Chroniques érotiques
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Chroniques érotiques

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Quelques poésies érotiques et sensuelles de l'auteur.

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Publié le 23 juillet 2012
Nombre de lectures 556
Licence : En savoir +
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Langue Français

Extrait

Table des matières
Matin fievreux.............................................................................................................. 2
Rêve d'une nuit............................................................................................................. 3
Dernier baiser............................................................................................................... 4
Carnaval....................................................................................................................... 5
La vaisselle.................................................................................................................... 6
La pluie......................................................................................................................... 7
Samira........................................................................................................................... 9
Le jour se lève............................................................................................................. 11
Flânerie potagère....................................................................................................... 12
Goutte d'eau............................................................................................................... 13
Virtuelle...................................................................................................................... 14
Matin fievreux Elle ouvre les yeux, se réveille langoureusement Son regard se tourne vers l'homme, amoureusement Sur le ventre, il dort sa respiration est lente Ses épaules nues, offertes, musclées, troublantes Elle soulève le drap et découvre sa chute de rein Sa peau à une apparence satinée, attirant sa main Elle ne résiste pas, et le drap choit sur le sol Deux fesses ouateuses se découvrent, ça l'affole Sa main ne peut résister à ces formes attirantes Ces formes offertes à son regard et si tentantes Et tel un papillon, sa main se pose délicatement Elle se pose sur ces globes de chairs lentement Elle le sent frémir, elle adore cette sensation Cette zone si sensible chez lui, est une passion Et elle ne s'en lasse jamais de le faire frémir En le caressant de lui donner un tel de plaisir Des épaules à cette zone, si érogène,le caressent Aphrodite sait qu'il ne dort plus, mais paresse Et elle imagine sa colonne de chairs se dressant Il gémis, s'offre à sa main, soumis et obéissant Elle devine la colonne dressée, ressent l'envie Son antre brûlant et humide déjà appelle sa vie Son ventre à elle est en effusion et le réclame Elle le retourne et est envahie par une flamme Et, elle enfourche cette colonne de chair dressée À son tour elle gémit, sentant le plaisir s'élever Les va et viens, elle les dirige à un rythme lent Ses mains caressent ses seins affolant ses sens Le plaisir est dans son ventre brûlant, excitant ils montent en même temps que le sien,elle le sent Alors, elle explose et sent qu'il à fait de même Repue, à ses côtés, s'étend, sûr qu'elle l'aime.
Rêve d'une nuit
Ma main dans tes cheveux descendent sur ta nuque. Tu frissonne En plus d'être bonne mère, bonne épouse, serais-tu polissonne ? Tu joue ton regard malicieux, ton petit sourire me mêt en émoi Nos mains se frôlent, dessinent des caresses de satin, de soie Je regarde ton corps bouger, tes formes attirantes, tes hanches Une chaleur s'empare de moi.Lentement sur ta bouche, me penche Tes lèvres si fraîches et si gourmandes, attisent le feu en moi Ta peau de velour, si chaude collé contre la mienne me fais loi Tes mains expertes se font inquisiteuses et ta langue fouineuse Mon esprit s'égare et se trouble autant que mes mains amoureuses Les vêtements tombent,les corps s'emmêlent, jouent sensuellement Chaque milimetre de peau est frolé, caressé, le tout tendrement. Nous jouons, explorons, goûtons ces plaisirs intense et charnel Car sous mes gestes lents, indécents, libertins, tu es si belle Et du creux de ta nuque au creux de tes reins, je n'aime que toi De ton cou à tes seins et toujours descendant, j'ai envie de toi. J'aime quand tu te transforme et deviens une divine allumeuse Je frisonne quand tu la joue sensualité débordante, charmeuse Et quand tu fais de moi un objet et celui de ton plaisir même Alors je fond, deviens l'esclave soumis, offert à celle que j'aime.
