Le bonheur existe
138 pages
Français

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Le bonheur existe , livre ebook

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Description

Pourquoi se poser des questions sur le bonheur ? Chacun sait quand il est heureux ou quand il ne l'est pas, personne ne s'y trompe. Ce qui est plus problématique pour la plupart d'entre nous, c'est de savoir comment y parvenir quand nous ne le sommes pas. La vision du bonheur proposée dans cet ouvrage ne va pas révolutionner notre vie. Elle demande juste une petite prise de conscience, une adaptation de nos comportements et une cohérence de nos actes avec notre pensée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2015
Nombre de lectures 34
EAN13 9782336382623
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre

Gilles M ARIE







Le bonheur existe
Ce qu’il faut pour être heureux
Copyright


Du même auteur

La solution passe par l’erreur. Ou comment transformer l’erreur en savoir , coll. « Questions contemporaines », Éditions L’Harmattan, 2000
La mécanique sur le chemin de la propreté. Pour des pièces mécaniques dans les circuits fluides , Éditions L’Harmattan, 2002
La disparition du travail manuel. Vers une métamorphose de la société , coll. « Questions contemporaines », Éditions L’Harmattan, 2004
L’illogisme dans notre société , Éditions L’Harmattan, 2006












© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-73273-2
Sommaire
Couverture
4 e de couverture
Titre
Copyright
Sommaire
Préambule
Généralités pour aborder le bonheur
Quelques citations
Proverbes, maximes et sentences
Les philosophes
1. La conscience de soi
1.1 La vie et la mort
1.2 La maladie et la douleur
1.3 La réalité et l’imaginaire
1.4 Les rêves
1.5 Les contraintes et le plaisir
1.6 Les rires et les joies
1.7 Le calme et les sentiments
1.8 Le rythme cardiaque
1.9 Les activités physiques
2. La conscience des autres
2.1 La vue et le toucher
2.2 Les échanges verbaux
2.3 La parentalité
2.4 Nos relations
3. La vie en société
3.1 Le cadre de vie
3.2 Les obligations et les devoirs
3.3 Les relations et les échanges
3.4 Le détachement du matériel
3.5 La liberté
3.6 La nostalgie
3.7 Les regrets et les remords
3.8 Les croyances
3.9 La vie en couple
3.10 Le travail
3.11 Les voyages
3.12 La retraite
3.13 Le jeu
3.14 La conduite
4. L’approche des besoins
4.1 La respiration
4.2 Se nourrir
4.3 Se loger
4.4 L’amour
4.5 Être
4.6 Paraître
4.7 L’angoisse
4.8 Le coup de foudre
4.9 L’effet placebo
4.10 Et le reste
5. Qu’est-ce que le bonheur ?
5.1 Comment il s’exprime
5.2 Nos sentiments
5.3 Le rapport à soi
5.4 La perception du corps
6. Pourquoi est-on heureux ?
6.1 La satisfaction des besoins
6.2 Le contentement de soi
7. Pourquoi est-on malheureux ?
7.1 Les envies
7.2 La compétition
7.3 La famille (et des amis pas choisis)
8. Peut-on devenir heureux ?
8.1 L’adaptation au milieu
8.2 La modification du caractère
8.3 Les petits riens qui changent la vie
9. Synthèse
9.1 Les notions à retenir
9.2 Le bilan de ces notions
Préliminaire à la synthèse
Synthèse
Conclusion
Philosophie aux éditions L'Harmattan
Adresse
Préambule
Comme nous tous, pendant longtemps je me suis posé des questions sur l’atteinte du bonheur. J’ai eu beau lire plusieurs ouvrages de grands philosophes, aucun ne répondait à mes attentes. Du moins, ils n’expliquaient pas comment le trouver. Pour tous, le concept semblait compliqué ; je ne comprenais pas tout ce que je lisais. Ces grands hommes reconnus pour la pertinence de leurs propos ne me parlaient pas avec une logique simple en construisant le concept à partir de briques élémentaires. J’ai pourtant persévéré quelques années avant d’abandonner, un peu dépité par leur manque de pragmatisme 1 . Puis, je me suis dit que si personne ne pouvait m’expliquer simplement le chemin à suivre, je n’avais plus qu’à le chercher tout seul. Une autre quête commençait. Elle fut aussi longue que la première sans donner de grands résultats. J’avais acquis une philosophie plus en harmonie avec ma recherche, mais je n’avais pas synthétisé la consistance de mon but, je ne savais toujours pas ce que le bonheur était et où le trouver. J’ai alors pensé à faire table rase de tout et à coucher sur le papier tout ce qui se rapportait à l’objet de ma longue quête. C’est ainsi qu’a débuté l’écriture de cet ouvrage, au début mal structuré, puis au fil du temps et de mes notes, j’ai pu remettre un peu d’ordre dans toutes ces pensées. C’est cette lecture que je vous propose aujourd’hui.
