Après les vents, après le triste orage
2 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Après les vents, après le triste orage

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
2 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Voyagez en lisant le poème "Après les vents, après le triste orage" écrit par Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589). "Après les vents, après le triste orage" de de BAÏF est un poème classique faisant partie du recueil Amours de Francine. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Après les vents, après le triste orage et l’imprimer depuis chez vous !
Grâce à ce document PDF sur le poème de de BAÏF, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien vous évader grâce au vers de "Après les vents, après le triste orage".

Informations

Publié par
Nombre de lectures 108
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Après les vents, après le triste orage

Après les vents, après le triste orage,
Après l'yver, qui de ravines d'eaux
Avoit noyé des boeufs le labourage,

Voicy venir les ventelets nouveaux
Du beau printemps : desja dedans leur rive
Se vont serrer les éclarcis ruisseaux.

Mon Dieu, pour moy cette saison n'arrive.
Le triste yver dure tousjours pour moy.
Si bien Amour de mon printemps me prive !

Bien que tout rit, rien de gay je ne voy :
Bien que de pleurs le ciel serein s'essuye,
Donner la fin à mes pleurs je ne doy.

Sans fin mes yeux versent leur triste pluye,
Et quand chacun se montre plus joyeux,
C'est quand plus fort plus triste je m'ennuie.

Sous la fraicheur des bois delicieux
Venus la gaye, et les Graces compagnes,
Et ses Amours font un bal gracieux.

Les Satyreaux aguetans des montagnes,
Courent après : le gentil patoureau
De son flageol éjouit les campagnes.

Dans les bosquets sur le verd arbrisseau
On oit chanter en son caquet sauvage
Et plaindre Ityl le Daulien oyseau.

Le ciel en rit, la prée et le bocage :
Et semble encor la Naiade en ses flots
Trepignotant dancer au doux ramage.

Mes chants plus gays ce sont tristes sanglots,
Et mon bal c'est de mille pas la perte,
Tous mes plaisirs mille espoirs vains et sots :

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents