta arbore une splendide écharpe rouge... Rappel subliminal, que l'ancienne présidente duCSA reste bien à gauche. TiensElkabbach, à côté d'AlainDuhamelmoins est visible qu'avant. Il est au fond, presqu'avec les caméramans ! SousChiracet Sarkozy, l'ex-président deFrance 2trustait toujours les premiers rangs...Valerie NatafdeTF1regarde partout. Malgré son absence de maquillage, on ne peut pas ne pas la voir... D'ailleurs, dans la salle, ce sont presque les seuls journalistes de radio et de télé qui se sont exprimés. De mon coté, j'ai essayé mais en vain, à croire que tout était réglé comme du papier à musique. Pendant deux heures vingt, le Président a abordé tous les sujets d'importance, sauf un; la pression fiscale. C'est bizarre, ce sujet est pourtant devenu fondamental.Arn a Montebourgparti une heure, s'est sauvé comme un voleur... Il devait passer auPetit Journal de Canal + !!! Sur le banc des ministres,Cecile Duflot n'arrêtait pas de parler, complice, avec le ténébreuxManuel Valls, qui, une heure avant s'était fait houspiller à l'Assemblée. En sortant, personne ne reconnaissaitJean Lanzi...Ce présentateur vedette avait été pourtant choisi en 1983 parLaurent Fabiuspour un rendez-vous mensuel télévisé célèbre. Dans les médias aussi la roue tourne et ce n'est peut être que justice. Tournez manège !
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