Pourquoi se poser des questions sur le bonheur ? Chacun sait quand il est heureux ou quand il ne l’est pas ; personne ne s’y trompe. Cette compréhension est assez universelle. Ce qui est plus problématique pour la plupart d’entre nous, c’est de savoir comment y parvenir quand nous ne le sommes pas. Nous voyons souvent cet état d’aboutissement de notre vie comme une échelle à gravir dans notre société, comme un rêve lointain et inaccessible. Nous sommes nombreux à avoir du mal à trouver la voie qui nous mène vers ce nirvana. Nos sociétés sous le prétexte de nous orienter vers le bon choix prônent des préceptes et des valeurs qui sont sans rapport avec cette aspiration universelle. Pour beaucoup les confusions existent entre nos valeurs sociales, notre façon de vivre et cette aspiration mentale inhérente à tous les êtres vivants.
L’argent est le nerf des rapports humains et sociaux dans nos sociétés modernes, nous l’avons tous bien compris. Les progrès de nos sociétés nous poussent dans ce sens. Les biens matériels que nous exhibons sont une traduction de ces relations entre les hommes. Leur possession engendre, par référence à leurs coûts, la réduction des humains à des classes sociales que nous percevons en strates vers le bonheur au plus haut de l’échelle. Cependant, ces biens matériels n’ont pas de relation directe avec le bonheur ni avec la pérennité du contentement. L’argent ne fait pas le bonheur, dit-on, mais il y contribue, dit-on également. Par là même, ce moyen de relation entre les humains est trop souvent confondu avec la voie royale vers le bonheur. Parce qu’il apporte rapidement une échéance à toutes nos envies immédiates, il se révèle être la clef de beaucoup de nos soucis momentanés. La confusion est là. En réalité, l’argent ne fait qu’accroître les envies. Il provoque des besoins qui grandiront parce que nous disposerons de moyens plus importants pour les assouvir. Avec la démesure que prennent ainsi des envies toujours assouvies, la limite de nos moyens sera vite atteinte et l’insatisfaction initiale renaîtra. Dans nos sociétés matérialistes, l’argent n’est qu’une drogue dont il nous est impossible de nous désintoxiquer. Si ce n’est pas cette voie qui apporte le bonheur, que faut-il alors pour y parvenir ? Comment ce dessein intellectuel qui nous taraude tous s’est-il alors immiscé en nous ? Où pouvons-nous trouver l’assouvissement de ce besoin ? Pourquoi ne nous enseigne-t-on pas le chemin vers cet idéal que tous les humains réclament ? Nous n’allons pas répondre à ces questions d’une manière globale, définitive et complète. Ce serait bien prétentieux de notre part.
Nous avons cependant conscience de quelques éléments de réponse parce qu’il n’y a pas un chemin vers ce but, mais plusieurs parce que la bonne voie n’est pas dans les préceptes de notre vie en société parce qu’il est même antinomique de le chercher et de le vivre parce que c’est un sentier fait de renoncement, au sens de notre vie pratique et matérialiste. Ces idées, comme toutes celles qui ont un rapport avec le bonheur, nous emmènent vers l’analyse. Nous ne devons pas chercher à répondre à la seule question du bonheur, mais plutôt à comprendre de quoi il se compose afin de donner un avis plus pertinent et plus constructif, nous permettant d’additionner et d’organiser les éléments du puzzle.
Le bonheur n’est pas dans l’idée que nous nous en faisons la plupart du temps en Occident. Vivre confortablement de farniente au soleil, en bonne santé et en charmante compagnie, n’est qu’un plaisir qui ne dure pas, de deux points de vue différents, premièrement, parce que cela demande beaucoup d’argent et nous ramène au matérialisme, deuxièmement, parce que l’on se lasse de tout et que, peu de temps après, nous en voudrons plus. Cette étape ne nous donne pas la sérénité pour toute une vie. Nous ne voulons pas croire en la véracité d’une voie ascétique, parce qu’il est difficile d’admettre s’être trompé de vie pendant des décennies. Nous ne voulons pas croire que le chemin était si simple et si proche de nous après nous être acharné, nous être usé à défricher une voie inextricable, interminable, épuisante dans la jungle du matérialisme. Le bonheur ne se conjugue pas avec le verbe avoir, mais avec le verbe être. C’est d’abord un état d’esprit.
La vision du bonheur ou du moins le chemin pour y parvenir, que nous vous proposons ici, ne révolution

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