Les lettres de la Nouvelle-Orléans
102 pages
Français

Les lettres de la Nouvelle-Orléans , livre ebook

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102 pages
Français

Description

Être arabe à la Nouvelle-Orléans, c'est un peu comme être persan à Paris. Le regard étranger rend étrange le familier et, dans la poésie de Gadir, ceci est vrai et pour la ville du Jazz et pour la langue arabe. Effacer les frontières pour écrire sur cette ville marécageuse qui s'enorguellit de sa boue et de son impureté, c'est aussi déraciner les héritages et égarer la langue du Coran vers des lieux moins saints. Entre bar et bar, l'irréverence est bouleversante, inquiétante et débordre de cette exubérance joyeuse propre à l'homme qui retrouve sa liberté.

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Informations

Publié par
Date de parution 04 février 2017
Nombre de lectures 27
EAN13 9782140029721
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

BouchàIb Gadir
Les lettres de La NouvelleOrléans
Traduit de l'arabe par Manel Bouabidi
Poésie(s)
Les lettres de La Nouvelle-Orléans
Poésie(s) Collection dirigée par Philippe Tancelin Déjà parus Jean-Michel CARTIER,Le doigt de mer et autres poèmes,2017. Stéphane CERVEAU,Le jeu d’éclipes, 2016. Claude BARDINET,Poïetique paradoxale,2016. José GUÉBO,Aux chemins de Babo Naki, 2016. Jean-François SABOURIN, Le préambule des innombrables, 2016. Jacques BARNOUIN,L’inspiration poétique, 2016. Alain HOAREAU,Quatre saisons plus une, 2016. Suzanne MÉRIAUX,Empreintes, 2016. Munesu MABIKA DE CUGNAC,Un monde plus fort que le reste, 2016. Arnaud BOURILLET,Le pavot rouge. Éloge de l’étrangère, 2016. Norbert SÉE,Femmes fleuves, femmes flammes, 2016. Mylène DANGLADES,Des paroles d’or et d’argent, 2016. Marc LE GOFF,Arrêts sur paroles, 2016. Amar MERIECH,Découverte de l’ordinaire, 2016. José Carlos RODRIGUEZ NAJAR,Prières amazoniennes,2016.Georges De RIVAS,Ce que la Colombe dit à la Rose,2016.Dominique LABADIE,Réveille-toi,ȏ ma démocratie. Chroniques d'un ancien homme libre,2016.VILLEBRAMARA,Métisse, 2015. Franck GIOL,Ouvrances, 2015. Maïté VILLACAMPA,Vers les commencements. Montage, 2015. Marie-Madeleine LEMAIRE-JARRY,J’ai rencontré le soleil, 2015. Raphaël SARLIN-JOLY,Et je vis le regard des chats sauvages, 2015. Jean-Marc ROTH,Première cellule, 2015.
Bouchaib GADIR
Les lettres de La Nouvelle-Orléans
Traduit de l’arabe par Manel Bouabidi
Peinture : Frenchy
Contacts :
Bouchaib Gadir : bouchaibgadir@gmail.com
Manel Bouabidi : bouabidi.manel@hotmail.fr
© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr ISBN : 978-2-343-11017-2 EAN : 9782343110172
Préface Les Lettres de la Nouvelle-Orléans, Bouchaib Gadir
Un recueil de poèmes en arabe sur la Nouvelle Orléans. L’idée semble incongrue mais le fruit qui en découle est d’une saveur délicieuse. Écrire undîwân avec la Nouvelle Orléans en personnage principal, au rythme de son jazz, ses bayous, son vaudou et ses bars, c’est créoliser le créole, c’est donner naissance à une parole nouvelle où le mélange des genres ne laisse rien indemne. Loin d’être une poésie d’une sensibilité lyrique à fleur de peau, comme on le voit toujours aujourd’hui dans une littérature arabe qui peine parfois à se libérer de ses carcans classiques et qui se déclame toujours en grandes métaphores et en images grandiloquentes, l’encre de Gadir nous invite à voyager autrement. Déracinée et sans attache, sa voix se déleste de toute nostalgie et préfère chanter des recoins moins élevés mais sans contraintes affectées. Dans cet espace de liberté où le poète est à la fois flâneur, rêveur et parfois pilier de bar bukowskien, le lecteur est présenté, pour reprendre un mot de Baudelaire, d’une bagatelle qui capte l’étrangeté du quotidien louisianais. Être arabe à la Nouvelle Orléans, c’est un peu comme être persan à Paris. Le regard étranger rend étrange le familier et, dans la poésie de Gadir, ceci est vrai et pour la ville du Jazz et pour la langue arabe.
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Effacer les frontières pour écrire sur cette ville marécageuse qui s’enorgueillit de sa boue et de son impureté, c’est aussi déraciner les héritages et égarer la langue du Coran vers des lieux moins saints. Entre bar et bar, l’irrévérence est bouleversante, inquiétante et déborde de cette exubérance joyeuse propre à l’homme qui retrouve sa liberté.
Falaky Fayçal, Professeur de littérature française à l'université de Tulane
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À Sami et Jed.
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