Moi, je le sais
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Description

Découvrez le poème "Moi, je le sais" écrit par Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) en 1843. "Moi, je le sais" de Desbordes-Valmore est un poème classique extrait du recueil Bouquets et prières. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Grâce à ce document PDF sur le poème de Desbordes-Valmore, vous pourrez faire un commentaire ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Moi, je le sais".

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1843
Nombre de lectures 4
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Moi, je le sais.

À Mademoiselle Louise Crombach.

Vous le saurez ! La vie a des abîmes
Cachés au loin sous d'innombrables fleurs ;
Les rossignols qui chantent à leurs cimes,
Où chantent-ils dans la saison des pleurs ?
Vous le saurez ! La vie a des abîmes
Cachés au loin sous d'innombrables fleurs.

Oui, la jeunesse est le pays des larmes.
Moi, je le sais : j'en viens, je pleure encor,
Le front vibrant de ses feux, de ses charmes,
Le coeur brisé de son dernier accord !
Oui, la jeunesse est le pays des larmes.
Moi je le sais : j'en viens, je pleure encor !

Lorsqu'on finit d'être jeune, on s'arrête :
À tant de jours on veut reprendre un jour ;
Ils sont partis, et l'on penche sa tête.
D'un tel voyage à quand donc le retour ?
Lorsqu'on finit d'être jeune, on s'arrête :
À tant de jours on veut reprendre un jour.

Souffrant tout bas de ses mille blessures,
On croit mourir : on plie, on ne meurt pas !
De tous serpents Dieu guérit les morsures,
Et le dictame est semé sous nos pas.
Souffrant tout bas de ses mille blessures,
On croit mourir : on plie, on ne meurt pas !

Rappelez-vous ce chant d'une glaneuse
Qui s'arrêta pour serrer votre main ;
Et si du sort l'étoile lumineuse
Vous mûrit mieux les épis du chemin,
Rappelez-vous ce chant d'une glaneuse
Qui s'arrêta pour serrer votre main.



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