Vision d'un monde en vers

Philippe Jeanne

Description

La solitude n’est atroce que si dans notre mémoire il reste un souvenir de noce ou d’amour débordant de gloire. Les regrets sont éternels, ceux de l’amour sont mortels. Car l’homme n’est qu’une machine faite pour fabriquer de l’argent. On abat les gêneurs, on emprisonne les mendiants. Après tout, connaître l’amour, c’est connaître la mort. Entre spleen et rêveries, la nostalgie laisse place au désespoir, conscience lucide d’un monde en lambeaux, berceau de désillusions. Mariant pensées intimes et critique sociale, Philippe Jeanne nous emmène d’un univers à l’autre, de l’ombre à la lumière.

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782748349405
• Langue: Français

Extrait

Vision d’un monde en vers

Philippe Jeanne Vision d’un monde en vers

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0114030.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009

La prison

Derrière cette porte close J’attends le regard morose Je me sens triste et seul De ma vie, je porte le deuil Derrière cette porte close Je suis en overdose Pensées de rébellion Espoirs et désolations Derrière cette porte close Des questions se posent Mais nul n’y répond Surtout pas, cette prison Derrière cette porte close J’ai perdu ma rose La seule qui me passionne Ma femme, ma méthadone

9

Les soirs de solitudes

Lorsque je suis dans le noir Je pense souvent te revoir Ombre sans teint Ombre chagrin Je cherche un mouvement Ne serait-ce qu’un crépitement Juste un petit bruit Témoin de ta compagnie Ta seule présence Serait une fête Mais ton absence Témoigne de ma défaite J’ai perdu, je t’ai perdue A tout jamais je suis vaincu Et je sais que jamais plus Ton souffle ne me sera connu

10