THOMAS DOMINGO " On est plus fort cette année"
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Description

THOMAS DOMINGO " On est plus fort cette année" "Une équipe solidaire qui se donne à fond." Comment allez-vous ? Plutôt bien. Je suis opérationnel depuis le match contre Agen (7ème journée). Par la suite, tout dépendra des choix du coach. Comment avez-vous travaillé pendant votre convalescence ? J'ai fait beaucoup de rééducation, de la musculation afin de récupérer de la force musculaire. Quand on subit une telle opération, il est évident que le muscle travaille beaucoup moins et connaît une perte naturelle. Au départ, on axe les efforts là-dessus. Puis on fait beaucoup de préparation physique basée sur la course. Le fait de n'avoir pu participer à la Coupe du monde a-t-il constitué la plus grande déception de votre carrière ? Incontestablement. Cela a été une énorme déception. Mais les blessures font partie du jeu. Elles peuvent survenir à n'importe quel moment. J'ai beaucoup relativisé par rapport à cela pour ne pas être rongé. Je ne voulais pas tourner en rond. J'avais besoin de rebondir et de penser à autre chose. Dans ces moments délicats, sur qui et sur quoi vous êtes-vous appuyé le plus ? Je m'étais plus ou moins préparé à cela. Dès la blessure, j'ai voulu m'accrocher, car j'étais parti dans l'optique de participer à cette Coupe du monde. Je voulais récupérer au mieux physiquement en me disant que cela ne serait pas du temps de perdu. Je savais que mon travail fourni servirait de toute façon les intérêts de mon club en début de saison.

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Publié le 26 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

THOMAS DOMINGO " On est plus fort cette année"

"Une équipe solidaire qui se donne à fond."

Comment allez-vous ? Plutôt bien. Je suis opérationnel depuis le match contre Agen (7ème journée). Par la suite, tout dépendra des choix du coach.

Comment avez-vous travaillé pendant votre convalescence ? J'ai fait beaucoup de rééducation, de la musculation afin de récupérer de la force musculaire. Quand on subit une telle opération, il est évident que le muscle travaille beaucoup moins et connaît une perte naturelle. Au départ, on axe les efforts là-dessus. Puis on fait beaucoup de préparation physique basée sur la course.

Le fait de n'avoir pu participer à la Coupe du monde a-t-il constitué la plus grande déception de votre carrière ? Incontestablement. Cela a été une énorme déception. Mais les blessures font partie du jeu. Elles peuvent survenir à n'importe quel moment. J'ai beaucoup relativisé par rapport à cela pour ne pas être rongé. Je ne voulais pas tourner en rond. J'avais besoin de rebondir et de penser à autre chose.

Dans ces moments délicats, sur qui et sur quoi vous êtes-vous appuyé le plus ? Je m'étais plus ou moins préparé à cela. Dès la blessure, j'ai voulu m'accrocher, car j'étais parti dans l'optique de participer à cette Coupe du monde. Je voulais récupérer au mieux physiquement en me disant que cela ne serait pas du temps de perdu. Je savais que mon travail fourni servirait de toute façon les intérêts de mon club en début de saison. J'ai toujours été animé par cette volonté de me battre en dépit de ma déception liée à ma non-sélection. Bref, j'ai gardé en tête que je n'avais pas perdu mon temps.

Dans votre for intérieur, pensiez-vous vraiment que le coup allait être jouable ? Absolument. C'est aussi pour cela que j'ai pu avancer aussi rapidement dans ma guérison. J'ai réussi à garder une forme convenable et j'ai travaillé mon physique ce qui n'était pas toujours commode. Il est toujours fondamental d'avoir un objectif en ligne de mire.

Trouvez-vous votre situation plus pénible à supporter qu'un David Skrela qui a quitté le groupe France en pleine compétition ? Cela reste toujours dur à vivre. Quand vous travaillez intensément pendant trois mois pour être au rendez-vous et que cela ne se fait pas, vous le vivez difficilement. Par ailleurs, je trouve que c'est peut-être encore plus dur de quitter le groupe en pleine compétition, plutôt que quand vous n'avez pas pris part aux premiers matches.

Comment jugez-vous Clermont depuis le début du championnat ? Plutôt pas mal. L'équipe est solidaire et se donne à fond. Sur ce qui est ressorti c'est l'agressivité du groupe en début de compétition qui a prévalu. Je retiens surtout actuellement la solidité du groupe en défense à part le match perdu contre le Stade Toulousain. Cette force nous a beaucoup aidés et nous a permis de faire basculer certaines rencontres.

Clermont est-il plus fort que l'an passé ? Je le crois. La saison dernière nous a laissé pas mal de regrets. On a connu un exercice en demi teinte avec une élimination contre le Stade Toulousain en demi-finale lors d'un match où nous n'avions pas vu le jour. On est reparti sur des bases saines et solides cette saison. Pour l'instant, c'est bien parti et on va tout faire pour continuer dans cette voie-là.

"J'ai beaucoup relativisé ma non participation au Mondial"

Qu'avez-vous pensé du recrutement opéré par l'ASM ?

Il est de qualité. C'est d'autant plus vrai que cela a bien pris pour le moment. Les recrues s'appliquent et s'impliquent énormément. Elles vont faire du bien à tout le monde. Elles vont générer une concurrence saine entre nous. Chacun va donner le meilleur de lui-même. Ce n'est que positif.

Clermont peut-il refaire le coup de 2010 ? Je l'espère. Pour l'instant le championnat vient de débuter. Mais en conservant cette dynamique, en apportant du sang neuf depuis quelques semaines, on aimerait réitérer les performances d'il y a deux ans. La décision se jouera là-dessus. On a un effectif pour y arriver. On va se battre pour atteindre notre objectif.

Thomas Domingo Né le 20 août 1985 à Tulle 1m75 - 107 kg - Pilier Clubs successifs : Ussel, Aurillac (2002-2004), Clermont (depuis 2004) Palmarès : Champion de France Espoirs (2006), finaliste championnat de France (2007, 2008, 2009), champion du monde moins de 21 ans, Challenge européen (2007), vainqueur du Grand Chelem et champion de France (2010) International français (17 sélections, 1 essai)

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