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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 mars 2011 |
Nombre de lectures | 20 |
EAN13 | 9782336250205 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Ces mots d'hivernage
Albakaye Ousmane Kounta
© La Sahélienne, tous droits réservés.
Siège social : Bako Djikoroni Ouest, Bamako (Mali)
E-mail : sahelienneedition@yahoo.fr
Tél. : + 223 66 79 24 40
9782296541290
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Mali, 2011.
Relecture et mise en page : Ségolène Roy
Conception graphique de couverture :
© ⊙IVO● Sandra Derichs
© L’HARMATTAN, 2011
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54129-0
EAN : 9782296541290
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Ces mots d’hivernage Palabres pour Tombouctou DU MÊME AUTEUR HORS COLLECTION - en coédition avec L’Harmattan
Ces mots d’hivernage
Le ciel en noces
Dès l’après-midi Commencent les amours Et dort l’harmattan Qui ramasse ses ailes Et les plie pour la nuit
Voilà le ciel qui se vêt À l’est d’une robe indigo Qui répand ses pans de velours Du nord et au sud Vers le tam-tam Qui marche à longs pas Sur un sentier d’éclairs tapissé
Oiseaux et animaux s’en vont Vers les arbres refuges Pour attendre le passage de la mariée
Au passage de la mariée On jette à ses pieds Des ruisseaux argentés Parsemés de graines de grêle
Pour toute la nature C’est l’espérance Quand tombent les gouttes C’est la vie qui renaît
Car le ciel est en noces Pourvu que dure le temps Des amours Et que renaisse l’espoir.
Ce poème fait partie de l’anthologie Poésies de langue française éditée en 2008 par les éditions Seghers.
La ville
Rien qu’une ville Dans l’océan étale Sans voile, sans brune Sans port et même sans oiseau.
Rien qu’un ciel Sans soupir Sans fenêtre Et sans trou.
Et cependant J’attends une rose endormie Sur la tête des vagues.
Secret des magies
Et la pénombre des vestibules Fait entretenir des secrets Fumeux
Qui se gardent De livrer même Le plus intime des lueurs De la réalité du jour Au jugement de l’esprit.
Humeurs du temps
Le temps va doucement À la cadence Des feuilles qui dansent Au vent.
Sur le lit des lits Le temps part doucement Aux pas de l’horloge Qui s’enfoncent Dans l’histoire des hommes.
Le temps comme Les mains fouette La rondeur des instants Qui défilent sur les effluves De la vie.
Ainsi font les lianes Toutes les lianes Et à l’ouest s’étirent Ensemble comme des chevaux Qui gambadent vers les lumières.
Ouvre à moi aussi La porte
Parce qu’il y a éternité Que je te cherche là-bas.
Mets-y pour moi Une lueur Que je suivrai Vers ton souffle.
La naissance du jour
Je regarde avec mes yeux D’émeraude Le ciel accouché du jour Dans des instants de merveille.
Mon regard Éveillé Feuillette Le vide total Et le sommeil Plus profond Que tout abîme.
Je regarde agenouillé L’astre immense Me porter avec douceur Vers un coin bleu du ciel.
Diable !
Il me revient Que Beauté et Amour S’éloignent des temps à venir.
Dieu ! Ton regard Noir et blanc Entouré du brun De la peau de tes yeux Se présente
Il est profond Qui fond Dans le tréfonds Du fond des trous.