Dernier baiser
D'abord mon regard, intense, brûlant et qui se pose sur toi Puis ton bras qui me frôle, ton sourire qui me donne l'émoi Ta main légère se pose sur mon épaule, douce, telle la soie
Tu es désirable, tu le sais, alors tu me transmets ta fièvre Tu t'approches si près que je devine la douceur de tes lèvres Et je sens la chaleur de tes courbes dessinées par un orfèvre
Oser ne pas oser ? Tu saisis ma main et m'entraines à l'écart Dans le hall d'entrée, tu te colles à moi, me fixes du regard Ton ventre est frémissant et tes mains m'explorent au hasard
Nos langues, nos salives qui se mélangent promettent l'enfer Tu relèves ta jupe, ma main se dirige vers ton ventre, offert Mais non ce n'est pas l'enfer, juste un paradis, où l'on se perd
Tu ôtes un bouton et tu fais glisser la glissière de mon pantalon t'empares de ma hampe alors que je caresse ton propre bouton Les va et viens de nos mains riment nos soupirs, et c'est si bon
Nous atteignons ce plaisir là et qu'il n'est nul besoin d'exprimer Il se voit, c'est chaud, humide, mais nous devons nous séparer Et je te quitte là, sur un dernier baiser, après nous être aimés
Tu me regardes m'éloigner dans la rue, avant de fermer ta porte Il fait déjà nuit et ton manque me donne froid, un taxi m'emporte Mais je garde en mémoire ce souvenir d'une passion déjà morte.
Carnaval
Carnaval.
Ce soir c'est soirée carnaval, soirée costumée. Ils apparaissent séparément, lui le loup souriant. Elle vêtue D’un palazzo, une robe de soie diaphane. Robe qui la dévoile plus qu’elle ne l’habille. Sur ses épaules, une cape couleur de la nuit. Ils se croisent, se sourient, se frôlent, s'attirent. Elle l’entraîne dans un coin isolé, à l'écart du monde. Dans une pièce vide, Seul à seule ils se retrouvent. Elle lui vole un baiser, lui offre une caresse. Elle dégrafe son corsage. Ri et l'attire à elle. Ses baisers se font éperdus, aguicheurs, incendiaires. Bientôt, au pied d’un lit, git une robe en soie. Elle oublie d’être sage, mais pas de garder son masque. Un masque de chatte, fabriqué de manière magique. Papier mâché “cartapesta ” recouvert de feuilles d'or. Qui est cette inconnue ? Quel est son âge ? Sa condition ? Mystère du carnaval où tout est permis, anonyme et secret. Il découvre la courbe de ses seins, leurs douces fermetés. Il embrasse le creux de son ventre, brûlant, fiévreux. Elle découvre ce sexe dressé, sa langue, ses caresses. Il laisse flâner ses mains, ses lèvres sur son intimité humide. Ils ne cessent de s'aimer, se savourer, s'enivrer de l'autre. Mais de son visage,de savoir qui elle est, il ne saura rien. De savoir qui est cet homme qui la chevauche, mystère complet. Comme ses lèvres sont gourmandes et ses yeux pleins d'envies ! Mais le mystère demeure et cela leur convient parfaitement. Est-elle épouse ? Mère ? Princesse ? Qu'importe au fond ! Est-il époux ? père ? prince ? Jeune ou pas ? Qu'importe ! Cette nuit c'est carnaval et elle se fait chatte vénitienne. Cette nuit c'est carnaval, il devient sensuel pour la croquer. Ce soir ils s'offrent sans retenue un moment de débauche torride. Qu'importe après tout ? Comme elle il a gardé son masque ! Ce sont deux inconnus dans ce lit aux draps de soie ce soir. Deux inconnus qui s'aiment sans tabous, sans aucunes retenues. Qu'importe ? ils se croiseront demain, sans se reconnaître. Mais jamais ils n'oublieront ces doux instants d'abandon. Ils garderont en mémoire ces soupirs et ces gémissements. Ils garderont le plaisir montant au creux de leurs reins. Il se souviendra du goût de sa peau, de son nectar divin. Elle se souviendra de cet inconnu, croisé un soir au carnaval. Cet inconnu qu'elle croise, peut-être, tous les jours. Et même s'ils s'étaient reconnus, ils feront comme si. Car sous le masque, ça ne compte pas, tout est permis ! Au bal masqué, c'est la magie du bal costumé, la magie de Venise !
La vaisselle
La vaisselle Ou, Est-ce le vent ?
