Folle palette
284 pages
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Folle palette , livre ebook

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Description

Il pleut des rayons d'or sur la ville et les prés. Le soleil fait danser sa blonde chevelure Et fait chanter l'oiseau en haut du vieux cyprès. C'est le réveil joyeux de la vaste nature! [...] Tout bruisse dans les bois, un grand contentement S'empare de la vie; elle soupire d'aise! Un divin carnaval débute maintenant: Nous aurons des roses, des glycines, des fraises! Un recueil de poèmes qui impressionne par sa densité et sa richesse. Les inclinations classiques de l'auteur l'ont conforté dans une pose qui peut paraître désuète, mais qui est réellement rafraîchissante d'un point de vue poétique. Les thèmes de la vie, de la mort, de la nature et de l'amour sont abordés tout au long du recueil avec un sens de la musique et de l'harmonie certain, dans des poèmes aux accents baudelairiens. Une vague de bonheur littéraire comme on en voit trop peu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 décembre 2013
Nombre de lectures 18
EAN13 9782342017427
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0086€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait












Folle palette



Du même auteur



Gallien,
Éditions Publibook, 2011
Rencontrer Rousseau et autres pièces,
Éditions Publibook, 2012
Les Griffes sous le gant suivi de
Malcolm III, lion d’Écosse,
Éditions Publibook, 2013
Julien Bouchard-Madrelle










Folle palette






















Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook :




http://www.publibook.com




Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les
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IDDN.FR.010.0118841.000.R.P.2013.030.31500




Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013



Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://julien-bouchard-madrelle.publibook.com




À mes Parents,
naturalistes passionnés, amis des arts,
qui m’ont donné le goût du Beau,
à qui je dois ma curiosité
et mon envie d’exprimer mes divers
« bouleversements intérieurs ».




