Le soupir des mots

Dridj Benabdallah

Description

La poésie de l'auteur est irriguée par la note de musique qu'émet son soupir des mots. Non pas soupir las et fatigué, il est justement lyrique. A travers des thèmes courants de la poésie comme les maux de certains jours et les bonheurs qui s' insèrent entre-eux, l'auteur convoque des thèmes plus personnels comme ceux de la guerre d'Algérie.

Sujets

• Algeria
• Algérie
• Harmattan Littérature
• Littérature
• Poésie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 septembre 2012
• Nombre de lectures: 18
• EAN13: 9782296504950
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Pour Benabdallah Dridj, le soupir des mots n’est pa s un souffle de lassitude, au contraire. C’est une note de musique, un si- lence, une pause lyrique, sensuelle ou tonitruante qui irrigue ses mots et sa poésie. L’auteur convoque également des thè es qui lui sont chers Pour Benabdallah Dridj, le soupir desmots n’est pasun ettroub P le o s u , r co B m en m a e bd c a e l u l x ah de D l r a id g j, ue l r e re so d u ’ p A i l r gé d r e i s e, m gu ot e s rr n e ’ d es o t nt p l a e5 u 0 n e soufflede lassitude, au contraire. C’est une note de musique, unsi- saonufifvlelassdetnaruoc,atidu rsai s re ’eCe.ir anquarmu,f-el-zessecud t in n l n ’ eu éd t p oe n dnus-i rie,Algé , e e ’ u l q ec is d ume na lence, unepause lyrique, sensuelle outonitruante qui irrigue ses mots laenécté,ruéncessegieusmto entmmémorcomm.é pauselyrique,sneslleuuoenotruitteanuiqrri et sa poésie. et sa poéMsiaei.s il est aussi question, dans ses poèmes, des maux de tous L’auteur convoque également des thèmes qui lui sont chers lesjours L’ e a t u d teovnocrulagéeuqdetenems nhborseuuoqditisneiuqtas t lseeg,siamlse- esèmh for sronschtu i iqu tn i e l s e et troubles, comme ceux de la guerre d’Algérie, guerre dont le 50 e m tt u r l o e u s b e l t e l s e , rircé’dris e i 0 a 5 lp elntdoerruege e , . ’dlAégirgeurreuxdelacommece anniversaire du cessez-le-feu, marquant l’indépendance de l’Algérie, anniversaire du cessez-le-feu, marquant l’indépendance de l’Algérie, a été récemment commémoré. a té récemment commémoré. Mais il est aussi question, dans sespoèmes, des maux de tous Benabd M al a l i ah il D es r t i a d u j ss a i s q e u s es r ti a o c n i , n d e a s n en se A s l p g o é è ri m e es e , t d s e e s s m a a t u ta x c d h e e t s ou e s n les jours et des bonheurs quotidiens qui attisent les images, les for- le F s ra jo n u c r e s .I e l t a d p es ub b li o é n u h n eu p r r s e q m u ie o r ti r d o ie m n a s n q , uOiuajtdtias , e e n n tl 2 e 0 s 1 i 0 m , d a a ge n s s , l l a es m f ê o m r- e mules et le plaisir d’écrire. c m o u l l l e e s ct e i t o l n e . p C l e ai r s é ir ci d t ’ r é e c t r r i a re ç . ait le parcours insensé d’un jeune harki, emporté par la folie d’une guerre innommable et inutile, comme elles le sont toutes. Bena B b e d n a a ll b a d h all D a r h id D j ri a dj se a s s r e a s ci r n a e ci s n e s n e A n lg A é l r g i é e ri e e t e s t es e a s tt a a t c ta h c e h s e e s n en Franc F e r . a I n l c a e. p I u l b a li p é u u bl n ié p u re n m p i r er m r i o er m r a o n m , a O n, uj O d u a, jd e a n ,e 2 n 01 2 0, 1 d 0, a d n a s n l s a l m a ê m m ê e me ollection. Ce récit retraçait le parcours i sensé d’un jeune harki, collection. Ce récit retraçait le parcours insensé d’un jeune harki, emporté par la folie d’une gu rre innommable et inutile, co me emporté parla folie d’une guerreinnommable etinutile, comme elles le s nt toutes. elles le sont toutes.

2 V E VÉ É

13,50 € ISBN : 978-2-336-00207-1

Le soupir des mots

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Le soupir d Le s soupir d m e o s ts mots Préface de Yves de L’Espinay

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Le soupir des mots

Collection «Vivre et l’écrire» dirigée par Pierre de Givenchy voir en fin d’ouvrage la liste des titres de la collection

© L'H ARM ATTAN , 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-336-00207-1 EAN : 9782336002071

Benabdallah DRIDJ

Le soupir des mots

L’Harmattan

PRÉFACE

« Le soupir des mots », comme si vous y étiez…

Ces mots assemblés suintent l’amitié, l’amour, la nostal- gie, la rencontre, la difficulté d’être. Un pays qui vous ac- cueille et qui vous apprend « la poésie de toute la bande ». Un autre qui n’est plus tout à fait le vôtre où les hommes sont des « algéaériens » en attente d’un destin.

La lecture d’Oujda, son premier roman, nous avait emme- nés aux confins du Maroc et de l’Algérie et dans Oujda, cette ville qui devenait unno man’s landpour un père de famille algérien qui ne pouvait franchir la frontière en raison de son passé harki. Avec ce nouvel ouvrage, Benabdallah nous fait traverser les limites « d’un indi- gène » qui s’inscrit dans la culture française ; ce « butin de guerre » comme l’avait si bien nommé Kateb Yacine, écrivain et poète algérien.

Il en ressort des mots bleus qui peuvent enjoliver le bon- heur. Mais aussi des maux à l’âme, des bleus qui peuvent torturer l’être. Il est vraisemblable que Benabdallah a opéré un détour afin d’exprimer la tendresse que lui pro- cure la vie. Peut-être influencé par Camus : « Tout ce qui dégrade la culture repousse les chemins qui mènent à la servitude. »

Et pendant ce temps-là « dansent les belles de jour » qui viennent réconforter l’être en déshérence. L’amour côtoie le désespoir et le rend plus acceptable, parce qu’il en

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dénoue le sens. Silence, pas de chance, une mouche dans la cuisine continue sa faribole. Elle tente de s’évader à travers le rideau de la cuisine ou- vert sur l’horizon, où l’on ressent la chaleur et la torpeur du bled et de sa cité Maillot. Laissons-nous mener au tra- vers de ce dédale qui nous laisse à penser que l’auteur, in- dividu entre les deux rives de la Méditerranée, nous pro- pose des histoires qui conduisent à la rêverie, à ce qui nous tient et à ce à quoi nous tenons.

Une note personnelle s’impose : J’ai rencontré Benabdallah dans un « lieu-dit », La Borde, dans une cli- nique psychiatrique au cœur de la Sologne. J’étais infir- mier, il était stagiaire. Je ne pensais pas que son histoire personnelle, marquée par ses racines, dont il ne parlait pas, comme un taiseux, le conduirait à l’écriture qui révèle ses pensées diurnes et nocturnes. Je ne pensais pas non plus qu’une amitié aussi belle et aussi forte s’écrivait déjà.

Que ce recueil de poèmes, d’histoires, se transmettre de gé- nération en génération, et qu’il renforce un peu plus le lien entre les deux rives.

Yves de L’Espinay

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Parler d’amour

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