Est-ce le vent qui de son souffle doux parcoure le creux de mes reins ? Est-ce lui qui crée sur ma peau ces doux frissons ? Non, juste ta main ! Comme une plume d'oie, souple, caressante, se glissant sous mes ailes. Est-ce bien romantique alors que mes mains s'occupent à la vaisselle ? Jusque mon épaules, ta main se glisse, ouateuse, chaude et troublante. Je sens ton autre main se posant sur ma hanche, caresse si enivrante. Ne pas casser d'assiettes ou de verres de cristal, juste me concentrer. Est-ce bien facile quand sur mon ventre je sens ce qui vient le troubler. Se concentrer ? sur mon ouvrage ? Impossible quand tu te colle à moi. Poser l'assiette et fermer les yeux pour sentir et laisser monter l'émoi. Me tourner aussi lentement que mes jambes s'écartent, et te faire face. Te sentir si ému, cette dur fermeté ne saurait mentir de façon efficace. Passer mes bras autour de ton cou, et me coller pour mieux te sentir. Est-ce le vent qui me donne cette douce chaleur, au point de défaillir ? Est-ce lui, torride au point d'en ôter mes habits ? Ou est-ce plutôt toi ? Toi dont la langue parcoure mes lèvres, joue avec la mienne, avec moi. Ta chemise tombe au sol, mes mains sur ton torse, caresses de papillon. Mon top rejoint le sol, et le reste de nos habits aussi, causant l'excitation. Nous sommes nus, est-ce bien raisonnable dans une cuisine, peu importe ! Je ne sais où je suis sous tes caresses qui pour un doux voyage m'emporte. Mon ventre se creuse, se tend et se tord sous tes mains et sous ta bouche. Est-ce le vent qui provoque ces frisons quand tu m'entraine vers la douche ? Pourtant je n'ai pas froid, bien au contraire, tu me rend brûlante, c'est si bon. Bon de te sentir, me laisser aller entre tes mains, chaude et pleines de savon. Tes caresses se font torture avec la mousse et je sent que je me transforme. Mon ventre en feu te réclame, je fond, d'une goutte d'eau je prend la forme. Une goutte d'eau parfumée glissant sur ton corps, de mes lèvres à ton ventre. De la vaisselle à la douche, ce n'est qu'une histoire d'eau avec nous au centre. Est-ce le vent ou notre souffle qui sèchera nos corps ? Prenons donc le temps. Pas trop vite, lentement,en profiter pour faire durer ce plaisir, très longtemps.
La pluie
Le ciel est noir et il gronde, éclairé par instant d'un éclair. De la fenêtre, je te vois arriver, dans la pénombre, pas fière.
Tes cheveux trempés, dégoulinant de pluie sur tes frêles épaules. Je me précipite alors pour t'apporter une serviette dans le hall.
Délicatement, je te sers contre moi, enfin, j'essuie tes cheveux. Que tu as l'air fragile entre mes bras, tel un oisillon peureux .
Tu ramènes le parfum de la pluie mélangé à celui divin de ta peau. Je prends ta main avec douceur et t'attire vers le feu, le chaud.
Devant l'âtre où crépite le feu, j'ôte tes vêtements. Te voilà nue. Tu te réchauffes devant ce feu, étendu dans un moelleux sofa écru.
Mon bel et mon tendre amour, comme tu peux être divinement belle ! Des heures entières je resterais là, te regarder, presque irréelle.
Ta main est si douce dans la mienne, nos regards se fixent, jouent. Tes yeux pétillent, en disent bien long. moi ? je caresse ta joue.
Tes lèvres sans fard ont la couleur d'une fraise juteuse et fraîche. Comment résister à croquer dedans ? Du coup, ma bouche en est sèche.
Ton sourire en coin est pour moi significatif, tu vois mon regard. Tu le connais quand il luit ainsi et parcours ton corps au hasard.
Avec tes ongles, tu dessines sur ma poitrine un volcan dévorant. Un frôlement, des épaules au ventre, tu t'amuses, me rend brulant.
Des frissons me parcourent, cela te fait sourire, tu es contente. Tu trouves cela très amusant de me troubler ainsi ma belle amante.
Que l'homme est pauvre et sans défense devant une femme en charme ! Guerrier ou puissant, face à une telle femme qui use de ses armes !