En guise de préface



Je vous prie, chers lecteurs, de bien vouloir me pardonner.
Pourquoi, allez-vous me demander ? Parce que les poésies que
voici ne sont que « des vers de mirliton » comme disait
Chateaubriand et j’en reconnais ici les imperfections. Tout cela a
germé dans le jardin de ma pensée et moi, le jardinier, j’ai
parfois laissé pousser certaines plantes envahissantes et je n’ai pas
assez pris soin de certaines autres, par négligence, par paresse
peut-être, mais jamais par manque de passion. Le terrain par
endroits n’était pas assez riche et ailleurs, il l’était trop. J’ai
taillé – parfois sauvagement – j’ai désherbé – parfois pas assez
– j’ai arrosé – parfois sans mesure – j’ai nourri – toujours
généreusement – j’ai amendé la terre, j’ai tenté de lutter contre les
insectes nuisibles et les maladies – de tout mon cœur – et je me
suis efforcé de faire de ce mélange de fleurs nobles ou plus
rustiques, un paysage harmonieux. Vous seuls, lecteurs, quand
vous aurez reposé ce livre sur votre table de chevet – ou quand
vous l’aurez revendu à une librairie qui reprend les livres
d’occasion, ou pire encore… – vous seuls pourrez me dire si je
me suis approché un peu de ce qu’on nomme « Le Beau ».
Néanmoins, ne soyons pas trop perfectionnistes, car la
Poésie est un jardin auquel il faut laisser un peu de liberté afin qu’il
puisse croître sans être étouffé, sans subir la tyrannie de celui
qui l’entretient.
Le poète est un père qui doit permettre à ses enfants, les
poèmes, de voler de leurs propres ailes, de vivre leur vie, d’aller
s’égayer sur des terrains nouveaux. Et puis de toute manière,
l’imperfection est de ce monde et participe de sa beauté : les Iku
japonais eux-mêmes ont toujours une petite imperfection qui
sert à mettre en valeur le reste de la création, la rose est toujours
visitée par une punaise malodorante, le chêne a souvent un
champignon qui lui pousse sur le tronc… et le visage de
Marilyne lui-même n’était pas d’une parfaite symétrie…
11 Il m’a fallu faire un choix parmi toutes les poésies écrites
depuis tant d’années et ce choix n’a pas été des plus évidents.
J’ai sans doute mis de côté des textes qui auraient pu vous
toucher et retenu d’autres écrits qui, peut-être, ne vous captiveront
pas… Mais le créateur, vous le savez, est souvent le plus mal
placé pour juger ses propres productions ou alors il faut faire
preuve d’une assurance et d’une maturité que je n’ai pas, voire
d’une certaine suffisance que je refuse d’avoir – le jour ou je
l’aurai, prévenez-moi, car le poète sera mort en moi.
Ce recueil constitue un mélange de vers de diverses
époques : parfois, certains poèmes de jeunesse m’ont semblé tout
aussi boutonneux que l’adolescent que j’ai pu être autrefois et
j’ai préféré les laisser dormir dans un recoin obscur de la
mémoire de mon ordinateur, peut-être à jamais.
J’ai voulu bâtir des petits mondes poétiques qui
s’inscrivaient dans une certaine tradition, sans pour autant me
laisser étouffer par « ce niais d’alexandrin » et par toutes les
contraintes qui ont régi l’écriture poétique depuis Homère,
Virgile et Boileau, en passant par Corneille et Victor Hugo.
Dire qu’on veut tout réinventer en matière de Poésie, de
Théâtre, de Peinture ou de Musique est pour moi le comble de
la prétention. Les merles et les rossignols n’ont pas la suffisance
de vouloir faire du neuf et pourtant leurs chants ravissent l’âme
du promeneur du XXIe siècle comme ils berçaient le cœur du
flâneur du Moyen-Âge, comme ils berceront l’homme du
XXXXe siècle – si tout est encore en place ici-bas.
Ne pas reconnaître que notre langage a des racines, des Pères
Fondateurs, est à mon sens une insulte gravissime ! « Tout a été
dit » nous confiait tantôt Jean d’Ormesson ! Tous les thèmes –
qui au final ne sont pas si nombreux – ont été évoqués moult et
moult fois et pourtant, tout se dit à chaque fois différemment,
avec un fond commun, certes, mais différemment. Il est des
images, des réflexions, des métaphores qui reviennent sous la
plume ou le clavier des auteurs de génération en génération,
mais ce n’est pas là un manque d’imagination, ce ne sont là que
des références communes à la sensibilité humaine, depuis que le
monde est monde. Rien de nouveau sous le soleil, sinon la
sensibilité de chaque auteur qui diffère à chaque fois. Si certains
veulent s’amuser, à dire, en lisant mes humbles poésies « ah,
Virgile a écrit la même chose ! » ou bien « Ah, Hugo s’est
ex12 primé pareillement », je ne veux pas les en empêcher, mais je
veux leur dire que mon âme est bien mon âme et que si ma
pensée rejoint parfois celle de tel ou tel auteur, si une de mes
métaphores ressemble à celle de tel ou tel grand esprit, je n’en
suis pas fâché, loin de là, mais je ne l’ai pas fait exprès !
Les puristes me reprocheront certainement de n’avoir pas
toujours respecté l’alternance des rimes masculines et
féminines, d’avoir inventé des néologismes, d’avoir accouché par
moments d’alexandrins contrefaits, mais je cultive l’espoir que
mes vers sauront vous distraire et que certains passages
finement travaillés auront le pouvoir de vous émouvoir et vous
donneront l’envie de les faire partager. On me dira encore que
justement, le mot « encore » perd systématiquement chez moi
son e, mais, c’est là une faute d’orthographe que le poète a le
droit de faire et qu’on nomme, vous le savez, licence poétique.
Moi qui ai si longtemps manié l’orthographe à ma guise, je me
suis assagi, mais j’aime à conserver ce privilège d’écrire «
encore », « encor »… et puis cela est parfois bien pratique.

Les partisans de la Poésie libre, née à la fin du XIXe siècle,
p

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