Fulgurance

Abder Zegout

Description

"Rebelle en Algérie, poète à Paris qui dans ses bras l'a pris, cet enfant du pays, happé par la poésie, a chanté la malvie. Joyeuse enfance, odieuse adolescence, folle jeunesse ; vie d'insouciance, faite de souffrances et de vents de promesses... Images d'un passé lointain où il fallait se lever tôt pour chercher le savoir, supplier les adultes pour un film au café du village, avant de supplier, plus tard, d'autres pour un travail décent. Abder a d'abord été un réceptacle silencieux pour frustrations avant de devenir un arroseur de mots.", Khaled Aouimeur, un ami d'enfance.

Sujets

• Algeria
• Algérie
• Afrique subsaharienne
• Poésie
• Littérature
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2009
• Nombre de lectures: 276
• EAN13: 9782296226401
• Langue: Français

Extrait

Fulgurance

Abder Zegout
© L’HARMATTAN, 2009
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail]
9782296086043
EAN : 9782296086043
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Préface Respect et liberté… Dedicace PREMIÈRE PARTIE - VILLAGE DE MON ENFANCE
L’AMOUR DE MA VIE L’ENFANCE EN KABYLIE FAUSSE IMAGE LE SALUTAIRE LE DÉSESPOIR TEMPS DE DISCUSSION TRADITION ECOLE ANARCHIE MÊME SI… LE SECRET JEUNESSE L’AMOUR ÉGARÉ RÊVE AU JOUR LE JOUR TERRE BRÛLÉE INJUSTICE COMBAT D’IDÉE GESTE SOIRÉE PARTAGÉE JOIE FÊTE ECLAT RIRE DU MATIN LE QUOTIDIEN EN KABYLIE LE CAFÉ LÀ OÙ JE SUIS NÉ LE CLANISME LA VUE DU VILLAGE BELLE ÂME SOLITAIRE ILS… L’OLIVIER ET LA FEMME LA FUITE EN AVANT ENJEUX TOUS AVEC LUI MES AMIS
SECONDE PARTIE - MIMOSA DE MENTON
MIMOSA DE MENTON BRUNETTE CHANTE MA ROSE QUEL AVENIR POUR MON ALGÉRIE ? RÉFLEXION LES IMBÉCILES HEUREUX PAYS DES MERVEILLES LE NÉANT BALLADE NOTE MUSICALE L’ARTISTE A QUI VEUT ENTENDRE ! L’IMMACULÉE LES SOLITAIRES EXIL VOICI L’AMOUR KABYLE TERRE NATALE HIVER MALADIE D’AMOUR SOUS COEUR L’AMOUR DE TASSADIT (*) SUD LE SORT DU POÈTE LES ENFANTS L’HEUREUSE DE LA KABYLIE MUSIQUE D’ÉTÉ SOUVENIRS LE PARCOURS DES DEUX RIVES VRAI OU FAUX ?
TRÈS BONNE ET HEUREUSE ANNÉE
Préface
Je ne sais pas si c’est Abder Zegout qui m’a rencontrée par hasard, au hasard de ses pérégrinations ou bien si c’est moi, la tête dans les nuages, qui l’ai croisé par hasard, mais le «courant» a passé.

Que dire de l’auteur ? Il est souriant, tantôt drôle et spirituel, tantôt charmeur, même ensorceleur mais «en tout bien tout honneur», tour à tour, il se montre subtilement insolent ou un brin amer sans jamais être blasé, il paraît un peu naïf et « fleur bleue » malgré les «coups du sort».

Cependant, je le soupçonne de cacher quelques défauts !

Au grand siècle, l’on aurait pu dire qu’il était «l’honnête homme», maniant le madrigal avec à propos et la rime avec dextérité comme une épée, le compliment avec galanterie et sincérité.

Pourtant, dans son quotidien «tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes».

Dans l’eau de ses yeux, des contrées ignorées, la tristesse d’être éloigné d’une mère et de deux sœurs chéries, le sentiment d’avoir été trahi par sa patrie et les hommes de son pays, l’Algérie. Car pour lui, Kabylie et Algérie ne sont qu’une.

Le poète est tenace, il dénonce sans détour la corruption. Sa droiture et son honnêteté ont conduit hors de la terre natale, en exil.
Pour le penseur, pas de place ! Francophone en diable, militant pour les Droits de l’Homme, impossible à museler, né d’un père disparu trop tôt, qui lui a inculqué, dès son plus jeune âge, l’esprit de liberté et de tolérance, l’attachement à cette seconde «terre-mère» située de l’autre côté de la Méditerranée.

Aussi, bien qu’il soit né après l’indépendance, pour lui, point d’espérance sans la France !

Eternel révolté contre l’injustice, rebelle à la contrainte d’interdits prônée par une mentalité mesquine, archaïque, irraisonnée et un pouvoir complice, le troubadour rejoint cette France qu’il aime viscéralement.