Attirant ma tête sur ton ventre, tu caresses mes doux cheveux blonds. Tes doigts s'infiltrent dans ma crinière, tu sais qu'ainsi je fonds.
C'est toi qui frissonnes maintenant, sentant nos peaux se rapprocher. Quand elles se touchent, le feu s'allume cherchant à nous consumer.
Mes mains s'égarent sur tes hanches, ton ventre, tes épaules aussi. Tu gémis et le froid est loin, aux antipodes, remplacé par l'envie.
Ho s'il pouvait pleuvoir beaucoup plus souvent. Ho oui si seulement... Nous nous sécherions chaque fois avec tout autant d'ensorcellement.
La pluie tombe, mais nous ne l'entendons plus, ne la sentons plus. Nous sommes partis loin dans un monde ou la pluie n'est pas connue.
Un pays ou les frontières sont tes bras et tes lèvres m'emprisonnant. Où nos mains sont des fleuves, des rivières sur nos corps voyageant .
Mon bel amour ma bien-aimée aux cheveux délicats et au corps parfumé. Ma douce étreinte, poésie de mon âme qui m'apprend à conjuguer aimer.
Toi ma rêverie d'où les gouttes d'eau ont laissé la place à un lagon. L'odeur de ta peau salée imprègne mes fibres, jusqu'au plus profond.
Libertine qui m'enchaine d'un regard où n'échappe nul de mes envies. Gourmande qui devine d'un sourire que toi seule me portes à la rêverie.
Même si tu es loin, tu le devines, tu occupes mes plus douces pensées. Tu le sais, car tu es femme, tu fais naitre en moi le désir de t'aimer.
La pluie a cessé de tomber. Il n'y a plus que nos souffles épuisés. Plus un bruit, seul le feu qui crépite et cette envie de recommencer.
Samira Je me suis souvent assis seul à l’écart avec une âme pleine d’amour et les genoux tremblants de volupté Je fais encore dix lieues à pied, et en me jetant le soir dans mon lit, rêvant de vous. Je songe encore au sein d’une inconnue adorée une nuit du passé. Et c’est de vous, orientale au corps métisse, plantureux, sensuel, que je rêve. Alors, je m’éveille trempé de sueur, vous que j’appelle quand la nature sublime chante des hymnes passionnés, et que l’air des montagnes entre dans mes pores par mille aiguillons de désir et d’enthousiasme. Et je me souviens. Un repas de famille tout ce qu’il a de plus ennuyant, les oncles les tantes,et les différents parents. Vous tendez tout à coup votre main vers ma cuisse, une erreur sans doute, un geste malencontreux. La main féminine continue son mouvement et insiste. Vos yeux croisent les miens, j' esquisses un sourire surpris, troublé. Vous prenez alors ma main et la glissez sous votre jupon. Les parents, s'amusent, ils ne font pas attention, ils n'aperçoivent pas les mouvements des mains. Le plaisir, le désir qui naît sous la table à manger. Je n'oses vous regarder, de peur de trahir le secret. De rencontrer vos yeux noirs et brûlant de désir. Mon regard fuyant semble vous troubler encore plus. Vous glissez doucement sur mon pantalon, votre main qui rencontre une bosse. Quel moment délicieux, quel sentiment saisissant ! Une vague de plaisir, une pluie de désirs sous la chaleur de votre main que je ne retiens pas, que je laisse agir à sa guise. Je me laisse envahir, ne la retient pas prisonnière. Discrètement, vous prenez la parole pour me chuchoter : "Ne devrais je pas agir avec « honneur ? Ne pas abuser de vous, être une fille de pudeur ? Il me faudrait donc libérer votre main bienfaisante ? Oh non, n'arrêtez pas, laissez-moi profiter, ça fait si longtemps que je n'ai pas aspiré à tant de douceurs. Laissez donc votre main, parcourir son chemin au diable la raison, place à la passion". La soirée se finit , il ne reste que vous et moi. Et déjà vous rapprochez de moi en me prenant la main. Vous vous blottissez dans mes bras, j'ai compris, senti votre envie profonde. Sous mon air d'ange, en réalité se cache un démon se laissant envahir par les sensations, par la passion. Ô débuts, deux inconnus soudains merveilleusement ne se connaissant