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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 septembre 2010 |
Nombre de lectures | 59 |
EAN13 | 9782296705982 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Cendres de lune
© L’H ARMATTAN, 2010
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-12716-6
EAN : 9782296127166
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Aurélie Resch
Cendres de lune
poésie
Du même auteur
Aux Éditions de l’Interligne
Les voleurs de couleurs
Album jeunesse, 2010
Le bonheur est une couleur
Recueil de nouvelles, 2008
Obsessions
Recueil de nouvelles, 2005
Aux Éditions Le Vermillon :
Haïti, je t’aime
Collectif, hommage à Haïti, 2010
Les jardins de Carmella, Histoires d’amitiés
Collectif jeunesse, 2009
Contes de la rivière Severn
Jeunesse, 2005
Aux Éditions Le Nordir :
Les yeux de l’exil
Recueil de nouvelles, 2002
Nocturnes
La nuit regarde par-delà le ciel,
Vers le Cosmos.
Inquiète, elle interroge les étoiles : combien de temps devra-t-elle régner et garder le secret ?
Il fait froid et elle a mal.
Elle souffre de n’être qu’ombre et mystère.
Si les poètes l’honorent, les innocents la redoutent.
Ils ont raison.
Elle est messagère de ce qui
En silence
Se trame dans l’univers.
Ô ciel, pourquoi devrait-elle ne rester qu’un fantôme et masquer le drame qui se noue ?
Elle, qui ne demande qu’à aimer dans la douceur de son encre ces poussières d’étoiles et à abriter de sa soie leurs rêves et leurs cœurs.
La nuit regarde par-delà le ciel, vers le Cosmos. Ses yeux supplient pour un peu de lumière et un rire dans le lointain. Celui d’une aube qui lui prendrait la main pour la faire glisser loin de cette pénombre sur l’or d’un lendemain.
Le campement
Les reflets d’or réchauffent les visages.
Angles pourtant pâles dans cet hiver crépusculaire, ils cherchent la chaleur, tournés vers ces hautes flammes qui, au milieu du cercle, montent vers les nuages conter toutes leurs errances.
Une chaleur amie.
Un sein maternel.
Un espace temps.
La douceur de la trêve après un long voyage. Celle qui clôt une autre bataille et qui s’ouvre sur de nouvelles ténèbres.
Peuple de roche et peuple de cendre, toujours en mouvement, ils arpentent le continent, et ne laissent jamais s’évanouir
L’écume
Au mors des chevaux.
Bracelets tintant aux chevilles et aux poignets, l’or étincelant à leurs lobes, ils gagnent du terrain
Sur les ombres
Et chevauchent droit devant, vers la promesse du nouveau jour.
Pour l’heure, ils se posent.