La lecture à portée de main
Description
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Publié par | succes |
Publié le | 02 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 84 |
Langue | Français |
Extrait
On le sait : Mathilde Seigner est une femme de caractère, à la franchise indomptable. Et si son franc-parler en fait souvent une personne drôle et très appréciée des Français, il n'est pas sans causer la peur des organisateurs ou des hôtes de soirées qui l'invitent. Ce qui n'a pas manqué d'arriver lors de la très médiatisée cérémonie des César, fin février. Celle qui n'a jamais la langue dans sa poche, venue remettre le prix du meilleur acteur dans un second rôle à Michel Blanc pour L'Exercice de l'État, déçue par le choix de l'heureux gagnant, n'a pu s'empêcher de le faire remarquer. À l'ouverture de l'enveloppe, elle s'est ainsi exprimée : « Je voudrais juste dire un petit mot... Je voudrais qu'il monte, Didier [Morville, alias Joey Starr], parce que je suis ravie que tu l'aies Michel, mais je voulais que ce soit... Enfin voilà, pardon. » En appelant son « Didou » à monter sur scène, l'actrice a provoqué la gêne du lauréat, Michel Blanc, qui a ainsi proposé, un peu décontenancé, « une garde partagée » du prix, mais aussi de l'assemblée et de la presse. Montrée du doigt pour son propos mal placé, l'actrice de Camping et Camping 2, qui tourne actuellement avec Joey Starr est depuis ridiculisée par la presse et les réseaux sociaux. Ce qui a contraint Mathilde Seigner à adresser ses excuses au principal concerné, et à son avocat, Me Vincent Tolédano, à minimiser la bourde de sa cliente : « Mathilde Seigner, dont je suis l'avocat, regrette sa maladresse aux César, laquelle ne justifie pas la campagne de dénigrement dont elle fait l'objet. [...] Elle a présenté ses excuses à Michel Blanc, auquel elle a remis en direct sur la scène du Châtelet le César du meilleur acteur dans un second rôle, s'agissant d'un clin d'oeil complice à Joey Starr avec lequel elle tourne Max, le nouveau film de Stéphanie Murat. » Allez, il n'y a pas mort d'homme... et puis un petit coup d'éclat pour rompre la monotonie des César, cérémonie parfois un peu longuette, ça met un peu de piment. Peut-être reviendra-t-elle dans quelques années se moquer d'elle-même, à l'instar de Vanessa Paradis qui est revenue il y a deux ans dans un sketch sur sa bourde de 1991 dans lequel elle s'était trompée de lauréate, attribuant le César de meilleur espoir à Judith Godrèche et non à Judith Henry ! Quant à elle, Mathilde Seigner doit parfois regretter cette franchise qui la caractérise, mais qu'elle ne maîtrise visiblement pas toujours ! être reviendra-t-elle dans quelques années se moquer d'elle-même, à l'instar de Vanessa Paradis qui est revenue il y a deux ans dans un sketch sur sa bourde de 1991 dans lequel elle s'était trompée de lauréate, attribuant le César de meilleur espoir à Judith Godrèche et non à Judith Henry ! Quant à elle, Mathilde Seigner doit parfois regretter cette franchise qui la caractérise, mais qu'elle ne maîtrise visiblement pas toujours !