pas, lèvres en labeur, langues téméraires, langues jamais rassasiées, langues se cherchant et se confondant. Langues en combat, mêlées en tendre haleine, saint travail de l'homme et de la femme, sucs des bouches, bouches se nourrissant l'une de l'autre, nourritures de jeunesse. Vous chuchotez : "Ton corps est d'un blanc monotone, comme la neige sur les champs. Mais sa toison semble un automne doré par les soleils couchants. Mais toi, tu es gêné, tu es encore innocent. Je te déshabille. Je ne sais même pas si tu as retenu mon prénom, Samira. Je vois dans tes yeux, le trouble et l'émoi. Tu aurais pû me répondre non, ou mieux, me gifler sitôt ma main sur ta cuisse. Mais qu'as-tu donc fait ? Tu esquissas un sourire envoûtant. Ton sourire et tes yeux m'enivre, autant que ta douceur
o... je me laisse aller, au diable les bonnes intentions et ta pudeur. J’oublie la peur des hommes et de leur non-respect, pour une fois, c'est moi qui prends tout en main. Tant pis, pense-moi comme une chienne Souviens-toi de moi comme une trainé Pour l'instant sous ton plaisir je suis une reine sous ton souffle, je suis couronnée Mais il y a l'Homme et son respect je le vois dans tes yeux bleus perçants. hélas je m'en trouve gênée Pardonnez-moi parce que j'ai osé, vers vous, un inconnu, mais l'invasion des enivrantes sensations la douce folie de la passion, votre sourire, votre regard, Ma soudaine envie de vous fait-elle de moi une condamnée ? Une salope ou une traînée ? Pardon mère, pardon père de ne pas respecter vos bonnes manières la vie est tellement dur parfois,que je prend assurément le droit de presque violer un inconnu. Un inconnu qui disparaîtra sans que je ne le revoie avant des siècles".
C'était il y a longtemps, un siècle, 10 ans. L'eau a coulé, le temps est passé.
Nous nous retrouvons, il est trop tard. Ho comme ils doivent en avoir de la chance, ceux que nous aimons aujourd'hui, ma belle inconnue, Samira".
Le jour se lève
Le jour se lève, tu es là, endormie, plaisante Je découvre ta silhouette, présence apaisante, Détendue à mon cote, si nécessaire à mon éveil. Collée à moi, fragile, abandonné, une merveille. Je contemple longuement ton visage si familier. J'écoute le rythme de ton coeur, rythme régulier. Ton visage me sourit, il sait que tu me plais. Et sur ta bouche gourmande un sourire satisfait. Yeux clos, cheveux blonds où glissent mes doigts. Caressant ton cou fin et tes épaules si douces Je découvre ce corps soyeux comme de la mousse Par ta nuisette ouverte, j’aperçois ta poitrine Ces doux fruits d’amour, et ces courbes divines. Mes mains s'égarent, elles d’habitude si sage Alors, survoler ces deux globes sous ton corsage Afin de prodiguer mille caresses incessantes. Mes doigts, ailes de papillon, vont sans bruit Soutirer tes soupirs, tel un voleur dans la nuit Ma main se fait toute câline pour ton plaisir sur la pointe de tes tétons que je sens durcir Passe et les titille pour te faire frissonner Avec une envie sensuelle de te sentir vibrer. Adorable, coquine ma bouche se fait caressante Très lente pour ne pas te réveiller, patiente. Mais je reste songeur devant ton doux sexe nu Ton mont et ta douce toison qui captive ma vue. Ce tout petit bouton rose si prompt à s’enflammer Que sous mes douces caresses tu te laisses emporter, Et ton antre si chaud, de rosée est tout embué Sur le chemin de tes désirs, je dépose un baiser Mes mains cherchent à caresser ces endroits secrets Mais tu entrouves les yeux, gémis, enfin réveillés. Nos lèvres se joignent s’enroulent,tu es si belle. Nos mains se joignent et ton corps se fait sensuel. Remplis de désir, trop longtemps retenus inassouvis L'exploration de nos corps se fait alors sans bruit Juste nos murmures, nos soupirs et nos gémissements Jusqu'au bout du plaisir, conduisant au firmament.
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